CNCI
JCC 2023

Jurys

Jury longs et courts métrages de fiction

Mahamat Saleh Haroun

Mahamat Saleh Haroun

( Tchad) - Président du Jury

Né au Tchad, Mahamat-Saleh Haroun a réalisé sept longs métrages dont « Lingui les liens sacrés » sélectionné en compétition officielle du Festival de Cannes 2021. Plusieurs de ses oeuvres ont été primées. En 2010, son film « Un homme qui crie » a remporté de nombreuses distinctions dont le Prix du Jury au Festival de Cannes et l’Etalon d’argent au FESPACO 2011. Son long-métrage « Darrat » a eu le prix spécial du jury à la Mostra de Venise en 2006 et l’Etalon de bronze au FESPACO 2007. Son documentaire « Hissein Habré, une tragédie tchadienne » a été retenu dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2015 et a décroché le Grand Prix au Festival des Droits de l’Homme à la Haye ainsi que le Prix Ciné Droit Libre à Ouagadougou. Sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2013, son film « Grigris » a remporté le prix Vulcain de la Meilleure Photo. Son film « Abouna » présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2002, a raflé de nombreuses distinctions dont le Grand Prix du Festival du Kérala en Inde et le Prix de la meilleure photo au Fespaco 2003. Son long-métrage « Bye Bye Africa » retenu dans la sélection officielle de la Mostra de Venise 1999 a obtenu le prix du meilleur premier film Cinemavvenire. Reconnu pour l’ensemble de son œuvre, Mahamat-Saleh Haroun s’est vu décerner le prix Robert Bresson par la Mostra de Venise, la médaille Federico Fellini de l’Unesco ainsi que le prix Humanidade du Festival de Sao Paulo au Brésil. Mahamat-Saleh Haroun est aussi l’auteur de deux romans publiés chez Gallimard : « les culs-reptiles » (2022) et « Djibril ou les ombres portées » (2017).

Ibrahim Al-Ariss

Ibrahim Al-Ariss

( Liban - France)

Critique de cinéma, spécialiste en histoire culturelle et traducteur, Ibrahim Al Aris, de double nationalité (libanaise et française) a exercé entre 1960 et 1970 entre autres dans le secteur du cinéma libanais et turc. Il a étudié ensuite la réalisation au Centre expérimental de Rome (1970), avant de se rendre à Londres, où il rejoint le British Film Institute pour étudier la critique cinématographique et le scénario (1971-1972). En 1972, il retourne à Beyrouth pour travailler dans la presse en tant que critique de cinéma avant de fonder entre 1979 et 1985, deux revues mensuelles «Al-Masira» et «Al-Maqasid» dont il est le rédacteur en chef. Ibrahim Al Aris a traduit du français, de l'anglais et de l'italien près d’une cinquantaine de livres sur la philosophie, l'économie, le cinéma et le journalisme pour des auteurs tels que Hannah Arendt, Edgar Morin, Alain Touraine, Rosa Luxemburg, Henri Agel et d'autres. En tant qu’auteur, Ibrahim Al Aris a écrit une soixantaine d'ouvrages sur le cinéma, la pensée et l'histoire culturelle, dont « Le cinéma et la société dans le monde arabe » (deux volumes publiés, le troisième est sous presse),«Le patrimoine de l'homme» (en 12 volumes), «Image et Réalité»,«Figures de la Renaissance». Il a reçu des distinctions à Dubai (Press Column Award du Press Club Dubaï), à Malmö en Suède, à Mascate, au Festival du film d'El Gouna (Cinema Cultural Achievement Award) et au Festival de Cannes. Ses écrits ont été traduits dans plusieurs langues. Il a également participé en tant que conférencier dans plusieurs séminaires ou en tant que président de jury dans de nombreux festivals à travers le monde.

Erige Sehiri

Erige Sehiri

( Tunis - France)

Erige Sehiri est une réalisatrice, scénariste et productrice franco-tunisienne. Après une licence en administration des affaires, elle intègre une radio montréalaise comme chargée de projet et se forme en réalisation documentaire. Son premier long-métrage documentaire «La voie normale», présenté en première mondiale à «Visions du Réel» 2018, obtient la mention du Jury à «CINEMED» et le Prix du public au Festival «Filmer le Travail» en 2019, à Poitiers. En 2021, elle écrit, tourne et produit son premier long métrage de fiction, « Sous les figues » (2022). Lauréat du Tanit d’argent aux JCC 2022 et primé dans de nombreux festivals en remportant notamment le Bayard d'or au Festival international du Film francophone de Namur, « Sous les figues », dont la Première Mondiale a lieu à Cannes (Quinzaine des Réalisateurs 2022), a été présélectionné pour représenter la Tunisie aux Oscars 2023.

Rula Nasseur

Rula Nasseur

( Jordanie)

Rula Nasser est une productrice jordanienne indépendante, fondatrice de la société de production «The Imaginarium Films ». A ses débuts, elle a travaillé dans des programmes de la BBC et de Discovery Channel au Moyen - Orient avant de rejoindre The Royal Film Commission de Jordanie en 2005 destinée au soutien des cinéastes. «The Imaginarium Films» a produit de nombreux films qui ont été primés à l’échelle nationale et internationale. Ses derniers films produits sont «The Alleys» de Bassel Ghandour, présenté en première au Festival international du film de Locarno en 2021, «The Holy spider» (Les Nuits de Mashhad) d’Ali Abassi retenu en compétition officielle au festival de Cannes 2022 et "Inshallah a Boy" d’Amjad Al Rasheed présenté en première à la Semaine de la critique au Festival de Cannes 2023. Ce film représente le cinéma jordanien dans la sélection officielle des 96èmes Oscars en 2024.

Eliane Umuhire

Eliane Umuhire

( Rwanda)

Eliane Umuhire est une actrice rwandaise installée en France. Elle a fait ses premiers pas dans le cinéma dans le rôle principal dans le film polonais « Les oiseaux chantent à Kigali » pour lequel elle a remporté plusieurs prix de la meilleure actrice dans de nombreux festivals internationaux de cinéma Eliane Umuhire a commencé à se produire avec deux grandes compagnies théâtrales à Kigali et s'est produite dans divers festivals, théâtres et événements nationaux au Rwanda et dans le monde. Elle s'est formée avec le metteur en scène tunisien feu Ezzedine Ganoun au centre arabo-africain de formation et de recherche théâtrale du théâtre El-Hamra. Au cinéma, elle a joué le rôle principal dans le film hollywoodien "Trees of peace" d’Alanna Brown (2021) qui a remporté plusieurs prix. Elle a joué le second rôle dans le long-métrage "Neptune Frost" de Saul Williams et Anisiag Uzeyman, présenté en première mondiale à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2021.

Pedro Pimenta

Pedro Pimenta

( Mozambique)

Pedro Pimenta a commencé sa carrière en 1977 à l'Institut national du cinéma du Mozambique. Depuis, il a été producteur, coproducteur et producteur exécutif sur de nombreux courts et longs métrages documentaires et fictions dans son pays, ainsi que dans de nombreux autres pays africains. Entre 1997 et 2003, il dirige le projet de formation en cinéma et vidéo de l'UNESCO pour l'Afrique australe à Harare au Zimbabwe. Dans le cadre de ses fonctions, il a créé et dirigé plusieurs programmes de formation dans la région. Jusqu'en 2005, il était membre du Comité des Prix du Fonds Prince Claus des Pays-Bas. Il a créé en 2006 et dirigé le festival du documentaire DOCKANEMA au Mozambique. Il a été membre du jury de nombreux festivals internationaux. Il a également dirigé le festival international du film de Durban en Afrique du Sud jusqu'en 2016. Depuis 2016, il est mentor au Ouaga Film Lab, une initiative qui soutient et accompagne de jeunes cinéastes du continent dans le développement de projets cinématographiques et offre des consultations en production sur des projets divers de films africains. En 2018, il est nommé membre de l'Académie des Oscars.

Mahen Bonetti

Mahen Bonetti

( Sierra Léone)

Mahen Bonetti est née en Sierra Léone. Elle est consultante en cinéma/médias et ancienne rédactrice en chef. Elle est la fondatrice et directrice exécutive du « New York African Film Festival ». Elle organise et facilite toute la programmation de l’AFF. Mahen Bonetti a pris part à des panels organisés par le Festival panafricain du film et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), du département des affaires culturelles de la ville de New York, du Conseil des arts de New York, et de plusieurs universités américaines, etc. Nommée Chevalier des Arts et des Lettres en France, elle est également membre de l'AMPAS (Academy of Motion Picture Arts and Sciences).

 

Jurys

Jury longs et courts métrages documentaires

Dora Bouchoucha

Dora Bouchoucha

( Tunisie) - Présidente

Dora Bouchoucha est une productrice et une figure majeure du paysage cinématographique tant en Tunisie qu’à l’international. Elle est réputée pour son soutien au cinéma d’auteur et pour son engagement dans la promotion et la défense du cinéma africain. Avec la société de production Nomadis Image qu’elle a fondée, ainsi que son atelier Sud-Ecriture, elle a contribué à l’accompagnement des jeunes cinéastes émergents d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Elle a produit de nombreux films tunisiens et internationaux qui ont été sélectionnés dans de prestigieux festivals pour ne citer que les films «Sabrya» d'Abderrahmane Sissako (moyen métrage sélectionné à la Mostra de Venise), «Barakat» de Jamila Sahraoui (primé lors de la 20ème édition du Festival FESPACO de Ouagadougou), “Inhebbek Hedi” (Prix du Meilleur Premier film et Ours d’Argent du meilleur comédien à la Berlinale 2016) etc. En 1992, elle a crée l’Atelier des Projets, puis Takmil en 2014 au sein des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), qu’elle préside en 2008, 2010 et 2014. Dora Bouchoucha a été membre et présidente de jury de nombreux festivals. En 2017, elle fait partie du Jury international de la Berlinale, en 2020 membre du Jury Première Œuvre à la Mostra de Venise et présidente du Jury du FESPACO en 2023. Elle a rejoint en 2018 l’Académie des Oscars. En 2023, elle a été choisie comme marraine de la 15ème édition de la «Fabrique des cinémas du monde» au Festival de Cannes.

Amal Ramsis

Amal Ramsis

( Egypte)

Amal Ramsis est une cinéaste égypto-espagnole. Elle a étudié le cinéma à «Séptima Aras» à Madrid. Elle est la fondatrice du Festival International du film de femmes du Caire, de la Caravane «Entre femmes cinéastes», le premier programme itinérant annuel de films de femmes dans le monde arabe. Depuis 2007, elle dirige le cycle international d'ateliers pour femmes « Correspondance entre femmes » ainsi que les ateliers de création documentaire en Egypte depuis 2019. Ses films «Only Dreams» (2005), «Forbidden» (2011), «The Trace of the Butterfly» (2015) et «You Come From Far Away » (2018) ont obtenu plusieurs prix internationaux et ont été projetés dans de nombreux festivals. Son film documentaire "You come From Far Away" a remporté le Tanit d'Argent dans la catégorie des longs métrages documentaires aux JCC 2018.

Mohamed Said Ouma

Mohamed Said Ouma

( Comores)

Mohamed Said Ouma est un cinéaste, programmateur culturel et directeur exécutif de «DocA Documentary Africa. Il est également engagé dans le projet «The African Heritage Project», un programme de restauration de cinquante films africains d'importance historique, culturelle et artistique. De 2004 à 2015, il a été assistant à la programmation du Festival International du film d'Afrique et des Iles dans la ville Le Port à l'Ile de la Réunion. Son dernier film, «Red Card» a été présenté en avant-première à l'IDFA 2020.

Alireza Khatami

Alireza Khatami

( Iran)

Alireza Khatami est scénariste et cinéaste iranien. Il a débuté sa carrière en 2000 en tant qu’assistant de plusieurs grands réalisateurs iraniens, dont Asghar Farhadi. Il a ensuite étudié les effets spéciaux en Malaisie, puis un master en production au Savannah College of Art & Design. Son court métrage «Focal Point » (2009) qui a fait partie de la sélection officielle du Festival de Clermont Ferrand, a obtenu le Prix du Meilleur Court Métrage du Festival Vidéo de San Gio. Ses films explorent des thèmes de la mémoire, du traumatisme et de l’identité sur fond d’humour noir. Il est connu notamment pour son film «Les versets de l’oubli» (2017) dont le projet de scénario. Le dernier long-métrage «Terrestrial Verses» ou «Chroniques de Téhéran qu'il a co-réalisé avec l’iranien Ali Asgari a été présenté à la section «Un certain regard» au Festival de Cannes 2023.

Oumar Sall

Oumar Sall

( Sénégal)

Oumar Sall est un producteur de cinéma et audiovisuel sénégalais. Il est le fondateur et dirigeant de la société de production Cinekap Group et Up Courts-Métrages, qui constitue l’un des points d’ancrage du renouveau du cinéma au Sénégal et déploie ses activités sur plusieurs continents. Passionné de cinéma et formé à l’Institut national de l’audiovisuel (INA) en France, il est le premier producteur sénégalais à avoir été sélectionné au Festival de Cannes. De par son expérience et son palmarès, tous les nouveaux talents lui font confiance. Son école pour scénaristes et réalisateurs, Up Courts-Métrages a fait naître de nombreux talents et a mis sur le marché plusieurs courts métrages à succès. Parmi ses productions et co-productions, figurent des longs métrages primés à travers le monde : « Tey » ( Aujourd’hui) d’Alain Gomis , Premier Etalon d’or du Sénégal au FESPACO 2013 , « Félicité » d’Alain Gomis , Grand Prix du jury à la Berlinale 2017, Deuxième Etalon d’or du Sénégal au FESPACO 2017, shortlisté aux Oscars 2018, « Atlantique » de Mati Diop, Grand Prix du Festival de Cannes 2019, shortlisté aux Oscars 2020. A son actif également plusieurs courts métrages primés dans de grands festivals : France, Allemagne, Italie, Corée du Sud, Burkina Faso, Canada, USA.

 

Jurys

Jury Carthage Ciné-Promesses

Abd ASSALEM el HAJ

Abd ASSALEM el HAJ

( Jordanie) - Président

Abedalsalam Al-Haj est un écrivain et cinéaste jordanien. Il a travaillé sur plusieurs films documentaires et fictions qui ont été présentés dans de nombreux festivals de cinéma internationaux. Il a obtenu un magistère en arts cinématographiques notamment en réalisation. Il a participé au développement des méthodes d’enseignement et à l’industrie des films. Il a soutenu la société civile et les universités en Jordanie chargées de l’enseignement du cinéma. Il a commencé son parcours académique dans les arts cinématographiques en tant qu’enseignant dans de prestigieuses universités en Jordanie. Depuis 2012, il a été chargé au sein de la Commission royale du film de Jordanie (RFC) de superviser les programmes d’enseignement visant à soutenir les industriels de films jordaniens et les résidents qui opèrent ou ambitionnent de travailler dans ce secteur. Il a également largement contribué à la création et à la gestion de huit centres cinématographiques un peu partout en Jordanie. Abedalsalam Al-Haj a également géré la direction des laboratoires cinématographiques régionaux et locaux, des initiatives qui ont consolidé davantage le système d’organisation du cinéma en Jordanie.

Alassane Diago

Alassane Diago

( Sénégal)

Alassane Diago est un cinéaste sénégalais. Il participe au tournage de plusieurs films dont “Lili et le baobab” (2004), et suit une formation en audiovisuel au Média Center de Dakar en 2007 pour devenir technicien audiovisuel polyvalent. “Les Larmes de l'émigration” (2010), son premier long métrage documentaire en tant qu'auteur-réalisateur, remporte le Prix du meilleur documentaire, Prix Casa Africa au Tarifa African Film Festival (Espagne) et le Prix du meilleur documentaire au Festival international du Film Francophone de Namur (Belgique). Il réalise en 2018 son second long métrage documentaire “Rencontrer mon père”.

Yasmine Dhoukar

Yasmine Dhoukar

( Tunisie)

Yasmine Dhoukar est directrice de production cinéma. Elle a collaboré à plusieurs films dont “ Beb Jdid” (2016), “Barzakh” (2017) et “Streams” (2021). Elle est la cofondatrice de la société de production Clandestino.

 

Jurys

Union Générale Tunisienne du travail

Ahmed Amine Ben Saad

Ahmed Amine Ben Saad

( Tunisie)

Comédien et acteur de cinéma et de télévision. Diplômé de l’ISAD, il s’inscrit vite dans l’activisme culturel et syndical. En 2015, il met en scène sa pièce de théâtre « Tounes ». Actuellement, il est en train de finaliser le scénario de son film.

Chadia Khedhir

Chadia Khedhir

( Tunisie)

Rédactrice en chef à la Télévision Tunisienne, productrice et présentatrice de programmes culturels. Titulaire d’un Master en gestion culturelle de l’Université Dauphine-Paris à Tunis et d’un Master professionnel dans la direction des entreprises culturelles.

Chahine Berriche

Chahine Berriche

( Tunisie)

Diplômé de l’ISAMM, il s’inscrit très jeune dans l’activisme social. Il a été le responsable de la restauration des archives cinématographiques. Il l’auteur de trois courts métrages dont « Tamourthiw Azro » qui s’intéresse à la mémoire amazigh.

 

Jurys

Jury Horizons du Cinéma Tunisien

Amer Chargui

Amer Chargui

( Maroc)

Un grand passionné des arts visuels, il s'est lancé dans la photographie et dans la réalisation de films documentaires avant de se tourner vers la critique en publiant des articles, des travaux de recherche. Il a également participé à la rédaction d'œuvres collectives dédiées au cinéma. Il a dirigé le festival cinématographique universitaire qu'il a fondé en 2003. « Les murmures des cimes » est son deuxième film. Il a remporté le prix de la critique cinématographique en Afrique pour l’année 2020, organisé par l’Agence panafricaine de l’ingénierie culturelle.

Olivier Barlet

Olivier Barlet

( France)

Olivier Barlet est journaliste, écrivain et critique de cinéma français. Il a publié de nombreuses traductions de livres portant sur l'Afrique ou d'auteurs africains, et écrit divers ouvrages. Membre du Syndicat français de la critique de cinéma. Il a dirigé aux Éditions L'Harmattan la collection Images plurielles où il a publié "Les Cinémas d'Afrique noire : le regard en question" (Prix Art et Essai 1997 du Centre national de la Cinématographie, traduit en anglais, allemand et italien) et "Les Cinémas d'Afrique des années 2000 - perspectives critiques" (2012). Il a été de 1997 à 2004 rédacteur-en-chef de la revue Africultures. Il a animé de nombreux ateliers pratiques de critique de cinéma en Afrique

Souad Ben Slimen

Souad Ben Slimen

( Tunisie)

Souad Ben Slimane est journaliste et critique de cinéma au quotidien «La Presse de Tunisie ». Depuis son plus jeune âge, elle consacre ses loisirs au théâtre en tant qu’auteur et comédienne. Sa première apparition sur le grand écran, elle la doit à Nouri Bouzid dans son premier film L'homme de cendres». Découvrant les métiers de cinéma de plus près, elle choisit celui qui se rapproche le plus de ses compétences : le raconteur d’histoires. Après avoir suivi une formation en matière d’écriture de scénario à la FEMIS elle devient scénariste et script doctor. Un master spécialisé consacré au processus perçu comme invisible de la création lui permet également de diriger des ateliers de développement de la créativité avec des artistes de tous genres.