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Panorama du cinéma tunisien


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Hommage à Taïeb Louhichi


L’ombre de la terre ( Tunisie 1982 )

Couleur : Fiction, couleurs, 85’

Réalisation : Taïeb Louhichi

Scénario : Taïeb Louhichi

Image : Ramon Suarez

Son : Faouzi Thabet

Musique : Egisto Macchi

Montage : Moufida Tlatli

Production : Tanit,Satpec , Les films Molière


Synopsis

Les derniers membres d’une communauté isolée vivent dans un campement situé sur un terrain frontalier. Le patriarche occupe l’une des quatre tentes qui constituent. Ses neveux, son fils et leurs familles habitent les trois autres. Les réserves de blé s’épuisent peu à peu et le troupeau, atteint d’un mal inconnu dépérit… Les fils partent vers le nord, à l’armée et à l’étranger. Seuls le patriarche et la femme de son fils restent au campement, mais cette dernière doit à son tour se rendre à la capitale où arrive le cercueil de son mari mort à l’étranger.



Réalisateur


Taïeb Louhichi a étudié le cinéma à Paris. Il est également titulaire d’un doctorat en lettres et en sociologie. Il réalise plusieurs courts métrages, dont Mon village, un village parmi tant d’autres, Tanit d’or aux JCC 1972 , le Métayer, Carthage an 12. En 1982, il écrit et réalise son premier long métrage de fiction, l’Ombre de la terre, sélectionné et primé à la semaine de la Critique à Cannes et dans plusieurs festivals mondiaux. Sa carrière s’enrichit, successivement de Gorée, l’île du grand-père (1987), Prix spécial du Jury à Alger, Laylâ, ma raison (Mejnoun Laylâ), 1989, sélectionné en compétition officielle à la Mostra de Venise et récompensé à Milan et à Ouagadougou, Noces de lune, primé à Bari, Montréal, Johannesburg… et La Danse du vent. En 2006, Taïeb Louhichi est victime d’un accident de voiture à Dubaï alors qu’il y était pour présider un festival de cinéma. Il y perd l’usage de ses membres. Mais, le cinéaste fait partie de ceux qui, quoi qu’il arrive et en dépit des obstacles, possèdent cette volonté d’aller de l’avant, laissant une empreinte indélébile de leur passage. Celui qu’on nomme «le plus africain des cinéastes tunisiens» ou le cinéaste du désert, en référence à sa naissance à Mareth en 1948 (Sud tunisien) et à sa façon de filmer le Sahara, continue son chemin comme il a toujours su le faire : élaborer les projets, écrire des scénarii et peut-être même, un livre. Il tourne un documentaire en 2011 Les gens de l’étincelle. Actuellement, il achève Les enfants du soleil, un long métrage fiction.