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Panorama du cinéma tunisien


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Hommage à Souleymane Cissé et au Mali


O.Sembene ( Mali 2012 )

Couleur : Documentaire, 56’

Réalisation : Souleymane Cissé

Image : Souleymane Cissé

Musique : Youssou N’Dour, musique traditionnelle de Tanzanie

Montage : Youssouf Cissé

Production : Les Films Cissé avec la participation de Walter Films et Caravanes Productions


Synopsis

Portrait du père du cinéma africain (…) Au début du film, on voit Sembene Ousmane avec des amis, en train de choisir une pipe dans une boutique à Londres en 2005 (…). (…)Ce film de Souleymane Cissé sera le tombeau véritable de Sembene Ousmane, sa sépulture symbolique, le lieu de sa mémoire. On y reviendra pour se rappeler qui il était. Le grand cinéaste qu’il fût. Le visionnaire qu’il fût. L’humaniste qu’il fût. Un grand homme né sur la terre d’Afrique. Sembene est un tombeau pour l’œil. » Serge Toubiana



Réalisateur


C’est la projection d’un documentaire sur l’arrestation de Patrice Lumumba qui décide Souleymane Cissé à faire du cinéma. Grâce à une bourse, il étudie à l’Institut des Hautes Etudes Supérieures de la Cinématographie de Moscou. Rentré au Mali en 1970, il est cameraman-reporter au Service cinématographique du Ministère de l’Information, l’occasion, pour lui, de voyager dans tout le pays et de réaliser plusieurs documentaires. Son premier film Cinq jours d’une vie (1972) reçoit le Tanit de bronze aux JCC. En 1975, il tourne Den Muso, (La jeune fille), l’histoire d’une jeune fille muette violée par un chômeur. A sa sortie, le film est interdit et Souleymane Cissé arrêté et emprisonné pour avoir accepté une coopération française. Le film reste interdit jusqu’en 1978. En 1977 il renonce à son poste pour créer sa société de production, Sisé Filimu. Son deuxième long métrage Baara (le travail) reçoit le Tanit d’argent aux JCC 1978 et l’Etalon de Yennenga du fespaco 1979. En 1982, Finyè (Le Vent, 1982) est un film sur la révolte des jeunes étudiants maliens face au pouvoir militaire. Cette œuvre engagée politiquement est récompensée par le Tanit d’or aux JCC 1982 et l’ Étalon de Yennenga au FESPACO 1983. Le film est également sélectionné au Festival de Cannes de la même année. Yeelen (La Lumière), réalisé en 1987 obtient le prix spécial du jury à Cannes et révélera enfin Souleymane Cissé au grand public. En 1995 Souleymane Cissé revient à Cannes avec Waati (Le Temps), Souleymane Cissé sort son sixième LM Min Yé (2009), film sur le thème de la polygamie dont la première mondiale a lieu au Festival de Cannes en sélection officielle, hors compétition. Souleymane Cissé est, depuis 1997, est président de l’Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et de l’audiovisuel de l’Afrique de l’Ouest (UCECAO).