ELLES ET EUX

Dorra Bouchoucha, la nouvelle coqueluche des médias


  • Leïla Menchari, l'art et la manière
  • Yasmina Khadra : Derrière le prénom, un homme..
  • Frédéric Mitterrand Parmi nous
  • Chahine, Sembène, Attia : Un trio et le devoir de mémoire
Lors de la conférence de presse des JCC 2008, Dorra Bouchoucha a été tout simplement impressionnante. D'une disponibilité exemplaire,

elle a répondu spontanément et avec chaleur aux journalistes présents. Elle a également présenté une brillante synthèse de la présente session des Journées cinématographiques de Carthage.

Mais ce qui a le plus épaté les presque 200 journalistes présents, c'est le fait qu'elle s'est avérée d'un abord facile et forte d'un sens de la répartie qui conjugue humour et à-propos.

Dorra Bouchoucha a véritablement séduit. Mieux, après les deux heures qu'aura duré la conférence de presse, elle s'est prêtée, avec le sourire et une réelle patience, aux caméras et micros des médias audiovisuels. La « séance photos » aura duré une autre heure !

Bravo à la nouvelle directrice des JCC en attendant le coup d'envoi d'une session qui s'annonce brillante.

Leïla Menchari, l'art et la manière

Elle sera la vedette incontestable de « la » soirée « people » du festival. Tunisienne, Leïla Menchari a su conquérir Paris et devenir emblématique de la griffe Hermès, pour ne citer qu'une des lignes de sa biographie.

Personnage attachant, toujours liée à son pays natal, Menchari revient souvent en Tunisie où Hammamet est sa destination de prédilection.

Le film que Jeanne Moreau consacre à la Tunisienne la plus présente dans la mode parisienne fera l'objet d'une soirée spéciale. Avec tapis rouge s'il vous plaît !

De nombreux invités feront le déplacement de Paris pour participer à cette soirée qui s'annonce « glamour et paillettes » !

Yasmina Khadra : Derrière le prénom, un homme...

Grande surprise dans les milieux cinématographiques qui ne sont pas nécessairement versés dans le monde littéraire. En effet, Yasmina Khadra, comme ne l'indique pas son prénom, est un homme !

Si les littéraires le savaient tous, ce ne fut pas toujours le cas pour les cinéphiles qui, parfois, tombaient des nues.

Yasmina Khadra sera à Tunis pour présider le jury des Journées cinématographiques de Carthage et aussi pour présenter ses œuvres littéraires.

Auteur réputé, Yasmina Khadra parlera à la librairie Clairefontaine de son dernier livre « Ce que le jour doit à la nuit » paru aux éditions Julliard.

De son vrai nom, Mohamed Moulessehoul a été révélé au grand public par son ouvrage « Morituri ». Depuis, il est traduit en 33 langues et connaît un succès indéniable.

Khadra aura la lourde tâche de visionner et évaluer les films en compétition officielle des JCC 2008. Il sera pour cela l'un des hommes clés de cette session du festival. Qu'attendons-nous pour découvrir ses incontournables tels « L'attentat » ou « Les sirènes de Bagdad » ?

Un des musts des JCC 2008.

Frédéric Mitterrand Parmi nous

Ami fidèle de la Tunisie, Frédéric Mitterrand sera l'animateur de l'une des soirées spéciales des JCC 2008. Connu pour ses œuvres littéraires et cinématographiques, Frédéric Mitterrand fut découvert par le public tunisien sur l'antenne de France 2.

Depuis, c'est une histoire d'amour qui dure et se renouvelle. Le nouveau locataire de la villa Médicis reviendra une nouvelle fois en Tunisie qui est sa seconde patrie.

Cette fois-ci, il montera sur les planches du théâtre municipal pour présenter un film très particulier signé de la réalisatrice Josée Dayan. Dans ce film, Jeanne Moreau dresse le portrait de Leïla Menchari avec enthousiasme.

Avec sa touche particulière et ses mots toujours choisis, Fredo, pour les intimes, revient aussi à ses premières amours. On a tendance à l'oublier mais Mitterrand fut dans les années 70 l'un des principaux animateurs de la scène de l'art à Paris avec ses deux salles de cinéma que nul n'a oubliées.

Bienvenu parmi nous et une question : A quand une présence dans l'un des jurys des JCC ?

Chahine, Sembène, Attia : Un trio et le devoir de mémoire

Les Journées cinématographiques de Carthage ont toujours rendu des hommages chaleureux aux compagnons de cette manifestation qui a vu le jour en 1966.

Cette année, les hommages saluent la mémoire de deux cinéastes et d'un producteur essentiels dans l'histoire du cinéma arabe et africain.

Car Sembène Ousmane, Youssef Chahine et Ahmed Bahaeddine Attia ont marqué de leur empreinte les années antérieures. Sembène est celui qui a remporté le premier Tanit d'or du festival et lui a, surtout, donné sa légitimité africaine. Chahine a été pour sa part le catalyseur du festival et lui a octroyé dimension et envergure arabe et aura internationale.

Enfin, Ahmed Attia a non seulement dirigé le festival mais également révélé au monde les meilleurs talents du cinéma tunisien.

L'hommage qui est rendu à ces trois ténors a été coordonné par Férid Boughedir qui, de plus, leur consacre un film qui sera présenté en ouverture des JCC. Il s'agit d'un court métrage documentaire qui salue la mémoire des trois hommes qui nous ont quittés mais dont l'empreinte demeure bien présente.