Présentation
La critique cinématographique à l’ère des réseaux sociaux : Opportunités et défis est un Colloque organisé par la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique en collaboration avec les JCC les 9 et 10 novembre 2017 à l'Hotel Africa. Participeront à ce colloque les critiques de cinéma et les experts des réseaux sociaux de la Tunisie, du Caméroun, de la diaspora, du Maroc et du Sénégal qui vont débattre autour des thèmes suivants:
- Réseaux sociaux : processus, avantages et écueils
- Visibilité des cinémas africains, outils et stratégies des médias sociaux
- Gestion de la critique sur les réseaux sociaux
- cinéma numérique : opportunités et défis pour la critique
Programme
1ère séance 10h – 13h
- Allocutions du Directeur des JCC et du Président de la FACC
Thèmes à débattre :
- Réseaux sociaux : processus, avantages et écueils
- Visibilité des cinémas africains, outils et stratégies des médias sociaux
Modérateur : Khalil Demmoun (Maroc)
Intervenants : Baba Diop (Sénégal) , Claire Diao (France) et Pélagie Ng’onana (Caméroun)
2ème séance 15h – 18h
Thèmes à débattre :
- Gestion de la critique sur les réseaux sociaux
- cinéma numérique : opportunités et défis pour la critique
Modérateur : Baba Diop (Sénégal)
Intervenants : Kamal Ben Ouanes (Tunisie), Thierno Ibrahima Dia (France), et Hammadi Gueroum (Maroc)
Présentation des intervenants
Kamel Ben Ouanes
Ancien cinéaste amateur et cinéphile depuis les années soixante-dix, Kamel Ben Ouanès enseigne à l'Université de Carthage.
Il est l'auteur de plusieurs articles sur le cinéma et a été le président de l'Association tunisienne pour la promotion de la critique cinématographique (ATPCC) jusqu'en mai 2008. Il a été membre du jury Films documentaires africains du FESPACO 2009 et membre du bureau de la FACC.
Thierno Ibrahima Dia
Chercheur sénégalais en Arts et Critique de cinéma. Il enseigne le cinéma à l’Université Bordeaux Montaigne, France et à l'Université de Niamey, Niger. Ses recherches portent sur Djibril DIOP Mambéty, Friedrich Dürrenmatt, les sociétés postcoloniales. Rédacteur en chef d'Africiné Magazine (www.africine.org, Dakar). Responsable éditorial d'Images Francophones (OIF, Paris), il était Coordinateur Cinéma au 3ème Festival Mondial des Arts Nègres de Dakar (FESMAN 2010). Il a été responsable du ciné-club mensuel Ciné Palabres (2003-2011), organisé par l'association Cinéma Africain Promotion et la Mairie de Bordeaux, à la Bibliothèque municipale de Bordeaux Mériadeck. Il vient de publier Arts, négritude et métamorphorses identitaires (codirecteur, avec Daniela Ricci & Thomas Louis Cepitelli), Ed. L'Harmattan, décembre 2016. Il est membre du Comité National de la Laïcité (Ligue de l'Enseignement, Paris)
Pélagie Ng’onana
Journaliste et critique de cinéma camerounaise, Pélagie NG’ONANA est l’ancienne présidente de CINEPRESS (Association camerounaise des journalistes critiques de cinéma), elle est actuellement trésorière générale de la FACC. Rédactrice au mensuel culturel Mosaïques, elle collabore également avec des revues et site Internet dédiés au cinéma (www.africine.org, www.images francophones.org) et a pris part à des jurys dans divers festivals. Administratrice des pages Facebook, la journaliste travaille actuellement à la mise en place d’un blog dédié aux chroniques cinématographiques.
Claire Diao
Journaliste et critique de cinéma franco-burkinabè, Claire Diao est à l'initiative du programme itinérant de courts-métrages Quartiers Lointains, co-fondatrice de la revue panafricaine de cinéma AWOTELE et gérante de la société de distribution Sudu Connexion. Son essai Double Vague, le nouveau souffle du cinéma français a été publié aux éditions Au Diable Vauvert en mai 2017.
Hammadi Gueroum
Enseignant à l’Université Ben Msik de Casablanca et à Doha film Institute du Qatar, Hammadi Gueroum est le fondateur du Festival du cinéma et droits de l’homme de Casablanca, ainsi que celui du Festival du cinéma et éducation. Président du Centre marocain de l’éducation à l’image, il a encadré plusieurs ateliers sur l’analyse filmique et l’écriture du scénario. Il est membre fondateur de l’Association Marocaine des Critiques de Cinéma et Directeur artistique du Festival du Cinéma d’Auteur de Rabat.
Baba Diop
Il est journaliste, critique de cinéma.Il enseigne le journaliste actuellement à l'ISSIC (Dakar) et à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) dans le cadre du Master de réalisation documentaire, après avoir enseigné à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.Ancien Président de l'Association Sénégalais des Critiques de Cinéma (ASCC) en 2008, Baba Diop a été élu président de la Fédération Africaine de la Critique Cinématographique Jusqu’en 2015. Fondateur Ecrans d'Afrique
Présentation
A l'occasion des JCC 2017, et pour sa première manifestation officielle, la Mutuelle des artistes se présente aux cinéastes tunisiens, arabes et africains en organisant un double évènement de sensibilisation à la nécessaire solidarité entre artistes, producteurs et pouvoirs publics. Née après des années de lutte associative, la Mutuelle des Artistes Tunisiens, s'associe à La Cinémathèque Tunisienne, L'ARFT, l'ACTI et le syndicat des techniciens pour:* Une Rencontre - débat sur la situation sociale des artistes en Tunisie
Genre: Documentaire fiction
Titre di film : Les coopérants
Durée : 110 min
Année de production : 1983
Pays : Cameroun
Réalisateur : Arthur Si Bita
Synopsis :
Imaginez abandonner votre confort pour redécouvrir la simplicité et l’essence véritable de la vie en communauté. C’est l’aventure dans laquelle se sont lancés sept étudiants. En effet, le temps des grandes vacances, ils ont délaissé le confort de leur vie moderne pour découvrir la vie au sein d’un petit village dans la forêt. Redécouvrant ainsi les vraies valeurs sociales et les enjeux auxquels font face nos pays. «LES COOPERANTS » rassemble les bonnes idées politiques de l'époque : lutte contre le tribalisme, la promotion du service civique national de participation au développement et du développement auto-centré.
Biographie :
Né en 1948 à San Melina, il est diplômé en lettres modernes et théâtre. Enseignant et critique de cinéma, il a signé le premier gros budget du cinéma camerounais avec LES COOPERANTS (environ 155 millions FCFA soit plus de 200 000 euros). Le film fût un succès. il a reçu le Tanit de Bronze aux JCC 1984 et le prix de la meilleurs musique pour le compositeur gabonais Pierre Akendengué au FESPACO 1985.
En Novembre 2016, il a reçu la médaille de Chevalier de l’ordre de la valeur décerné par le ministre des Arts et de la culture, Narcisse Mouelle Kombi, quatre jours avant sa mort survenue le samedi 12 novembre 2016, après un malaise lors du Festival national des arts et de la culture (FESNAC), à Yaoundé.
Intervenants :
Mounir Baaziz: Président du bureau constitutif de la mutuelle
Majid Jellouli: Réalisateur, homme de théâtre et universitaire
Mohamed Challouf: Réalisateur
Cheikh Oumar Sissoko: Secrétaire général de la FEPACI
Félicité Wouassi: Actrice et comédienne camerounaise
En présence de :
Hichem Ben Ammar: Directeur de la Cinémathèque Tunisienne, avec des cinéastes africains et arabes parmi les invités du festival.
Programme :
10H00 - 10H15: Allocution de Mounir Baaziz: Présentation de la Mutuelle des Artistes Tunisiens.
10H15 - 10H45: Allocution de Cheikh Omar Sissoko: La FEPACI et le statut des Cinéastes/artistes en Afrique.
10H45 -11H15: Allocution de Mme Félicité Wouassi: Hommage au statut d’artiste en Afrique.
11H30 - 12H00: Allocution de Abdelmajid Jellouli: Etre artiste en Afrique : L’exemple tunisien.
12H00 - 12H20: Allocution de Mohamed Challouf: Vivre et mourir pour son Art en Afrique.
12H20 - 13H30: Débat.
Présentation
La conférence sur « Le rôle des Commissions de Films dans le développement des tournages cinématographiques » est l’occasion d’honorer le Centre Euro-méditerranéen de Coproduction qui regroupe le collectif des Commissions de Films Méditerranéennes récemment créé lors du 70ème Festival de Cannes en Mai 2017 et dont la Tunisie est membre fondateur, Ainsi que de dialoguer sur des thématiques variées autour de l’industrie du Cinéma.
Programme de la journée
9h : Mot de bienvenue
9h10 : 1ère intervention : Maximisation des mécanismes de facilitation des tournages
9h45 : 2ème intervention : Rôle des commissions de films dans la promotion d’un pays ou d’une région comme lieu de tournage
11h : Pause café
11h15 : 3ème intervention : Expérience de la mise en place de législations pour l’encouragement et la facilitation des tournages
12h : 4ème intervention : L’espace Méditerranéen : Un espace idéal pour développer les coproductions.
Chacune des quatre thématique fera l’objet d’une présentation par un expert pendant dix minutes (10), suivi d’un panel de trois experts et un modérateur qui débattront d’une des thématiques pendant vingt minutes (20), puis une session de questions/réponses avec le public pendant quinze minutes (15).
12h45 : Déjeuner
14h – 15h30 : Tables rondes en groupes restreints autour des quatre thématiques pendant une heure trente suivies de recommandations.
Présentation
Nov. 2017 – SouthMed WiA est un projet cofinancé par l'Union Européenne dans le cadre du programme régional MedFilm. SouthMed WiA vise à soutenir l'égalité des genres dans le secteur audiovisuel dans sept pays sud-méditerranéens : l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Palestine et la Tunisie.
Lancé le 1er février 2017 pour une période de trente mois, SouthMedWiA - “Vers une plus grande égalité entre les sexes :
promouvoir le rôle et l’image des femmes dans le secteur audiovisuel du sud de la Méditerranée” est mis en œuvre par un consortium dirigé par Interarts en Espagne en partenariat avec l'Ecole Supérieure d'Audiovisuel et de Cinéma (ESAC) en Tunisie, la CUMEDIAE en Belgique, la Conférence Permanente des Opérateurs Audiovisuels Méditerranéens (COPEAM) en Italie, Screen Institute Beirut (SIB) au Liban.
Du 5 au 9 novembre 2017, le premier événement de Smed WiA aura lieu en Tunisie, en partenariat avec les Journées Cinématographiques de Carthage. Cet évènement vise à sensibiliser sur la représentation et présence des femmes dans l’audiovisuel ainsi que à renforcer les capacités des femmes professionnelles du secteur des pays cible. Ce sera aussi une occasion pour annoncer les quatre projets qui bénéficieront des sous-subventions selon une somme globale de 340 000 € allouée par SouthMed WiA.
Communiqué de presse « Mille et un films »
Communiqué de presse CADC CNCI
Communiqué de presse JIDC2017
Point de presse
Présentation
Les industries digitale et créatives, dont les médias, la culture et les services numériques, représentent une opportunité pour la Tunisie, qui a toutes les chances de se positionner dans ce créneau à forte valeur ajoutée et qui pourrait absorber un grand nombre de diplômés de supérieur et de freelancers Tunisiens. Ces derniers sont reconnus par leur talents et leurs compétences tant sur le plan créatif que sur le plan technologique.
Durant ces deux journées thématiques dédiées à « Les Industries créatives, digitales en Tunisie : Attentes et opportunités », nous mettons l’accent sur l’industrie du jeu vidéo qui émerge partout dans le monde et qui rapporte un revenu mondial de près de 100 milliards d’euros. De surcroît, un constat confirme que la Tunisie regorge de jeunes Tunisiens motivés, créatifs et compétents qui ont amorcé des expériences réussies dans le secteur du jeux vidéo.
De ce fait, en parallèle à l’industrie cinématographique, le CNCI est désormais responsable d’étudier le positionnement de l’industrie du jeu vidéo en Tunisie dans l’objectif d’offrir plus d’encadrement aux producteurs par un accompagnement managérial, technologique et financier. Les modèles d’affaire d’une telle industrie s’avèrent différents et doivent également s’adapter à plusieurs changements, tels que la dématérialisation ou le piratage, sans oublier l’évolution incessante des technologies digitales.
Le CNCI en collaboration avec ses différents partenaires et les associations agissant dans le secteur du jeu vidéo, du transmédia et de l’animation 3D, s’attèle ainsi à étudier les opportunités et répondre aux différentes attentes des acteurs dudit secteur.
Des professionnels et des universitaires confirmés se réunissent pendant ces deux journées pour témoigner de leurs expériences et débattre autour des questions clés posées par les jeunes freelancers et les investisseurs.
Programme
Projet National
Chef du projet : Moncef Dhouib
Le projet « 1001 films » consiste à fonder des ateliers dans les établissements scolaires à travers tout le pays afin d’initier les enfants aux règles élémentaires du cinéma et de l’image.
Avec la révolution numérique nous pouvons affirmer que nous vivons à l’époque de l’image. En plus de la parole et de l’écrit l’image s’impose comme un nouveau langage universel.
Il est donc nécessaire d’initier nos enfants dès leur jeune âge à ce nouveau langage, véritable outil de notre temps.
Apporter cette formation au plus grand nombre à travers le pays, permettre aux enfants de réaliser 1001 exercices cinématographiques documentaires a pour but de faciliter l’accès de tous à la culture et aux arts.