Les Journées Cinématographiques de Carthage annoncent la composition des jurys de sa 36ème session
Les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) dévoilent la composition des différents jurys de sa 36ème session, réunissant un panel exceptionnel de cinéastes, de critiques, d’artistes et d’universitaires du monde arabe, d'Afrique et d'ailleurs. Fidèle à son engagement de longue date envers l'excellence artistique et le dialogue interculturel, les jurys de cette année incarnent à la fois l'héritage et l'avenir du cinéma mondial.
Les Journées Cinématographiques de Carthage annoncent la composition des jurys de sa 36ème session :
Les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) dévoilent la composition des différents jurys de sa 36ème session, réunissant un panel exceptionnel de cinéastes, de critiques, d’artistes et d’universitaires du monde arabe, d'Afrique et d'ailleurs. Fidèle à son engagement de longue date envers l'excellence artistique et le dialogue interculturel, les jurys de cette année incarnent à la fois l'héritage et l'avenir du cinéma mondial.
La réalisatrice palestinienne, Najwa Najjar, reconnue pour des films tels que « Les Yeux d'un voleur » et « Entre ciel et terre », qui explorent les thèmes de l'identité, de la mémoire et du coût an niveau humain dans les conflits, et ce, à travers des récits profondément émouvants, préside le jury de la compétition des Longs-métrages de fiction qui sont au nombre de 14. Elle est accompagnée de Jean-Michel Frodon, Français, l'un des critiques de cinéma les plus influents de sa génération et ancien rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma, dont l'œuvre continue d'alimenter les débats contemporains sur le cinéma et la société. Le jury est complété par la cinéaste suisse-rwandaise Kantarama Gahigiri, dont les films explorent le déracinement, l'hybridité et les enjeux politiques de l'appartenance ; le réalisateur tunisien Lotfi Achour, reconnu pour son approche interdisciplinaire du cinéma et du théâtre ; et le cinéaste algérien Lotfi Bouchouchi, dont les œuvres puissantes examinent les résonances persistantes de l'histoire coloniale et de la mémoire nationale. Ensemble, ils représentent ainsi un large éventail de visions artistiques, unis par une passion commune pour l'innovation cinématographique.
Le jury de la compétition de Longs-métrages Documentaires (12 films) est présidé par la célèbre cinéaste tunisienne Raja Amari, dont les films, audacieux, se trouvent centrés sur les personnages – parmi lesquels « Satin Rouge » et « Foreign Body » – explorent les liens entre transformation personnelle et contraintes sociales. Elle est accompagnée du documentariste sénégalais, Alassane Diago, dont le cinéma intimiste et patient a apporté une nouvelle profondeur émotionnelle au récit documentaire africain ; de la cinéaste libanaise, Eliane Raheb, reconnue internationalement pour ses explorations incisives de la mémoire, du traumatisme et de la complexité politique ; et de la productrice et programmatrice de festivals française, Laura Nikolov, dont le travail soutient les nouveaux talents du documentaire à travers le monde, et l'artiste visuelle tunisienne Nadia Kaabi-Linke, dont la pratique multidisciplinaire apporte un regard neuf sur la forme cinématographique et les enjeux politiques de la représentation.
Nouveauté pour cette édition : les catégories Court et Ciné-Promesse fusionnent en une seule compétition dédiée aux cinéastes émergents, avec 12 œuvres. Le jury unifié est présidé par le cinéaste et universitaire irakien, Hikmat Al-Beedhani, dont le double rôle de praticien et de chercheur a marqué des générations d'étudiants en cinéma arabe. Il est accompagné du critique sénégalais, Bassirou Niang, spécialiste des cultures cinématographiques africaines ; du réalisateur libanais et fondateur du festival, Elias Khlat, fervent défenseur du cinéma indépendant ; de la réalisatrice d'animation tunisienne, Nadia Rais, reconnue pour son œuvre politiquement audacieuse et visuellement singulière ; et de la cinéaste soudanaise, Sara Suliman, incarnant le dynamisme créatif du nouveau cinéma soudanais.
Le jury de la compétition des Courts-métrages qui rassemble 16 films, est présidé par la célèbre scénariste et romancière égyptienne, Mariam Naoum, dont l'écriture engagée a enrichi le cinéma et la télévision arabes d'une nouvelle profondeur et d'une grande complexité. Elle est rejointe par le cinéaste et figure culturelle tunisienne, Ibrahim Letaief, et le critique et universitaire burkinabé, Salam Zampaligré, tous deux forts d'une expérience de plusieurs décennies dans le soutien et la documentation des mouvements cinématographiques africains et arabes.
Grâce à ces prestigieux jurys des différentes compétitions qui totalisent 54 films, la 36ème session des Journées Cinématographiques de Carthage réaffirme son rôle de pont culturel et de plateforme pour les voix artistiques audacieuses. Chaque membre du jury apporte une perspective propre, garantissant ainsi lors de cette édition la pérennité de la tradition du Festival consistant à promouvoir des films qui interpellent, interrogent et éclairent l'expérience humaine.