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      Le cinéma tunisien

Le cinéma tunisien

Une cinéphilie porteuse

Le cinéma tunisien est né sur un terreau particulièrement fertile, celui de la cinéphilie et de l’admiration pour les grandes oeuvres du 7ème art mondial.

Ain Gazel Dès 1922, le précurseur du cinéma tunisien et génial touche-à-tout, Albert Samama Chikly, tournait un court métrage de fiction ("Zohra") suivi en 1924 d'un moyen- métrage "Aïn el -ghazâl" (La Fille de Carthage), devenant ainsi l'un des tout premiers cinéastes "autochtones" du continent africain. Plus tard, en 1949, soit sept ans avant son indépendance politique, la Tunisie était déjà l’un des pays du continent africain possédant le plus grand nombre de ciné-clubs. Tahar Cheriaa, président de la Fédération des Ciné-Clubs, devenu directeur du cinéma au tout nouveau Ministère de la Culture, fut tout naturellement le "père" des premières productions tunisiennes (les premiers longs métrages tunisiens de fiction "al-Fajr » (L'Aube) de Omar Khlifi, et « Khlifa al-Agraa » (Khlifa Le Teigneux » de Hamouda Ben Halima ont été tournés en 1966 et 1967) et le créateur du premier festival panafricain et panarabe de l'Histoire, les "Journées cinématographiques de Carthage" (JCC) dont le succès populaire n’a pas faibli depuis 1966.

Omar Khlifi                 alfajr                 Khlifa al-Agraa

Les ciné-clubs, les nombreux clubs de cinéastes amateurs, et les JCC ont contribué à former à la fois des cinéastes et un public exigeants. D’emblée, il ne fut pas question de s’aligner sur l’unique "Premier" cinéma arabe existant (le cinéma commercial égyptien), grand pourvoyeur de mélodrames et de films musicaux parmi lesquels essayaient d’émerger difficilement quelques "auteurs". Il s’agissait plutôt pour la majorité des cinéastes de réussir, chacun selon son style, des films "d’expression" (politiques, sociaux, culturels, etc.) originaux, marqués du sceau de leur réalisateur et visant la qualité artistique déjà atteinte au niveau mondial et cela, à quelques exceptions près, sans vouloir céder aux "facilités" qui auraient été payantes auprès du seul public local. film_tunisien

Liberté de choix

C’est pourquoi à la différence de ses voisins maghrébins qui, pour des raisons diverses, furent tentés suivant les périodes par une veine "épique" ou par une veine "populiste", ces deux catégories sont pratiquement absentes de la filmographie tunisienne où dominent les "films d’auteur".

Des films souvent très différenciés les uns des autres (les choix esthétiques d’un Nacer Khemir n’ayant rien à voir, par exemple, avec ceux de Nouri Bouzid).

A tel point que, malgré un "air de famille" général et des recoupements évidents, on a pu dire que pratiquement chaque réalisateur tunisien représentait une "école" à lui tout seul.

Cette liberté de choix a été favorisée par le fait que la Tunisie possède également une censure cinématographique (différente de la censure télévisuelle) qui est indubitablement une des plus souples du monde arabe : des scènes qui sont interdites dans d’autres pays arabes et qui y sont coupées quand les films tunisiens y sont projetés révélant la célébration de la nudité féminine ("Halfaouine"), l’homosexualité ("L’Homme de cendres"), l’opposition politique ("Les Sabots en or"), le tourisme sexuel ("Bezness"), la misère des quartiers déshérités ("Essaïda", "Poupées d’Argile"), le droit à l’épanouissement sexuel de la femme ("Fatma", "Satin rouge") ont été finalement acceptées par la censure tunisienne dès lors qu’elles jugées nécessaires à la cohérence de l’œuvre.

Tous ces facteurs (un large public "cinéphile" et une liberté d’expression), ainsi que le rejet économique du "tout étatique" au profit du soutien au secteur privé, permettant l’émergence de producteurs particulièrement dynamiques malgré les difficultés inhérentes au marché, (tels Ahmed Bahaeddine Attia (Cinétéléfilms), Hassan Daldoul (Touza Films), Abdelaziz Ben Mlouka (CTV), Nejib Ayed (Rives Productions), Lotfi Layouni, Selma Baccar et aujourd’hui Dora Bouchoucha, Ibrahim Letaïef, Nejib Belkadhi, etc.) ont abouti, durant la décennie 1986-1996, à une sorte d’"âge d’or" pour les créateurs et le public.



Des films d’auteur de masse

Certes, durant la décennie précédente, le cinéma tunisien avait déjà brillé au niveau festivalier international avec plusieurs films dont "Sejnane" (1974) et "Aziza" (1980) d’Abdelatif Ben Ammar, "Les Ambassadeurs" (1976)de Naceur Ktari, "Soleil des hyènes" (1977) de Ridha Behi, "La Trace" (1982) de Nejia Ben Mabrouk, « L’ombre de la terre » (1982) de Taïeb Louhichi, "Traversées" (1982)de Mahmoud Ben Mahmoud, ou "Les Baliseurs du désert" (1984) de N.Khemir, tous abondamment primés dans de nombreuses manifestations.

Le miracle a été, qu’à partir de "Rih al-Sud" (L’Homme de Cendres-1986) de Nouri Bouzid, et contrairement à ce qui se passait dans la plupart des pays du Sud où les films d’auteur restent confinés dans les ghettos des salles d’Art et d’Essai ou exclusivement destinés au "prestige" des festivals étrangers, le public tunisien a fait un triomphe sans précédent aux films nationaux, (pulvérisant de loin tous les records d’audience précédemment obtenus par les films hollywoodiens ou égyptiens), même à des films "difficiles" comme "Chichkhan" de Jaïbi/Ben Mahmoud ou "Soltane el-Medina" de Moncef Dhouib, et "inventant" ainsi une catégorie cinématographique inédite, à la fois intellectuelle et populaire, celle des "films d’auteur de masse" ! Ce triomphe local a été doublé d’un triomphe extérieur avec une véritable distribution commerciale à l’échelle internationale (dépassant ainsi de loin la simple "exposition festivalière") obtenue par des films déjà "recordmen" chez eux comme "Les Silences du palais" de Moufida Tlatli, "Halfaouine" et "Un été à la Goulette" de Ferid Boughedir, (ou, plus tard à l’étranger, "Satin rouge" de Raja Amari), les auteurs de ces films se voyant également souvent honorés par une invitation à siéger dans les jurys officiels des plus grandes manifestations internationales comme Cannes, Venise et Berlin.

film_tunisien
Si le cinéma tunisien est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus libres, des plus inventifs, (et des plus primés !) du monde arabe, il est aussi à inscrire dans le contexte du modernisme d’un pays qui a réussi à éradiquer l’analphabétisme et où l’émancipation de la femme, décrétée dès 1956 et encore confortée ces dernières années, reste un cas unique dans le monde arabo-musulman. Le statut la femme est certainement à l’origine de la vocation d’un grand nombre de femmes cinéastes et semble avoir changé la société en profondeur, au point que la condition de la femme est, en clair ou en filigrane, au cœur de presque tous les films, qu’ils soient réalisés par des femmes (dont tous les films sont centrés sur un personnage féminin) ou par la grande majorité des hommes.

La plupart des réalisateurs cités, quinquagénaires appartiennent à la «génération des ciné clubs» qui a précédé l’apparition de la télévision. Pour les longs-métrages, aux côtés de films de pionniers comme Kalthoum Bornaz et Fadhel Jaziri, de nouveaux noms sont apparus depuis, tels ceux de Mohamed Zran, Nidhal Chatta, Mohamed Damak, Khaled Ghorbal, Mohamed Ben Smaïl, Jilani Saadi, Naoufel Saheb Ettabaa, Nadia El Fani, Khaled Barsaoui, Mokhtar Ladjimi, Elyes Baccar, Moez Kamoun, pour les documentaires de création celui de Hichem Ben Ammar et pour les réalisateurs vivant à l’Etranger ceux d’Abdelatif Kechiche et de Kamel Cherif, lauréat chacun d’un "Lion d’Or" à Venise et pour le premier, de pas moins de 4 "Césars" pour le même film.

Aujourd’hui après une sévère décrue du public local et une désertion des salles causées, entre autres, par la généralisation de la TV satellitaire (plus 68% des foyers tunisiens en sont équipés) et du DVD, une prometteuse "génération numérique" largement auto financée vient de naître, tout aussi libérée et inventive, avec le groupe "dix courts, dix regards" et le docu-fiction "VHS-Kahloucha" et cela aux côtés de la vitalité du 35mm représentée entre autres par les films "Le Prince" de Mohamed Zran et "Khochkhach" de Selma Baccar suivis par "La Télé arrive !" de Moncef Dhouib) qui ont réussi à renouer le lien avec le public national.

Tunisie terre de tournage

Quel est le lien entre des films aussi différents que la saga "Star Wars", de Georges Lucas, "Le Patient Anglais" d’Anthony Minghella, "Indiana Jones" de Steven Spielberg, "Pirates" de Roman Polanski, "Jésus de Nazareth" de Franco Zeffirelli, "Le Grand Carnaval" d’Alexandre Arcady, "Madame Butterfly" de Frederic Mitterand et "le Tigre et la Neige" de Roberto Begnini ?

Un seul et unique lien. Ils ont tous été tournés avec succès dans l’étonnante diversité des paysages de Tunisie, avec l’aide de prestataires de service tunisiens de grande qualité et avec le concours de techniciens tunisiens hautement qualifiés : le promoteur de cette industrie de tournage de films étrangers qui bénéficie d’un encadrement performant depuis les années 1970 est le producteur tunisien d’envergure internationale Tarak Ben Ammar ("Carthago Film Services" et "Quinta productions"), créateurs des studios "Empire" près de la station balnéaire Hammamet (où la Rome antique a été entièrement recréée "en dur" et où se tourne actuellement une longue série sur les empereurs romains) et propriétaire de nombreux complexes de post Productions en France avec une toute nouvelle unité ultra moderne en Tunisie : LTC GAMMARTH.
film
Depuis les années 90 de nombreuses autres sociétés très performantes pour les prestations de services aux films étrangers exercent avec grand succès dont CTV ("Star Wars", "la Vérité si je mens 2" etc), IMF ("le patient Anglais", "Le Tigre et la Neige" etc…), Cinetéléfilms ("Le nombril du monde", "Madame Butterfly", "Bent Kaltoum" etc..), Nomadis images, ("le Soleil Assassiné", "The Officers" etc.), Alya Films ("A kid and the magic lamp", "Les amants du Nil", etc…), Sindbad ("Last days of Pompeï", "The gospel of Judas" etc.), Rives Productions ("le journaliste"), entre autres sociétés dont on peut obtenir la liste en contactant la Fédération Nationale des Services de L’UTICA (Union Tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat)1

La raison du succès du tournage des films étrangers en Tunisie ?

A deux heures à peine de l’Europe, le Sahara et la Méditerranée se rencontrent pour offrir à la Tunisie des décors naturels diversifiés et des paysages grandioses, tous très proches les uns des autres.

Des équipements et des techniciens au savoir-faire confirmé par de grands réalisateurs du monde entier

Un peuple moderne, une infrastructure touristique performante, des aéroports bien répartis, une tradition d’accueil, une sécurité permanente et bien sûr, et toujours, une de ces LUMIÈRES…

(1) Fédération Nationale des services.
UTICA. Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.
80 avenue Jughurta - 1002 Mutuelleville Tunis - Tunisie (Tunisia)
Tel: (216) 71 281 537 - Fax : (216) 71 802 678
Mobile : (216) 98 336 848
Site web : www.utica.org.tn
Email : fed.services@utica.org.tn


Chronologie
  • 1897 : Premières projections à Tunis.
  • 1908 : Ouverture à Tunis de la première salle de cinéma l’OMNIA-PATHE.
  • 1922 : Albert Samama Chikli tourne le premier court métrage “Zohra”.
  • 1924 : Albert Samama Chikli tourne “Aïn el-ghazal”.
  • 1927 : Première société tunisienne de distribution de films TUNIS-FILM.
  • 1937 : Premier long métrage tunisien “Le Fou de Kairouan” de J-André Creuzy.
  • 1939 : Ouverture de salles dans de nombreuses villes tunisiennes.
  • 1942 : Premier camion-cinéma qui projette des films dans les villages.
  • 1946 : Premier ciné-club de Tunis. Création des studios Africa.
  • 1953 : Premier journal filmé “Les Actualités tunisiennes”.
  • 1954 : Création de la Cinémathèque tunisienne (aujourd’hui disparue).
  • 1955 : Première société de production privée El-Ahd El-Jadid qui produit les “Actualités Tunisiennes”.
  • 1957 : Création de la SATPEC (Société nationale de production, importation, distribution de films. Aujourd’hui disparue).
  • 1960 : Promulgation du “Code du cinéma”.
  • 1961 : Omar Khlifi tourne deux c.m amateur: “Une Page de notre histoire”et“Oncle Mosbah”.
  • 1962 : Fondation de l’A.J.C.T. (Association des jeunes cinéastes tunisiens), qui deviendra FTCA (Fédération Tunisienne des cinéastes amateurs) en 1968.
  • 1963 : Création de 30 Maisons de la culture munies de projecteurs en 16mm, de ciné-bus en zones rurales et création d’une filmothèque nationale.
  • 1964 : Première session du Festival du film amateur de Kélibia (FIFAK) dans le cap-bon.
  • 1966 : Tournage de “Al fajr” (l’Aube) d’Omar Khlifi et première session des “Journées cinématographiques de Carthage” (JCC), fondées par Tahar Cheriaa. Démarrage de la Télévision tunisienne.
  • 1967 : La SATPEC crée le complexe industriel de cinéma de Gammarth. Tournage de "Khlifa le teigneux" de Hamouda Ben Halima.
  • 1968 : Tournage des longs métrages: “al-Moutamarred” (Le Rebelle) d’Omar Khlifi, “Mokhtar”de Sadok Ben Aïcha.
  • 1969 : Promulgation de la loi accordant le monopole national d’importation de films à la SATPEC.
  • 1970 : Tournage de “Au pays de Tararani” de Hamouda Ben Halima, Férid Boughedir et Hédi Ben Khalifa, “Une si simple histoire” d’Abdellatif Ben Ammar, en compétition officielle à Cannes. Création de L’ACT (Association des cinéastes tunisiens).
  • 1972 : “Yusra” de Rachid Ferchiou et “Et demain?” de Brahim Babaï, dans un programme spécial à Cannes.
  • 1974 : “Sejnane” d’Abdellatif Ben Ammar, Tanit d’argent des JCC.
  • 1976 : Le long métrage sur l’émigration, “al-Sufara” (Les Ambassadeurs) de Nacer Ktari, Tanit d’or des JCC 76, est le premier film tunisien à sortir en Europe dans le circuit commercial.
  • 1977 : Séléction à la Quinzaine des réalisateurs (Cannes) de “Soleil des Hyènes” de Ridha Béhi, suivie d’une sortie européenne de longue durée.
  • 1978 : La compagnie du “Nouveau Théâtre” tourne “La Noce” sans aide de l’Etat.
  • 1980 : “Aziza” d’ Abdellatif Ben Ammar, Tanit d’or des J.C.C.
  • 1981 : Fin du monopole d’importation et de distribution de films de la SATPEC et début de la reprise en mains du marché par les distributeurs privés. Décrets d’encouragement à la production et l’exploitation cinématographique. Tournage de “La Trace” de Nejia Ben Mabrouk et "Traversées” de Mahmoud Ben Mahmoud.
  • 1982 : "L’Ombre de la terre” de Taieb Louhichi sélectionné à la semaine de la critique (Cannes).
  • 1983 : Nouveaux laboratoires couleurs de la SATPEC à Gammarth. "Caméra d’Afrique” de Férid Boughedir en sélection officielle à Cannes.
  • 1984 : ”Les Baliseurs du désert” de Nacer Khémir, grand prix à Nantes et Valencia.
  • 1985 : Les studios Carthago Films dirigés par Tarak ben Ammar abritent le tournage du film "Pirates” de Roman Polanski. "Les Anges” de Ridha Béhi, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs.
  • 1986 : "L’Homme de cendres” de Nouri Bouzid, en sélection officielle à Cannes, remporte le Tanit d’or des JCC. Tournage de "Champagne amer” de Ridha Behi.
  • 1987 : "Caméra arabe” de Férid Boughedir en sélection officielle à Cannes
  • 1988 : Création de la chambre syndicale des producteurs de films (affiliée à l’UTICA).
  • 1989 : "Arab” de Fadhel Jaziri et Fadhel Jaïbi et "Les Sabots en or” de Nouri Bouzid respectivement sélectionnés à la semaine de la critique et à un Certain regard à Cannes, "Leïla ma raison”de T. Louhichi en compétition au festival de Venise. Tournage de "Cœur nomade" (Regaya) de Fitouri Belhiba
  • 1990 : "Halfaouine” de Férid Boughedir, séléctionné à la Quinzaine des réalisateurs (Cannes) remporte le Tanit d’or et le prix du meilleur acteur des JCC, et les grands prix de Valencia, Bastia, et Montréal.
  • 1991 : "Halfaouine” est sélectionné pour les "Césars" et fait l’ouverture de "New Directors, New films" à New York. "Chichkhan” de Mahmoud Ben Mahmoud et Fadhel Jaïbi sélectionné à la quinzaine des réalisateurs (Cannes), "Le Collier perdu de la colombe” de Nacer Khémir à Locarno.
  • 1992 : "Bezness” de Nouri Bouzid sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs (Cannes). Sortie de "Les Zazous de la vague " de Mohamed Ali El-Okbi.
  • 1993 : Sortie de "Soltane el-Medina” de Moncef Dhouib.
  • 1994 : "Les Silences du palais" de Moufida Tlatli sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs (Cannes), remporte le Tanit d’or et le prix d’interprétation féminine aux JCC
  • 1995 : Sortie de "La Danse du feu” de Selma Baccar et "Les Hirondelles ne meurent pas à Jérusalem” de Ridha Behi.
  • 1996 : "Un été à la Goulette” de Férid Boughedir en compétition officielle à Berlin, "Essaida" de Mohamed Zran, prix de la première oeuvre aux JCC.
  • 1997 : Bent familia (Tunisiennes) de Nouri Bouzid à la semaine de la critique de Venise.
  • 1998 : "Demain je brûle" de Mohamed Ben Smaïl, à la semaine de la critique de Venise. Sortie de "Keswa" de Khaltoum Bornaz. Tournage de "Siestes grenadines" de Mahmoud Ben Mahmoud, "Sois mon amie" de Nacer Ktari et "No Man’s Love" de Nidhal Chatta. Inauguration du "Musée du cinéma". "Le Festin" de Mohamed Damak, Tanit d’Or du court métrage aux JCC.
  • 2000 : "La Saison des hommes" de Moufida Tlatli sélectionné à Un certain regard (Cannes).
  • 2001 : "Fatma" de Khaled Gorbal sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs (Cannes).
  • 2002 : "Satin rouge" de Raja Amari séléctionné au "Forum" (Berlin). "La Boite magique" de Ridha Behi en sélection officielle à Venise, "Khorma" de Jilani Saadi et "El-kotbia" de Naoufel Saheb Ettabaa aux JCC. "Poupées d’argile" de Nouri Bouzid" y remporte le Tanit d’argent et le prix du meilleur acteur, "La Boite magique", le prix spécial du jury et "Raïs Labhar" (O, capitaine des mers!) de Hichem Ben Ammar, le prix du meilleur documentaire. Sortie de "Le Chant de la noria" d'Abdelatif Ben Ammar.
  • 2004 : Sortie de "La Villa" de Mohamed Damak. Trois premières oeuvres "Parole d’hommes" de Moez Kamoun, "Noces d’été" de Moktar Ladjimi et "Elle et Lui" de Elyes Baccar, aux JCC. "Visa" de Ibrahim Letaief, Tanit d'or du meilleur court métrage.
  • 2005 : Sortie de "Le Prince" de Mohamed Zran.
  • 2006 : 9 nouveaux longs métrages tunisiens : "Making off, le dernier Film" de Nouri Bouzid, "Khochkhach, Fleur d’oubli" de Selma Baccar, "La Télé arrive !" de Moncef Dhouib, "Tendresse du Loup" de Jilani Saâdi, "El Lombara" d’Ali Labidi, "Bin El Widyane" de Khaled Barsaoui, "L’autre moitié" de Kalthoum Bornaz et les documentaires de création "Ring" de Hichem Ben Ammar et "VHS -Kahloucha" de Néjib Belkadhi. Le complexe cinématographique de Gammarth est entièrement rénové par Tarak Ben Ammar et prend le nom de LTC-Gammarth. Tenu et grand succès de la première session du festival « Doc à Tunis»…
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