Cinéma Espagnol

Cette année, les Journées Cinématographiques de Carthage ouvrent un espace dédié au cinéma espagnol, un cinéma façonné par la mémoire et par les liens silencieux qui unissent les êtres.
À travers cette sélection, nous découvrons une Espagne multiple :
celle des villages où le temps s’attarde,
celle des familles qui se réinventent autour d’une maison devenue trop lourde,
celle des territoires traversés par les fractures sociales,
celle enfin où l’intime devient un lieu de résistance.
Dans Morlaix de Jaime Rosales, le silence devient un langage qui révèle l’invisible et l’intranquillité du quotidien.
Avec Romería, Carla Simón poursuit son exploration délicate de la mémoire et des racines, où l’héritage se transmet dans les gestes et les regards.
La Casa d’Alex Montoya interroge ce que l’on garde, ce que l’on laisse, et ce que les maisons disent de nous.
Dans El 47, Marcel Barrena tisse un récit où le réel social s’impose comme matière vivante, urgente, profondément humaine.
Enfin, Deaf d’Era Libertad bouleverse nos certitudes en révélant une autre manière d’écouter le monde.
Le regard sur le cinéma espagnol que Les JCC proposent est un voyage vibrant, à travers un cinéma qui illumine l’humain au cœur de ses fragilités