Actualités


- Retransmission en direct de la cérémonie de clôture suivi du Tanit d'argent
Dimanche 31 octobre • 19:30 - Cinéma le Colisée
- Retransmission au cinéma le Colisée de la cérémonie de clôture de la 23ème session des JCC, en direct du Théâtre Municipal de Tunis, suivi de la projection du TANIT D'ARGENT 2010 - compétition officielle long-métrage
- Sur invitation qui sera distribuée au cinéma le Colisée, le jour J, premier venu premier servi.

  • Tanit d'or doc JCC 2010 - compétition officielle dimanche 31 octobre • 20:30 - 4ème ART
  • Tanit de bronze JCC 2010 - compétition officielle long-métrage dimanche 31 octobre • 21:00 - LE RIO

Jeudi 28 Octobre 17h30
Zephyr : Khaltet Faouzia Magdi Ahmed ALI (Egypte) 115' VO ST Fr

Vendredi 29 à 17H30
Zephir : Luck by chance Farhan AKTA R (Inde) 160' VO ST Fr

Samedi 30 Octobre 17h30
Amilcar : Khaltet Faouzia Magdi Ahmed ALI (Egypte) 115' VO ST Fr

Dimanche 31 à 17h30
Amilcar : Luck by chance Farhan AKTA R (Inde) 160' VO ST Fr

Tabou de Meriem Riveill

Aziza ne sait plus ce qu'elle dit de Nadia El Fani

Fille - Garçon de Anis LASSOUED



Programme de la journée international du cinéma d’animation International Animation Day IAD 2010


Proposé par ATCA dans le cadre des JCC 2010 - jeudi 28 octobre - 10/19h Espace Mad'art Carthage



Retransmission en direct de la cérémonie d'ouverture des JCC au colisée


CÉRÉMONIE D'OUVERTURE DES JCC 2010
COLISÉE samedi 23 octobre 18:30

Retransmission au cinéma le Colisée de la cérémonie d’ouverture, en direct du Théâtre Municipal de Tunis, suivi de la projection du film :
"Femmes du Caire" de Yousry Nasrallah retransmission sur invitation qui sera distribuée au cinéma le Colisée, le jour J, premier venu premier servi.

Abonnement public


Billets & abonnements JCC 2010
  • Billets : 1.5 DT par film
  • Tarifs abonnements : 10 DT pour les - de 25 ans / 15 DT pour les plus de 25 ans.
L'accès aux salles se fera dans la limite des places disponibles.

COMMENT SE PROCURER LES ABONNEMENTS GRAND PUBLIC ?

Les abonnements seront disponibles à partir du lundi 18 octobre 2010, dans le réseau des salles de cinéma participant aux JCC.
Chaque abonnement sera valable pour l'accès d'UNE SEULE personne, même s'ils ne sont pas nominatifs.



Un réseau d’acteurs pour aider les festivals du continent africain Juillet 2010 – projets culturels


Une mise en réseau autour des Festivals Africains.

A l’invitation du festival du film international de Zanzibar, l’Arterial Network a co-organisé (avec le ZIFF) une conférence de deux jours sur les festivals africains.


L’idée étant de lancer un réseau de festivals et d’événements majeurs sur tout le continent qui prend en compte toutes les disciplines. Quarante-et-un délégués représentant plus de 20 festivals dont les JCC(Journées Cinématographiques de Carthage) en Tunisie, le FESPACO au Burkina-Faso, le Festival international des Arts d’Harare, le festival national des Arts d’Afrique du Sud, ont analysé les points forts, les points faibles, les opportunités et les menaces auxquelles sont confrontés les festivals et se sont mis d’accord sur la nécessité de créer un réseau d’aide aux festivals pour surmonter les obstacles et exploiter leur potentiel.

Un groupe de travail composé de six membres a été élu pour recruter d’autres festivals et événements majeurs de danse, théâtre, littérature, arts visuels, film et musique au sein du réseau qui sera lancé officiellement fin 2010. Le Conseil britannique – membre de Creative Coalitions, une alliance informelle de 17 agences européennes engagées dans le secteur créatif africain – a montré sa volonté de collaborer avec ce Réseau du festival africain.

Les membres du groupe de travail sont: Charity Maruta (Zimbabwe), Brenda Asio (Ouganda), Lina Chaabane (Tunisie), Jean-Michel Kibushi (RDC), Martin Mhando (Zanzibar) et Ardiouma Soma (Burkina Faso). Le secrétariat de l’Arterial Network fournira un soutien logistique et stratégique au groupe de travail.

            



Festival du film de Sarajevo 23 au 31 Juillet 2010

Sarajevo : Images et Histoire



Sarajevo une ville meurtrie, blessée par la géographie et l’Histoire semble résolument tourner le dos à la culture de la mort qui y a sévi durant les quatre années du plus long siège de l’histoire contemporaine de l’humanité.



Entre 1992 et 1996, le monde « civilisé » assiste, d’abord indifférent, puis compatissant avant de se décider de passer à l’action, à la prise en otage de centaines de milliers de civils, femmes, personnes âgées et enfants coupables de ne pas être de la bonne religion, celle de l’occupant.

La guerre dans cette région ces sont ces images inoubliables des charniers de Srebrenica, de ces cohortes de convois de réfugiés fuyant la barbarie pour la Croatie voisine ou la Slovénie,de ces corps déchiquetés des victimes après le bombardement du marché de Sarajevo. Devant les atermoiements des politiques, des artistes se sont mobilisés et resteront à jamais gravées dans l’esprits, ces quelques plans tournés furtivement par une caméra amateur dans la tristement célèbre rue des Snipers lors de la visite effectuée par Joan Baez à Sarajevo, le lendemain du massacre du marché de la ville. On y voit, un célèbre violoncelliste de l’orchestre de la ville en costume d’apparat, installé en plein milieu de la rue de la « mort » jouer de son instrument sous le regard e Joan Baez. La musique du violoncelle étouffe petit à petit le bruit des balles. Joan Baez se rapproche du musicien, le serre dans ses bras, prend sa place sur le même siège et se met à chanter bravant la mort.



En 1993, le « Sarajevo film festival » en était à sa troisième édition, il s’est tenu sous les bombes dans des abris de fortune pour conjurer la mort. Le grand documentariste, Néerlandais, Johan Van der Keuken, juste parmi les justes a immortalisé cette lutte pour la survie dans un documentaire poignant, intitulé non sans ironie « Sarajevo film festival ». A travers, trois portraits, celui d’un des fondateurs de ce festival, d’une festivalière pour qui le cinéma est une thérapie, et finalement le portrait d’une jeune fille qui s’accroche à la vie s’acquittant de ses tâches quotidiennes tout en esquivant les tirs des snipers.

L’image n’est pas histoire (une représentation possible tout au plus) et l’histoire n’est pas mémoire. Difficile de lire dans ces regards croisés ci et là dans la ville moderne de Sarajevo, les blessures du passé, l’ampleur du pardon et la disponibilité à l’oubli. Vivre et oublier, ou vivre pour oublier c’est le principal message que nous délivre la ville.

Ikbel Zalila