pixel
  • Les JCC par l’affiche

 

Panorama du cinéma tunisien


Retour à la liste des films des hommages


Hommage à Tawfik Salah


Les Revoltés ( Egypte 1967 )

Couleur : 131’

Réalisation : Tawfik Salah

Scénario : Tawfik Salah

Image : Ahmed Khourchid

Musique : Kamel Hillal

Montage : Fethi Kassem

Interpretation : Chokri Sarhane – Zizi Mostapha – Chafik Nourreddine – Tawfik Ed Dakin

Production : La Société Générale Egyptienne du Cinéma


Synopsis

Dr Aziz Badrane, hospitalisé dans une clinique, finit par mettre à nu les vices et manigances que cache ce lieu. Il incite les autres patients à se rebeller contre le système administratif...



Réalisateur


Tawfik Salah est né en 1926 en Alexandrie. Il a eu son diplôme en littérature anglaise en 1949 et a été formé dans le cinéma à Paris jusqu’en 1951. Les œuvres des Tawfik Saleh sont les seuls dans le cinéma égyptien qui peuvent être considérées comme purement «tiers-mondiste». Tous ses films traitent de l’injustice sociale, le sous-développement, l’abus politique et la lutte des classes. Son premier film, Darb al-mahabil (1955), co-écrit par Naguib Mahfouz, a été créé dans un quartier populaire, mais représentait une sorte d’allégorie de la cupidité et le matérialisme. Il a fallu Saleh encore sept ans pour diriger son Sira ’al-Abtal (1962), se déroule lors de l’épidémie de choléra de 1930. Sarhan Shukry y joue le rôle d’un médecin de campagne de gauche qui se bat non seulement contre la maladie, mais aussi contre l’ignorance des paysans. Son Yaumiyat Na’ib fi-l-aryaf (1968), tiré du roman de «Taufiq al-Hakim » compte parmi les meilleures adaptations. Pourtant, il venait souvent contre la censure et la bureaucratie. Al-moutamarridoune (1968) et Al-Sayyid Bulti (1967), tous deux ont dû attendre deux ans avant leur sorti. Enfin, dans les années 70, Saleh a quitté le pays. Son Al-makhdu’un (1973) adapté du roman de Ghassan Kanafani «Les hommes sous le soleil», a été l’un des premiers films arabes à s’éloigner de l’approche mélodramatique à la question palestinienne et d’exprimer un scepticisme par rapport à la solidarité pan-arabe. La dernière œuvre de Saleh Al-Ayyam al-Tawila (1980) a été produite par le Théâtre irakien et l’Organisation du film. Saleh, qui avait déménagé à l’Irak en 1973 pour enseigner le cinéma, est retourné en Égypte dans les années 1980 pour enseigner à l’Institut Supérieur du film.