Hommage à Abbas Kiarostami

Abbas Kiarostami est un inventeur de formes cinématographiques. Il est une Figure majeure du cinéma de la fin du 20e et du début du 21e siècle. Le cinéaste iranien Abbas Kiarostami, décédé à l'âge de 76 ans, joue avec les différents niveaux de réalité pour en dévoiler toute la poésie et la complexité.
Ses univers vacillent entre l’enfance et une relecture du réel. Travaillant sur « l’image mentale » ses récits simples dans leurs structures, complexes dans leurs formes, sont la marque d’un cinéaste singulier qui fictionalise la vie pour la transcender dans une forme poétique.
Akira Kurosawa a dit à son propos : «Quand Satyajit Ray est décédé, j'ai été très déprimé. Mais après avoir vu les films de Kiarostami, j'ai remercié Dieu de nous avoir donné exactement la bonne personne pour prendre sa place».

Biographie Abbas Kiarostami

Abbas Kiarostami est né le 22 juin 1940 à Téhéran est décédé, cette année 2016, à l'âge de 76 ans. Après des études aux Beaux Arts, il réalise en 1971 son premier court-métrage, Le Pain et la Rue. Avec Le Passager, en 1974, il s'affirme comme un pionnier du « cinéma réaliste ». Le Rapport, en 1977, a pour thème le suicide. Après après la révolution de 1979, il se voit confier la direction de l'Institut de cinéma Kanun, créé sous le Shah, mais qui s'est perpétué sous le nouveau régime. En 1987 il réalise Où est la maison de mon ami, qui le fait connaitre sur le plan international. A partir de 1990, il s'impose, mondialement, avec sa trilogie Koker, surtout le premier Et la vie continue. Ses films du genre « Réalisme noir », associent la fable, le document et la beauté plastique. Le cinéaste réussit une carrière internationale en réalisant plusieurs documentaires et longs métrages fictions, l’un avec Juliette Binoche et l’autre au Japon avec Rin Takanashi.