JCC 2017 du 4 au 11 novembre 2017

CNCI

Programme des projections du 12/11/2017


  Salle Africa  
A 12:00 - Au-delà de l’ombre - Nada Hafaiedh Mezni - Tunisie - VOST FR ‘80
+ Gaza by her - May Odeh - Palestine - VOST ANG ‘20
A 15:00 - KEMTIYU-SÉEX ANTA - Ousmane William Mbaye - Sénégal - VOST FR ‘94
+ Pas de ports pour les petits bateaux - Joëlle Abou Chabké - Liban - VOST FR ‘18
A 18:00 - Koro du bakoro - Ganou Simplice Herman - Burkina Faso - VOST FR ‘78
+ Jackenson - Linda Leila Diatta - Niger - VOST ANG ‘25

La cérémonie de remises des prix parallèles


  Salle Mont Kenya Africa, le 10 Novembre à 17h00  
Prix parallèle CREDIF « pour la création cinématographique féminine » décerné à la meilleure actrice des films en compétition officielle.
Les Jury's: Hanène Zbiss - Hinde Boujemaa - Slim Ben Cheikh

Prix parallèle FIPRESCI « pour le meilleur film de long métrage » dans la compétition officielle.
Les Jury's: Eva Af Geijertam - Ayman Youssef - Ikbal Zalila

Prix parallèle FACC « de la critique africaine – Paulin Soumanou Vieyra» décerné pour un film de long métrage en compétition officielle.
Les Jury's : Fatou Kiné Sene- Abdelali Maazouz - Mbapou Foumba John Patrice - Hector Dieu-donné Dagbegnon Tovidokou - Sonia Chamkhi.

Prix parallèle FEMME ET MÉMOIRE « PRIX HASSIBA ROCHDI de la meilleure interprétation féminine » dans la compétition officielle de films tunisiens de fiction.
Les Jury's : Ilhem Abdelkefi - Neila Achour - Noura Borsali

Prix parallèles JCC 2017

  Vendredi le 10 Novembre 2017  

A l’issue de leurs délibérations, les jurys des Prix Parallèles de la 28 ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage, ont annoncé les lauréats des différentes catégories.

A cet effet, le Jury (composé de Hanène Zbiss - Hinde Boujemaa - Slim Ben Cheikh ) du Prix parallèle CREDIF « pour la création cinématographique féminine », décerné à la meilleure actrice des films en compétition officielle a été attribué à :
« Ouaga girls » de Theresa Traore Dahlberg – Burkina Faso

Le Prix parallèle FIPRESCI « pour le meilleur film de long métrage » dans la compétition officielle Les membres du Jury, Eva Af Geijertam - Ayman Youssef - Ikbal Zalila, ont décerné ce prix à « The train of salt and sugar » de Licinio Azevedo – Mozambique

Le Prix parallèle FACC « de la critique africaine – Paulin Soumanou Vieyra» décerné pour un film de long métrage en compétition officielle, les membres du Jury : Fatou Kiné Sene- Abdelali Maazouz - Mbapou Foumba John Patrice - Hector Dieu-donné Dagbegnon Tovidokou - Sonia Chamkhi, ont attribué ce prix à : « The train of salt and sugar » de Licinio Azevedo- Mozambique.

Enfin le Prix parallèle FEMME ET MÉMOIRE « PRIX HASSIBA ROCHDI de la meilleure interprétation féminine » dans la compétition officielle de films tunisiens de fiction et dont le jury se compose d’Ilhem Abdelkefi- Neila Achour et de Noura Borsali, il a été décerné à Mariam Al Ferjani pour son rôle dans « La belle et la meute » de Kaouther Ben Hania – Tunisie

Cinémathèque: le rêve prend forme

  Mardi le 7 Novembre 2017  

A l’occasion de la 28 ème édition des JCC, la directrice du Centre National de l’Image et du Cinéma, Mme Chiraz Laâtiri et la Directrice de la Bibliothèque Nationale de Tunisie, Mme Raja Ben Slama, ont procédé à la signature d’une convention en vertu de la quelle, la BNT hébergera de façon temporaire, la cinémathèque Tunisienne, et de procéder à l’inventaire, à l’archivage et à la stérilisation des œuvres.
Cette convention qui marque l’acte de naissance, tant attendu, de la cinémathèque tunisienne, permettra aux acteurs institutionnels, professionnels et acteurs de la société civile, de concrétiser un rêve qui a caressé plusieurs générations. A cet effet, Mme Laâtiri a indiqué que « le CNCI se tient, avec tous ses moyens, à la disposition de l’équipe du projet de la cinémathèque, afin d’entourer ce grand projet qui va marquer un tournant dans l’histoire de l’audiovisuel et de l’image en Tunisie, de tous les facteurs du succès ».
Dans le même sillage, Mme Raja Ben Slama a assuré que le BNT n’est que le giron qui permettra à ce projet de faire ses premier pas, en attendant son transfert à la Cité de la Culture. Elle a par ailleurs insisté à ce que le patrimoine cinématographique reste exclusivement la propriété de l’Etat.
Le cinéaste Hichem Ben Ammar, a, dans une communication, détaillé l’ensemble des étapes parcourues par ce projet depuis l’ère coloniale jusqu’à aujourd’hui. Il a étalé son plaidoyer en faveur la création d’une cinémathèque et a énuméré les obstacles et les freins qui ont privé le secteur d’un tel outil. M.Ben Ammar a par ailleurs présenté les axes du projet, le plan d’action et le programme de collecte et les partenariats en vue pour assurer la restauration et la numérisation des œuvres.
Prenant la parole, le cinéaste Mohamed Challouf a expliqué que la « cinémathèque ne doit pas être uniquement composé de films tunisiens, mais aussi de films des cinémas du sud ». Il a par ailleurs considéré que la cinémathèque va changer progressivement notre rapport avec le patrimoine et influencer positivement notre éducation à l’image ».
Une cérémonie de signature de la dite convention a eu lieu à l’issue des interventions et en présence des directeurs des centres du cinéma et de l’image d’Egypte, du Maroc et d’Algérie et de plusieurs cinéastes africains.
Une dernière annonce a été faite lors de cette cérémonie à savoir, l’idée de la création d’une fédération des centres arabes du cinéma et de l’image, qui jouit déjà d’un avis favorable de la tutelle et bénéficie de l’adhésion de principe de la Tunisie, du Maroc, de l’Egypte et de l’Algérie.

Le film « Zulu Love Letters » à l’ouverture du Focus Afrique du Sud

  Lundi le 6 Novembre 2017  

Après l’Algérie et l’Argentine, ce fut hier lundi 06 novembre, au tour de l’Afrique du Sud de donner le coup d’envoi au Focus Afrique du Sud et ce en présence de M.Nejib Ayed, Directeur Général des JCC et en présence d’un grand nombre de cinéastes qui se sont distingués en Afrique du Sud et ont réussi à imposer le cinéma sud-africain sur le plan international et ce depuis les années 80 quand le film « Les Dieux sont tombés sur la tête » a remporté un grand succès en Europe et aux Etats Unis, chose qui a focalisé le halo des projecteurs sur le mouvement cinématographique africain et le cinéma sud-africain en particulier, qui depuis s’arrache une place des les compétitions des JCC.
Dans le Focu Afrique du Sud, dix films dont la plupart a été produits au courant des deux dernières années, exception faite du film d’ouverture à savoir « Zulu Love Letters » de RAMADAN SULEMAN, qui a remporté le Tanit d’argent en 2004. Le film a été projeté en présence de son réalisateur RAMADAN SULEMAN qui exprimé sa joie et son bonheur d’être en Tunisie encore une fois pour présenter au public un film dont il est fier surtout après l’obtention du prix des JCC.
Et comme l’image de la culture en Afrique du Sud, est intiment liée au nom de Nelson Mandela qui a provoqué la première étincelle pour un cinéma national, conscient de l’importance de cette industrie dans l’expression politique des classes sociales contre la colonisation, l’apartheid et l’acculturation et que c’est à lui que revient le mérite d’avoir aboli ces formes de discrimination culturelle, on trouve un nombre important d’œuvres consacrées à icone, entre long-métrage de fiction et documentaires.
Parmi les films qui seront projetés dans cette section, on retrouve le film « Nelson Mandela » dans le quel le réalisateur KHALO MATABANE a essayé de suivre les traces de ce militant engagé à travers une odyssée personnelle qui comporte une lettre imaginaire à Mandela et des conversations avec des politiciens, activistes, intellectuels et artistes. Matabane s'interroge sur la liberté, la réconciliation et le pardon et remet en question l'héritage de Mandela dans le monde actuel, plein de conflits et d’inégalités. Le film juxtapose la quête intérieure de Matabane, la cohérence avec les opinions des personnes qui connaissaient Mandela et ceux qui suivent ses traces.

28ème édition des JCC : Focus Algérie

  Dimanche le 5 Novembre 2017  

La 28 ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage, rend hommage aux cinémas des trois continents. A cet effet, l’Algérie est invitée d’honneur en tant que représentant des pays arabes, l’Afrique du Sud pour l’Afrique sub-saharienne, la Corée du sud comme représentant de l’Asie et l’Argentine pour l’Amérique Latine, étant donné le foisonnement des œuvres et la dynamique culturelle que connaissent ces pays.
Hier, dimanche 5 novembre, a eu lieu la cérémonie d’ouverture du Focus Algérie à la salle Africa, qui, fermée depuis six ans, a repris vie grâce aux JCC et ce en présence du ministre des Affaires Culturelles, M.Mohamed Zine El Abidine, du directeur de la 28 ème édition des JCC, M.Nejib Ayed, de la directrice du Centre Algérien du développement du cinéma, Mme Shahinaz Mohamed, de la directrice générale du CNCI, Mme Chiraz Laatiri, en plus d’un grand nombre de figures du monde du cinéma tunisien et algérien, à l’instar des réalisateurs ; Saïd Ouled Khlifa, Yamina Chouikh, Ferid Boughdir, Chawki Mejri, Mohamed Zran, l’acteur algérien Hassen Kechach ou encore la productrice tunisienne Dorra Bouchoucha.
Le directeur de la 28 ème édition des JCC, M.Nejib Ayed, a exprimé sa joie de voir la salle Africa accueillir de nouveau le public, et que le fait que ce retour d’activité soit à travers un film algérien. Il a à cet effet indiqué que le choix de l’Algérie comme invité d’honneur découle du fait du retour en force du cinéma algérien et que les années à venir seront les années du septième art algérien, soulignant que le secteur du cinéma en Algérie compte plus de 200 techniciens qui travaillent sur des films et sur des feuilletons.
Pour sa part, la directrice du Centre Algérien du développement du cinéma, Mme Shahinaz Mohamed, qui a remercié M. Ayed pour cet honneur fait au cinéma algérien, a rappelé que les préparatifs de cet évènement ont commencé depuis le mois de mai dernier après une première rencontre à Cannes. Elle a indiqué que cet hommage a donné un coup d’accélérateur à la coopération entre Centre Algérien du développement du cinéma et le CNCI, pour le développement du secteur du cinéma algérien et a révélé qu’une convention dans ce sens sera signée entre les deux parties, pendant le festival.
Il est à noter que cinquante invités en provenance d’Algérie assistent à la 28 ème édition des JCC, au cours des quels 12 films algériens seront projetés au public et qui représentent les différentes étapes historiques du cinéma algériens, entre des œuvres classiques qui ont été restaurées jusqu’à la plus récente œuvre produite cette année. Parmi ces films il y a lieu de noter « La soif de l’inspecteur Tahar » de Moussa Haddad, produit en 1973, « Lotfi » d’Ahmed Rached qui est l’un des plus grands réalisateurs en Algérie, « Zapana » de Saïd Ouled Khlifa, produit en 2012 et qui raconte l’histoire d’ « Ahmed Zapana », l’un des symboles de la révolution algérienne et le premier à avoir été condamné à la mort par guillotine en juin 1956 ou encore le film « l’Ourannais » du réalisateur Ilyes Salem, qui est en compétition officielle.
Le film d’ouverture du Focus Algérie a été réservé à « Soleil de l’ombre », dernière œuvre de Mohamed Lakhdar Hamina, seul grand réalisateur arabe à avoir obtenu la Palme d’or au Festival de Cannes en 1975, pour son opus « Chroniques des années de braises ». Malheureusement, le réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina, n’a pas pu assister à la cérémonie d’ouverture du Focus Algérie, mais c’est son fils Malik Lakhdhar Hamina, qui est coscénariste et directeur artistique du film « Soleil de l’ombre », qui est venu parler au nom de son père. Il a présenté au public les excuses de son père qui était très enthousiaste à l’idée de se rendre en Tunisie pour présenter son film produit en 2014, mais des problèmes de santé l’ont empêché de venir. Il est à noter que la moitié de l’équipe technique du film est composée de tunisiens et que dans ce film, qui dure deux heures cinquante, Mohamed Lakhdar Hamina ouvre des horizons infinies qui viennent atténuer les douleurs de l’une des pages de la révolution algérienne et ses blessures qui ne guérissent guère.

28ème édition des JCC : C’est parti !

  Samedi le 1er Novembre 2017  

Tunis le 04 novembre 2017-C’est parti ! Le clap du début des Journées cinématographique de Carthage, a été donné hier, par Néjib Ayed, directeur de la 28ème édition des JCC au Colisée « la reine des salles ». Cet évènement qui renoue avec une tradition de plus de cinquante ans, a été marqué par le retour des festivités à l’Av.Bourguiba, où l’on s’attend à une affluence de plus de deux millions de personnes tout au long de cette manifestation pour visionner les 180 films qui seront projetés sur les écrans des salles. Des milliers de fans, de cinéphiles, se sont amassés le long du parcours où le tapis rouge a été déroulé depuis l’hôtel Africa, jusqu’àu perron de la salle du colisée. Débarrassé des fioritures sélectives, avec cette focalisation sur les paillettes et le bling-bling, le festival a retrouvé sa proximité naturelle avec le public qui sera pendant cette édition au cœur de ce festival, car la qualité d’un festival se mesure par le niveau des œuvres en compétition, par la nature des invités ainsi que par la dynamique qu’il crée dans la ville.
Les fans du cinéma ont de ce fait, ont pu jouir du défilé traditionnel des invités parmi les vedettes tunisiennes et étrangères venus des quatre coins du monde entre réalisateurs, faiseurs de films, les politiques, les ambassadeurs et autres icones qui ont le privilège de s’associer à la fête du cinéma à Tunis.
En maître de cérémonie, le critique et journaliste vedette, le tunisien Ramzi Mallouki, en parfait polyglotte a ravivé ses souvenirs d’ enfant cinéphile, qui des mezzanines du colisée est allé croiser le fer avec les plus grands animateurs et critiques de film dans la place la plus courue dans le monde du cinéma ; Hollywood !
Il a par ailleurs invité l’assistance à visionner les VTR de bandes annonces des films en lice des différentes catégories qui seront en compétitions officielles, avant d’inviter les membres des jurys des différentes catégories à rejoindre le podium. Il a de ce fait indiqué que sur les 180 films qui seront projetés sur les écrans, 19 films sont en premières mondiales, 27 sont en premières africaines, 23 films seront en premières arabes notant dans le même sillage que 15 films sont l’œuvre de réalisatrices et de scénaristes femmes.
Prenant la parole, le directeur de la 28 ème édition, Nejib Ayed a indiqué qu’au cours de cette session « nous avons essayé de concilier les principes fondamentaux du festival à l’esprit et aux exigences de l’époque ». Il a ajouté que les JCC est un festival arabo-africain par excellence. « Toutes les compétitions y sont dédiées aux films arabes et africains. Nous avons essayé de revenir progressivement à l’équilibre entre la présence africaine et arabe, avec une insistance sur l’Afrique, étant donné qu’elle représente la pierre angulaire du festival » a-t-il fait remarquer. Soulignant que les JCC forment un festival qui respire d’un souffle militant en parfaite harmonie ses principes fondamentaux et qui s’abreuve de nos causes à l’aube du troisième millénaire, il a dit que l’organisation d’une session annuelle des JCC a été perçu par certains spécialistes comme une aventure à haut risque car le nombre des films produits en Afrique et dans le monde arabe, ne saura suffire, alors qu’au contraire la production en Afrique et dans les pays arabes, s’est avérée non seulement fertile mais aussi éloquente.
Il a par ailleurs assuré que le nombre de films présentés cette année a mis les organisateurs face au dilemme du choix et de la sélection, étant donné l’abondance des œuvres de qualité, indiquant à titre d’exemple que la production tunisienne cette année, a atteint un seuil record avec 37 long-métrages et 41 courts métrages. Par ailleurs, les JCC veilleront, selon M.Ayed, à l’organisation de quatre festivals permanents de cinéma dans quatre régions intérieures du pays et ce dans une approche de décentralisation du festival et en vue d’un plus grand rayonnement dans les régions. Ils seront organisés à Menzel Bourguiba, à Kairouan, à Monastir et à Djerba en partenariat avec la société civile et les autorités locales et régionales. L’expérience pilote de projection de films dans les prisons et les établissements de rééducation, se poursuivra aussi cette année en présence des invités, selon le directeur de la 28 ème édition.
M.Mohamed Zine Al Abidine, ministre des Affaires culturelles, a pour sa part abondé dans le même sillage affirmant ainsi que la Tunisie, qui connait depuis une période récente un vrai décollage grâce à une élite cinématographique de différentes générations et de différents âges qui misent sur le développement du secteur du cinéma en favorisant une évolution de la production et une plus grande créativité et innovation, est parvenue à la production de 78 œuvres soutenues dans sa grande majorité par le ministère des Affaires culturelles.
Détaillant les réformes engagées pour accompagner cette mutation galopante, il a souligné que le Centre National du Cinéma et de l’Image (Cnci), connaît ne réforme structurelle et une révision des statuts, se traduisant notamment par la création d’une cinémathèque nationale dont le siège sera à la Cité de la Culture. Il a déclaré qu’une vingtaine de nouveaux textes législatifs, dans leur version finale, sont à l’étude auprès des services de la Présidence du gouvernement, qui tient à doter la culture et les arts, de tout le soutien et l’encouragement, seront bientôt promulgués.
La cérémonie a été agrémentée par l’interprétation d’un intermède en solo du maître autodidacte algérien du Qanoun Hassen Belgacem, d’une Live performance du DJ tunisien, Benjemy, avec des percussions pour simuler l’univers de l’Afrique du Sud et une composition musicale pour simuler l’univers de la Coré du Sud ainsi que d’un tableau de danse tango du duo, Ons Bouali et d’Alejandro Perron.
La soirée a permis à l’assistance de prendre connaissance des focus et de la présentation des sections parallèles (Carthage Ciné Promesse, JCC dans les prisons, Cinéma du monde, les séances spéciales, le Panorama du cinéma tunisien, le panel de discussion) ainsi que de la présentation de « Carthage Pro », du Producers Network, des Master Class et de Takmil.
L’hommage à titre posthume aux tunisiens Abdelaziz Frikha (photographe), Kalthoum Bornaz (réalisatrice) et l’égyptien Samir Farid (critique), fut un autre moment fort de la soirée qui a suscité beaucoup d’émotions et d’applaudissements.
A la fin de la cérémonie, l’équipe du film « ECRIRE SUR LA NEIGE » du palestinien Rashid MASHARWI (Amr Waked, Ghassan Massoud, Ramzi MAQDISI, Areen Omari et Yumna Marwan), a été invité sur scène. Le réalisateur palestinien qui a indiqué que ce film a été tourné en Tunisie (à Tabarka) grâce à des équipes professionnelles tunisiennes, a souligné que cette œuvre est le fruit d’un partenariat arabe-arabe. Le film, qui a été projeté ensuite, est un huis-clos qui se déroule en une nuit où cinq Palestiniens sont piégés dans un petit appartement pendant la guerre sur la Bande de Gaza. Il restitue les divisions politiques et sociales entre eux, l'intolérance religieuse et le manque d'acceptation de l'autre en dépit de la différence, autant de facteurs qui vont au-delà de leur solidarité et affaiblissent leur résistance contre l'occupation israélienne.
Les JCC, se poursuivront ainsi au grand bonheur des cinéphiles, tout au long de neuf jours à raison de 60 films par jours. Etant un festival du sud et plus particulièrement, un festival des trois continents à savoir l’Afrique, l’Asie et l’Amérique Latine, sans oublier bien sûr sa dimension méditerranéenne, ont opté cette année pour l’invitation des pays et des cinémas en tant qu’invités d’honneurs. A cet effet, l’Algérie sera invité d’honneur en tant que représentant des pays arabes, l’Afrique du Sud pour l’Afrique sub-saharienne, la Corée du sud comme représentant de l’Asie et l’Argentine pour l’Amérique Latine, étant donné le foisonnement des œuvres et la dynamique culturelle que connaissent ces pays.

Conférence de presse des JCC


  Tunis le 19 octobre 2017  
M.Nejib Ayed directeur général des Journées Cinématographiques de Carthage a dévoilé, lors d’une conférence de presse, tenue ce matin, à Tunis, et à laquelle étaient présents les ambassadeurs des pays invités d’honneur (Algérie, Argentine, Corée du Sud et Afrique du Sud), les grandes lignes de la 28è édition.

Le directeur des JCC qui a affirmé sa volonté de renouer avec les principes fondateurs de cette manifestation, a souligné que les JCC forment indéniablement, l’évènement cinématographique le plus ancien et le plus couru en Afrique et dans le monde arabe. En outre, il a indiqué que les JCC retrouveront leur logo d’origine, leur format habituel et leurs lieux de prédilection. C’est pourquoi cette session sera celle de la réhabilitation de toute la signification et la portée de l'esprit fondateur de ce festival, et ce à travers une édition qui s’inscrit totalement dans la vision des pionniers, mais qui est aussi résolument tournée vers l’avenir. Pour Mr Nejib Ayed, cette édition qui coïncide avec le 51eme anniversaire, revêt une importance particulière car elle sera marquée par un retour plus accentué au cinéma africain et au cinéma arabe qui forment les socles identitaires des JCC, depuis leur création. « C’est que les JCC se sont construites dans une logique militante et tournées vers le Sud. Même si ces dernières années, cette empreinte était moins marquée », a-t-il fait remarquer.

« Notre objectif est donc de redonner à ce festival son éclat, de lui restituer sa gloire et de se fixer la qualité comme label tout en scrutant les horizons à partir du legs acquis, au fil des cinq décennies de création et en regard de son histoire prestigieuse et son passé glorieux », a-t-il expliqué. Il s’agit donc de promouvoir un cinéma d’expression africaine et arabe reflétant les réalités culturelles et sociales des pays concernés, et le faire connaître à l’échelle locale et internationale en renforçant les compétitions, en rétablissant la compétition des films documentaires, en doublant les prix, en multipliant les focus sur les expériences innovantes.

Parmi les nouveautés de cette édition, il y a lieu de signaler le nombre important de films tunisiens participants, la réouverture pour l’occasion des jcc la salle de cinéma Africa (fermée depuis six ans), le retour des festivités à l’Avenue Bourguiba, étant donnée que l’ouverture se fera au Colisée, la reine des salles et que la clôture se déroulera au Théâtre Municipal de la ville de Tunis. En effet, l’avenue Bourguiba sera le cœur du festival cette année. « Nous avons voulu épurer le festival des fioritures, des paillettes et du bling-bling, car la qualité d’un festival se mesure par le niveau des œuvres en compétition, par la nature des invités, ainsi que par la dynamique qu’il crée », a-t-il enchainé.

Mais cela ne remet pas en question le principe du tapis rouge qui sera plus imposant ni la dimension glamour. Le directeur des JCC a par ailleurs indiqué que la décentralisation de la manifestation épousera un nouveau format plus pérenne et qui prendra forme à travers l’organisation de festivals de cinéma régionaux à Menzel Bourguiba, à Kairouan, à Monastir et à Djerba.

Evoquant le budget consacré à cette édition et qui s’élève à trois millions de dinars, le directeur des JCC a tenu à expliquer que la participation des établissements publics ne se limitera pas au seul apport financier mais à un partenariat solide et participatif et ce à travers des prestations qui seront bénéfiques à toutes les parties, et notamment le partenariat technologique.

Dans le même sillage, la directrice du Centre National du Cinéma (Cnci), Mme Chiraz Laatiri, a mis en exergue le rôle joué par le Cnci dans la facilitation de la mission des organisateurs des JCC, indiquant à cet effet que les équipes du centre se sont mobilisées pour baliser la voie du succès à cette édition.
Pour sa part, la Déléguée Générale des JCC, Mme Lamia Belkaied Guiga, a mis l’accent sur les films de la 28ème session des JCC et qui reflètent la vie dynamique du cinéma africain et arabe ; un cinéma porteur d’un nouveau souffle, concurrentiel de n’importe quels produits venus d'ailleurs. Elle a indiqué que la sélection a été guidée par la qualité artistique et technique et par la reconnaissance internationale, sans conteste, des professionnels qui les ont produit ce qui leur a valu d’être couronnés dans les plus grands festivals.

Elle a affirmé que les JCC depuis leur création, donnent également à voir à de nombreux films parfois exclus des écrans d'ailleurs, et qui auront l’occasion comme d’habitude de se confronter au public des JCC, un public averti, cinéphile et exigeant. Ces films viennent du Maghreb, du Proche Orient, d’Afrique subsaharienne, francophone, anglophone et lusophone. « La sélection officielle de la session 2017, se veut à l’image de ce festival des plus anciens, et miroir de ses cinématographies originales. Elle a souligné que les JCC accueillent également cette année et avec fierté, une sélection venue d’Algérie, d’Afrique du Sud, d’Amérique Latine, d’Asie et d’autres cinématographies du monde. « Fictions ou documentaires, longs ou courts métrages, peu importe la forme ou le genre, les films proposés au public évoquent des thématiques actuelles telles que la migration, l’injustice et l’intégration et sont porteurs de messages d’amour, de paix et de tolérance » a-t-elle ajouté.

Prenant la parole, le député à l’Assemblée des Représentants du Peuple, Ali Bennour, a mis en relief l’importance de l’action politique dans la mobilisation de nouvelles ressources au profit des JCC, une manifestation importante pour l’image du pays. Enfin, Mr Hichem Belkhamsa, responsable du pôle communication 2017, a présenté à l’auditoire la stratégie de communication des JCC avec une projection en avant première des spots qui seront diffusés en boucle sur les chaines télé et les autres supports médiatiques ainsi que les diverses facilitations aux médias en l’occurrence du centre de presse qui leur sera réservé.

Invitation


La direction des Journées Cinématographiques de Carthage a le plaisir de vous convier à la conférence de presse de la 28ème édition des JCC qui se tiendra le   19 octobre 2017, à 10h,     à l’hôtel Africa, Avenue Habib Bourguiba, à Tunis.

La direction des JCC rappelle, par la même occasion, aux journalistes chargés de la couverture de la 28ème édition, que le dernier délai des inscriptions pour les accréditations presse est fixé au   22 octobre 2017 à minuit,     et cela, exclusivement sur le site www.jcctunisie.org.