L’atelier Takmil, finition en arabe, initié, en 2014, par la direction des Journées Cinématographiques de Carthage en est à sa quatrième édition.
Takmil soutient des projets de films africains et arabes en phase de post-¬‐ production. Du 6 au 8 Novembre 2017, après visionnage des huit copies de travail sélectionnées, chaque cinéaste, accompagné(e) par son/sa producteur(ice) aura l’occasion de défendre son film, en phase de post production, au cours d’une discussion avec les membres d’un jury international. Cette année, Takmil accueillera huit cinéastes provenant d’Algérie, du Liban, du Maroc, de Palestine, du Rwanda, de Syrie et de Tunisie.
Quatre fictions et quatre documentaires, huit œuvres singulières fortement ancrées dans un réel souvent violent dont ils/elles tentent de saisir, malgré tout, la magie.
Le soir du 8 novembre, le jury attribuera des bourses d’aide à la finition aux films les plus prometteurs. Six bourses en numéraire et en travaux sont offertes par : L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’International Media Support (IMS), le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNC), le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI). Par ailleurs, SILVERWAY PARIS, laboratoire de Post production Image et Son et Agence de création, offre des travaux de post production. Enfin, HAKKA Distribution offre une bourse pour la diffusion et la promotion d’un film africain ou arabe en Tunisie.
Nous sommes honorés d’annoncer que cette année, quatre films ayant fait partie de la sélection de Takmil, sont en compétition officielle de la 28éme édition des Journées Cinématographiques de Carthage : A feeling greater than love de Mary Jirmanus Saba (Takmil 2015), Wallay de Berni Goldblat, La belle et la Meute de Kaouther Ben Hania et Vent du nord de Walid Mattar (Takmil 2016).

Azza Chaabouni