Communiqués


 

Master class Jean-Michel Frodon

La Master class des Journées Cinématographiques de Carthage est un des espaces de réflexion et d’échange sur le cinéma qu'offre le festival à chaque édition. Pour cette année les JCC 2019(Session Nejib Ayed) accueille le critique, historien et enseignant universitaire Jean-Michel Frodon pour une “Leçon de cinéma “ donnée ce matin du vendredi 1 novembre, à la salle de Théâtre des Jeunes Créateurs, à la cité de la culture à Tunis. Cette master, une section du Carthage Pro a réuni des professionnels du septième art, des cinéphiles, des cinéastes et des étudiants de cinéma et a été modérée par l’académicien, et conseiller artistique des Journées Cinématographiques de Carthage Tarek Ben Chaabene . Le thème de cette rencontre a porté sur les nouveaux enjeux du cinéma face aux défis que lui posent à mondialisation et l’innovation numérique et les nouvelles technologies.

Jean-Michel Frodon a fait un bref retour sur un siècle d'histoire du cinéma et sur son évolution accélérée au cours des dernières décennies s'interrogeant sur la place qu'occupe l'art cinématographique dans le nouveau rapport au monde instauré par le numérique et la globalisation.

Pour l'historien, le cinéma a vu sa place contestée par d'autres formes audiovisuelles et se trouve désormais à une place d’art minoritaire. Jean-Michel Frodon affirme que cet art est dans une situation critique face à un développement effréné du numérique et la mondialisation en expansion.

L’historien a émis plusieurs pistes de réflexion débattus avec le public présent autour de la nécessité de redéfinir la place du septième art, ses fonctions et son statut face à un état des lieux qui tend à globaliser « uniformiser les imaginaires. L’auteur de ”d’Horizon cinéma” a décrit cette situation comme une nouvelle crise qui doit appeler un mouvement de résistance de la part des cinéastes, des critiques et des cinéphiles en intégrant le cinéma dans un processus de construction de son propre avenir et des générations de cinéphiles à venir.

Jean-Michel Frodon est un journaliste français, critique, enseignant et historien du cinéma.

Il est journaliste et critique de cinéma à l’hebdomadaire Le Point et Le Monde où il est responsable de la rubrique cinéma. En n 2003, il devient directeur de la rédaction des Cahiers du cinéma jusqu'en 2009.

En 2014, il est nommé vice-président de la Commission d’aide aux Cinémas du monde qui dépend du CNC et de l’Institut français. Il collabore à de nombreuses revues de cinéma et intervient en conférencier régulièrement dans des établissements universitaires comme à Science Po ou l'Université de St Andrews en Ecosse.Il est membre du Conseil scientifique de La FEMIS depuis 2017.

Il est le créateur et l'animateur de l’association l’Exception, un groupe de réflexion sur le cinéma.

Il a publié une vingtaine d’ouvrages dont : La Projection nationale, Hou Hsiao-hsien, Horizon cinéma, Le Monde de Jia Zhang-ke,Crisnée, Yellow Now , Treize Ozu…

Cette Master Class est dans la ligne tracée par feu Nejib Ayed de multiplier les foyers de réflexion sur un cinéma en pleine mutation face à un monde qui change et elle a été dédiée à sa mémoire, comme chacune des sections de cette édition des JCC 2019 (Session NéjiB Ayed).


 

SÉLECTION OFFICIELLE HORS COMPÉTITION

La « SÉLECTION OFFICIELLE HORS COMPÉTITION » des Journées Cinématographiques de Carthage est une section met en lumière chaque année des films africains et arabes de production récentes pour valoriser ces oeuvres et révéler les talents du cinéma du sud dans toute sa diversité Pour cette édition des JCC 2019 ib Ayed la section HORS COMPÉTITION met en avant le cinéma arabe, maghrébin et tunisien.“Avant qu'il ne soit trop tard” premier long-métrage de fiction du jeune réalisateur tunisien Majdi Lakhdar, est l’unique film tunisien de cette sélection officielle hors compétition des JCC 2019 et sera projeté en première mondiale durant une,« séances spéciale » .Le film, raconte l’histoire d'Ali, qui vit avec sa famille dans maison en ruine et qui risque l'effondrement . Lui, consacre ses jours à creuser sous la maison pour chercher un trésor supposé s'y cacher...

Mais, la maison qui abrite la famille s'effondre, et Ali se retrouve face à sa réalité, et à la famille qu’il a oublié d’aimer et de sauvegarder. Entre illusion et dure réalité, il devra faire face, « avant qu il ne soit trop tard »à ses vrais problèmes et à sa famille.

Le seul documentaire de cette sélection est Into Studio Masr ,premier long métrage documentaire de la réalisatrice égyptienne Mona Assaad réalisé et produit en 2019. Il retrace le combat d'un groupe jeune cinéphile qui décident en 2000 de racheter et moderniser les mythiques “Studio Masr” temple du cinéma égyptien mis en ventre en 2000. Retour sur une aventure qui a duré 15 ans .Un film riche en histoire et en passion pour le cinéma.

Les égaré de Said Khallaf (Maroc-2019) est un film qui raconte à travers l'histoire de Mourad, plusieurs aspects de la société marocaine actuelle : injustice sociale, inégalité de la répartition des richesses. Mourad victime d’un accident se trouve démuni et sa “masculinité “ tout comme son pouvoir est remis en question…Le film “when we are Born “ de Tamer Ezzat.

(Égypte 2019) est une fiction composée de trois histoires parallèles, ou dans chacune le personnage principal se trouve face à des difficultés subies et non consenties. Chacun face à son propre défi et sa propre histoire mais tous unis par cet “empêchement” social et culturel... Les histoires se croisent en chansons qui expriment la bataille interne de chacune, et celle de tous pour se libérer et exister.


 

Regards sur le film tunisien

Les Journées cinématographiques de Carthage consacrent une place importantes naturelle au cinéma Tunisien .Elles en sont la plus belle vitrine et proposent chaque année le meilleur de la production nationale.

La section “Regards sur le film tunisien” est une section parallèle qui propose pour l'édition JCC 2019 (session Néjib Ayed) 9 films tunisiens longs et courts métrage de fictions et documentaires de production récente (2018-2019).

Fataria premier long- métrage de Walid Tayaa “Fataria”, met en lumière avec un humour grinçant une époque contrastée celle du règne de Ben Ali à son apogée 2004,dans un Tunis sous extrême tension, et la veille de l'organisation d’un Sommet Arabe où 4 personnages se débattent avec la vie malgré la censure, malgré la dictature policière et la dichotomie ambiante.

“130 YEARS OF ALAWISTS” de MOHAMED JAMEL NEFZI (2019) est un documentaire qui retrace l'histoire de l'éducation en Tunisie à traver l ‘histoire du lycée Alaoui fondé en 1884 et l'un des plus anciens établissements scolaires modernes en Tunisie. Pendant longtemps ce lycée considéré comme l’un des fleurons de l’enseignement tunisien avec une tradition d’excellence qui a fait de Tunis un centre d’enseignement national et régional...mais les choses ont changé depuis.

“L’homme qui est devenu musée”, premier long-documentaire du réalisateur plasticien Marwen Trabelsi “ raconte l’histoire de” Aly Issa” artiste solitaire collectionneur et de son univers muséal. Plongée dans un univers extraordinaire d’ un personnage hors norme obsédé par la collection d’objet au point de développer un rapport particulier aux objets, considérant chacune comme une pièce d’art qu'il ajoute à sa collection pour devenir lui même un musée.

Le trésor argentique" de Mounir Baaziz. est un long métrage documentaire produit en 2018 qui retrace la vie et l'œuvre de Béchir Manoubi reporter et photographe sportif tunisien à travers des interviews et des témoignages de proches ,Le réalisateur trace le portrait de Béchir Manoubi, figure emblématique de la photographie en Tunisie, en se posant la question sur la trace qu’ il a laissé et le legs d’une incroyable collection de photos. Un voyage dans le temps et dans la mémoire argentique tunisienne.

Le documentaire intitulé “Non/Oui” de Mahmoud Jemni(2019) aborde la question du racisme ,un mal latent dans la société tunisienne à travers le quotidien d’une jeune femme noire originaire de Gabès qui rentre en Tunisie en 2011 pour “servir son pays” mais se trouve confrontée à des pratiques discriminatoires et racistes.

Parmi cette sélection “Regards sur le Film Tunisien ”on compte 4 courts métrages de fiction.

Bariza de Slim Zahra- Slown(2019) raconte l'histoire d'une jeune femme qui vit une double vie, serveuse dans un café le jour, et prostituée la nuit. Une vie pleine de chagrin et d’illusions perdues.

Split" de Ghassen Mejri ( 2018) est le portrait d'une déchéance, d’un homme qui se retrouve seul, après une expérience de vie douloureuse à l'issue de laquelle il est agent municipal. Tout en nettoyant les rues de Tunis ,il se questionne sur le sens de sa vie.

Fatoum de Mohamed Ali Nahdi est court métrage de fiction qui raconte l ‘histoire de Nejib, un trentenaire, artiste peintre, qui vit avec sa femme et son fils unique dans la maison familiale dans un quartier populaire de la médina de Tunis. Totalement absorbé par ses toile et sa peinture ,il a pour habitude de s’absenter de longues périodes dans son atelier. Mais de retour chez lui après quelques jours d'absence, une surprise l'attend…

Et enfin La première à gauche de Wajdi Jhimi,raconte le quotidien de Jalel un jeune homme perdu qui passe ses journées dans son quartier avec au fond de lui une cassure, inguérissable.


 

Communique de presse

Cher(e)s collègues,

Nous avons l'honneur de vous informer que la cérémonie de remise des prix de CHABAKA & TAKMIL aura lieu aujourd'hui mercredi 30 octobre à 19:00 h à l'hôtel Africa à la salle Mont Kenya (5ème étage).

On se fera un plaisir de vous accueillir .


 

Ouverture du “Focus Nigéria”

Le” Focus Nigéria», section parallèle dédiée au cinéma du Niger, a été lancée hier soir lundi 28 octobre 2019 à la salle Africa. Cette section des Journées Cinématographiques de Carthage 2019,(session Nejib Ayed) a choisi de rendre hommage au cinéma nigérian à travers une sélection de neuf films et en présence de deux cinéastes invités 'Abba Makama avec son film « Green White Green » et C. J. Fiery Obasi venu avec son court métrage Hello, Rain et son long métrage « Ojuju ».

Le 31 octobre sera projeté le film "Oloture" en première mondiale au 4ème art à 18h dans le cadre de la section "Focus Nigeria".

La cérémonie d’ouverture du Focus Nigeria s’est déroulée en présence d’un public de cinéphile, journalistes, et passionnés ou curieux de ce cinéma en plein essor Nollywood avec en film d’ouverture « Mokalik » (Mechanic) du réalisateur Kunle Afolayann.

Khalil Salem qui dirige le Focus Nigeria, s’est félicité de ce grand retour du cinéma nigérian sur les écrans Tunisiens après une longue absence. Il a ajouté que le Focus Nigeria est une occasion pour que le public découvre ou redécouvre le cinéma nigérian, qui occupe le deuxième rang mondial des industries cinématographique.

La sélection de focus Nigeria se compose de neuf films, courts et longs métrages parmi lesquels: « Ezra » de Newton Aduaka, Green White Green d'Abba Makama, « Octobre 1 » et « Mokalik » de Kunle Afolayan, « Ojuju « et « Hello Rain » de C. J. Fiery Obasi « The Delivery Boy » d'Adekunle Adejuyigbe, « Taxi Driver: Oko Ashewo » de Daniel Emeke Oriahi, et ,« Òlòtūré » de Kenneth Gyang.


 

Ouverture des journées Cinématographiques de Carthage (Session Nejib Ayed) dans les régions

Le coup d'envoi des Journées Cinématographiques de Carthage dans les régions JCC2019 dans les régions) a été donné hier le lundi 28 octobre 2019 à Bizerte.

Le lancement a eu lieu à la maison de la culture Cheikh Edriss à Bizerte en présence des responsables régionaux, du représentant de Mr. Ministre des Affaires Culturelles, l'acteur tunisien Ali Bannour, ainsi que des médias régionaux et nationaux, de plusieurs artistes cinéastes, et cinéphiles venus soutenir cette manifestation.

Après une promenade festive en ville où des performances d'art de rue ont accueilli les visiteurs, c’est à la maison de la culture Cheikh Edriss que les JCC2019ا (Session Nejib Ayed) dans les régions ont été lancées. Au programme de la soirée, un spectacle monté par de jeunes artistes de la région alliant danse musique et théâtre.

À l'occasion les visiteurs ont pu découvrir, une exposition d’une importante collection d’affiches de films liées à la ville, à son histoire et à ses enfants cinéastes intitulée « Le cinéma à Bizerte...Bizerte au cinéma». Les visiteurs ont également reçu en cadeau, des statuettes en argile, à l'effigie de “Tanit” emblème du festival et spécialement confectionnées par des potières de Sejnan, une région du gouvernorat de Bizerte.

Enfin, place aux films et pour lancer officiellement cette édition des JCC 2019 dans les régions à Bizerte, le dernier long métrage de la réalisatrice Tunisienne Fatma Riahi « L’absence »a été projeté devant une salle comble de cinéphiles bizertins. La projection, en présence de l’équipe du film, a donné suite à un débat entre le public, la réalisatrices, des journalistes et plusieurs invités du monde du cinéma.

La réalisatrice Fatma Riahi, émue de l'accueil chaleureux et du succès de cette première projection a exprimé sa joie d’être à Bizerte, une ville peuplée de souvenirs d’enfance et pour laquelle elle garde une belle nostalgie.


 

Focus Liban

Parmi les manifestations du Focus consacré au cinéma libanais, s'est tenu ce matin du lundi 28 octobre 2019 une conférence au Centre médias des JCC, à la Maison de la Culture Maghrébine Ibn Khoudoun autour du thème conférence « Cinéma Libanais : Etat des lieux et perspectives ». En présence des journalistes et des médias le panel a réuni Mr Radhouane Ayadi,(qui supervise la section focus Liban) Le réalisateur historien du cinéma Hady Zaccak et Mme Maya de Freige, directrice de La Fondation Liban Cinéma.

Dans son intervention Mr Zaccak est revenu sur l'histoire du cinéma libanais et les principales étapes de son évolution depuis ses origines à ce jour. Hady Zaccak a brièvement exposé les mutations profondes, les différentes écoles, l'influence de l'histoire libanaise et les aspirations de ce cinéma en pleine ébullition, ainsi que l'empreinte de certains réalisateurs libanais leur rayonnement régional et international.

Dans son allocution Mme Maya de Freige, a présenté la Fondation Liban Cinéma, qu’elle dirige depuis 2011 et expliqué le rôle prépondérant et efficient que joue cette institution dans le secteur audiovisuel et cinématographique Libanais .En effet cette institution est un intermédiaire, facilitateur entre les producteurs indépendants et les organismes publics nationaux . La Fondation Liban Cinéma joue un rôle essentiel et soutient développement de l'industrie cinématographique libanaise en facilitant l'accès des artistes aux fonds libanais à la production des films. Par ailleurs Maya De Freige a insisté sur l'importance de la coopération cinématographique libano-tunisienne, en matière de coproduction. Elle a évoqué le lancement prochain d’une plateforme »The Arab Film Platform (AFP) initiée par le Arab cinematographic centers of the Arab Film Institutes Commission (AFIC) rassemblerant les CNC des pays arabes et permettant de développer et de soutenir la production cinématographique de la région et en encourageant les coproductions et les collaborations artistiques des pays arabes.

Le lancement du “Focus Liban” a eu lieu hier dimanche 27 octobre au Cinéma l’Africa, en présence de son excellence Bassem Nomani, l’Ambassadeur du Liban et Mr Mohamed Zinelabidine Ministre des affaires culturelles avec la projection du film “1982 & The rifle, The jackal, The wolf, and the boy, de Walid Moenes “.

Peu avant c’est le musicien libanais « Ramy Khalifa », qui a donné un concert en plein air, sur une scène dressée à l Avenue Habib Bourguiba. Sur un magnifique piano a queue recouvert du drapeau libanais le soliste a joué « Tribute to Beyrouth » des morceaux en hommage au « Liban debout », avec en fond de scène, des images du Liban à travers ses différents films et différentes époques. Le pianiste que le public tunisien connait pour l’avoir découvert dans les concerts de Marcel Khalifa » son père et grand chanteur libanais.

Ce premier focus que les journées cinématographiques de Carthage consacrent au cinéma libanais est l'occasion d’un large rétrospective à travers une sélection de 16 films (10 longs-métrages et 6 courts-métrages)

Selon Hady Zaccak cette sélection reflète le cinéma libanais qui est resté longtemps habité par la guerre civile et le déchirement social et culturel de Liban, en passant par des périodes de nécessaire déni et résilience pour la reconstruction. Durant ce focus le public pourra découvrir ou redécouvrir les longs métrages « West Beyrouth à l’abri les enfants » de Ziad Doueiri, « Caramel »de Nadine Labaki, Good Morning de Bahij Hojeij; « Il était une fois, Beyrouth, histoire d’une Star » de Jocelyne Saab, « Kafr Kassem « de Borhane Alaouié; « L'Ombre de la ville » de Jean Khalil Chamoun, « Little Wars » de Maroun Baghdadi, « Quand Maryam S’est dévoilée » d'Assad Fouladkar et « Terra Incognita » de Ghassan Salhab. Les six courts-métrages de ce Focus Liban sont The Rifle, The Jackal, The Wolf And The Boy de Oualid Mouaness Wavs 98 de Ély Dagher, Mabrouk de Cynthia Sawma Tachwich de Fayrouz Sarhal « Last Days of The Man of Tomorrow » de Fadi Baki et , « Sous les soutanes » de Michel Zarazir.

Une vraie plongée dans l'histoire et le cinéma libanais vif et en ébullition comme l'éternelle terre du cèdre.


 

Lancement de la première édition du “Carthage Digital”

La première édition du programme « Carthage Digital »a été lancée le dimanche 27 octobre 2019 à la cité de la culture à Tunis. Chiraz Latiri, directrice générale du centre national du cinéma et de l'image CNCI a inauguré cette primo -édition, en se félicitant de « voir tous les acteurs, réalisateurs, producteurs, passionnés de ce domaine réunis au sein de ce nouvel espace pour échanger et enrichir les débats ».

Elle a rappelé que la création de cette section était un défi relevé par le CNCI et dont l'élaboration a commencé depuis 2017 afin de promouvoir ce domaine riche en potentiel pour le cinéma et les jeux vidéo. La directrice générale du CNCI a insisté sur l'importance du “Créativ Digital Lab” créé au CNCI pour promouvoir et soutenir les projets basés sur les techniques numériques, ainsi que du Gaming Lab qui accueille et aide à développer les start-up dans le domaine des jeux vidéos. Elle a ajouté que cette première édition du “Carthage Digital “ nouvelle section de “Carthage Pro” est le signe d’une évolution dans les idées et les mentalités des professionnels du domaine .En effets les techniques numériques représentent de nouvelles façons de faire du cinéma qui aident à le développer par les techniques de digitalisations sans nuire aux fondamentaux du cinéma classique.

De son côté Néjib Belkadhi, jeune réalisateur Tunisien a réfuté l'idée reçue, stipulant que les effets spéciaux visuels (VFX), nuisent à la qualité cinématographique d’une œuvre, en sacrifiant le réalisme et la touche du réalisateur. Il a affirmé que la force d’un film réside dans l'idée et l'histoire de départ et que celles-ci peuvent au contraire bénéficier de l’apport des effets spéciaux qui sont intégrés à l'écriture et la dramaturgie. Il a ajouté que la vision du réalisateur, sa narration et ses choix artistiques sont la bases e VFX ne sont là qu’en support à l’histoire. Néjib Belkadhi y voit au contraire un domaine de créativité et de développement qui ouvre au cinéma de nouvelles possibilités et territoires à explorer. Il a ajouté que ce genre de films aiderait même à attirer un nouveau public, plus large et plus curieux pour un cinéma de qualité.


 

L’hommage à Néjib Ayed

Rares sont les cérémonies où se mêlent avec autant de force la douleur de la perte à la douceur du souvenir. Mais c ‘est ainsi que s’est déroulée la cérémonie officielle d’hommage à Feu Néjib Ayed organisée ce matin,dimanche 27 octobre à la salle Omar Khelifi à la Cité de la Culture à Tunis.

En présence du Ministre des affaires culturelles,Mr.Mohamed Zinelabidine, de la famille de feu Nejib ayed ,de ses amis, collaborateurs,ainsi que de nombreux artistes a ,cinéastes et journalistes,les intervenants ont tour à tour pris x la parole pour rendre hommage à de L homme ,de l'intellectuel engagé du père ,et du compagnon qu'il a été .Parmi les présents, le réalisateur Férid Boughedir ,la comédienne Leila Toubel,le comédien Ali Bannour et le réalisateur Hamadi Arafa.

Le premier hommage fut musical ,avec un morceau composé en mémoire de feu Néjib Ayed par son ami de longue date le soliste belge "Christian Lacroix". Tandis qu 'au piano s'écoulait la musique "d'une promenade avec un ami" les photos de feu Néjib Ayed défilait sur l' écrans géants de la salle Omar khelifi.

Pour présenter cette cérémonie d'hommage Raja Farhat a commencé par rappeler l'empreinte de Néjib Ayed et son action depuis les années 70 en faveur des ciné clubs.Le défunt militait pour implanter ses espaces de libertés et de réflexion partout en Tunisie et particulièrement dans les régions les plus défavorisées. “ A une époque où les opinions et les gestes étaient surveillés ,Nejib Ayed militait pour que vivre ces temples de la pensée libre et progressiste” Déclare Raja Farhat avant de céder la place aux différents témoignages en hommage à Nejib Ayed.

La première à prendre la parole était Fatma Mansour ,amie proche de la famille qui a dédié un poème d’éloge funèbre à son ami disparu.

Feryel Kallela, scénariste tunisienne,venue du Canada spécialement pour rendre hommage au maître et guide à la vie comme en cinéma qui l'a toujours encouragé et cru en elle depuis ses débuts,comme il l'avait fait avec beaucoup de jeunes talents.

“J'admirais son élégance, je collais à son ombre et le suivais partout. Je voulais tout apprendre de lui” avec ces mots émus ,Mohamed Amine Boukhriss a exprimé la douleur d’avoir perdu un ami et un mentor. Il a évoqué la foi qu'avait Nejib Ayed dans les jeunes talents et sa capacité de les découvrir. Néjib ayed lui a notamment permis de réaliser War Reporter(2013), une aventure cinématographique que le producteur a soutenu et produit malgré la prise de risque.

Le producteur tunisien Habib Attia fils de feu Baha Eddine Attia très ému a pour sa part déclaré “ en le perdant, j'ai perdu mon père une deuxième fois. Feu Baha Eddine Attia,producteur tunisien et ami de Néjib Attia est décédé quelques années auparavant. Le réalisateur Hamadi Arafa a relaté le parcours commun qu'il a eu avec feu Néjib Ayed.Tous deux ont réalisé et produits de nombreuses fictions et feuilletons pour la télévision nationale tunisienne,comme “Al Douar” El Nass Hekaya” et “Warda”. Il a évoqué les qualités humaines et professionnelles de Néjib Ayed ,son respect pour ses équipes, ses collaborateurs,sa ponctualité, et son sérieux…

Madame Chiraz Latiri a exprimé sa profonde tristesse de perdre un ami proche ,en plus de l 'homme de culture et de cinéma avec qui elle a travaillé et collaboré durant des années.Le ministre des affaires culturelles a pris la parole pour évoquer l’empreinte qu’a laissé Nejib Ayed dans la vie culturelle nationale,et le vide laissé par son départ,en incitant les artistes et les cinéastes à poursuivre l'action impulsée par feu Néjib Ayed.

Les interventions, ont été entrecoupées d'intermèdes musicaux, avec un récital de Zohra Lajnef alors que sur les écrans défilaient en photos, des fragments de vie de Néjib Ayed.

“J'ai perdu mon père, mon père est mort ”, ce sont les mots émus et bouleversants d'Ahmed Ayed,inconsolable,qui a parlé avec sobriété et tristesse de ses souvenirs d ‘enfance et de jeune homme avec son père et de la relation exceptionnelle qu'ils avaient.

Leila Toubel,amie du défunt a dédié un poème récité en français,en hommage à sa mémoire.

Najet Nabli, veuve de Néjib Ayed,a parlé avec émotion de ce que représentait pour elle l'homme et le compagnon ainsi que de sa vie d’artiste militant pour la culture. Elle a annoncé la création de la fondation Néjib Ayed pour la culture et le cinéma dédiée à soutenir les jeunes talents pour leur permettre de réaliser leurs rêves et leurs projets.

Si tout dans cette 30ème édition de s Journées Cinématographique de Carthage JCC 2019 (Session Nejib Ayed ) rappelle son départ ; sa présence absence bienveillante et son souvenir éclaire ses journées.L’adieu à si Néjib fut beau ,mélodieux et émouvant comme l'a été sa vie.


 

Ouverture officielle de la session Néjib Ayed Journées Cinématographiques de Carthage

Le coup d’envoi des Journées Cinématographiques de Carthage a été donné ce soir samedi 26 octobre 2019 (Session Néjib Ayed) sur du Théatre de l ‘Opéra à la Cité de la Culture de tunis en présence des invités,artistes,professionels et passionnés du septiéme arts.Théâtre de l’Opéra de la Cité de la culture en présence d’un très grand nombre de cinéastes, producteurs, actrices et acteurs africains, arabes, européens, asiatiques et latino-américains tous.

La soirée placée sous le signe de l’hommage mais également de la fête du cinéma a été présentée par l'acteur tunisien Ahmed Hafiéne.

En brillant maître de cérémonie. Ahmed Hafiéne a présenté les differents volets du festivals ,les jurys ,les films en compétition et les différentes sections.

La soirée a été animée par plusieurs performances artistiques de l ‘artiste SabryMosbeh et une troupe traditionnelle Japonaise.

Une vidéo, compilation d'images du regretté Néjib Ayed Directeur général disparu des JCC a été projeté en hommage inaugural à cette cérémonie d ‘ouverture. Les hommages ont été le fil conducteur de la soirée .Ainsi Hassen Daldoul ,compagnon de route de feu Nejib Ayed et premier producteur indépendant de cinéma arabe a remis un “Tanit d’or “ aux enfants de Nejib Ayed Ahmed et Nadia yed,en signe de reconnaissance de son engagement pour le cinéma ,et de son combat incessant pour la culture,en les incitant à reprendre le flambeau et marcher sur les pas des aînés.

Le deuxième temps de l'hommage était consacré au autres disparus de la scène artistique arabe tunisienne et africaine,parmi lesquels Chawki Mejri,Ezzat Abou Aouf,Jocelyne Saab..

Le maître de la cérémonie a également présenté les 15 membres des trois jurys.

Alain Gomiz ,président du Grand Jury ,accompagné de Fukada Kodji le réalisateur japonais,de l ‘acteur algérien Hassan Kachach,du réalisateur tunisien Mahmoud Ben Mahmoud,de la réalisatrice marocaine Meriem Ben Mebarek avec la cinéaste Tsitsi Dengarembega et la réalisatrice libanaise Yasmin Khallat. Le jury documentaire présidé par Jérôme Gary se compose de la critique congolaise Djia Mombo ,du critique camerounais Jean Marie Teno,de l homme de théâtre tunisien Mohammed Madouini et du directeur photo et réalisateur égyptien Mohamed Siam.

Pour juger la première oeuvre le jury présidé par le producteur palestino-suédois et directeur du festival international du cinéma arabe de Malmö,Mohamed Keblewi, se compose de la réalisatrice et actrice tunisienne Anissa Daoued et du cinéaste Rwandais Joel Karekezi .

Aprés cette présentation,La cantatrice chilienne Marta Contreras Cáceres a interprété “ Gracia la Vida “ véritable hymne à la vie de Mercedes Sosa,comme un clin d'oeil à la “Présente Absence” de feu Néjib Ayed.

Dans son allocution Madame Chiraz Latiri ,directrice Générale du CNCI a rendu un hommage vibrant à Nejib Ayed ,à sa passion et à son dévouement au cinéma,qu’il a su transmettre à tous ceux qui ont travaillé avec lui 3 ce soir il est parmi nous ,et il le sera durant tout le festival par l'énergie et l'amour du cinéma qu’il nous a légué “ a ajouté madame Laatiri.La directrice Générale du CNCI a également remercié tous les invités,cinéastes producteurs ,partenaires des JCC 2019 en leur souhaitant un bon festival.

En fin de discours, la directrice !générale du CNCI a déclaré ouvertes ,les Journées Cinématographiques de Carthage 2019 Session Nejib Ayed

La cérémonie a laissé place à la projection du film d’ouverture , du dernier opus de Nouri Bouzid « Les épouvantails ». Le long métrage de 97 minutes ,présenté en première mondiale à la Mostra de Venise. Le film est interprété par Nour Hajri, Afef Ben Mahmoud, Joumen Limam, Sondos Belhassen, Mehdi Hajri, Fatma Ben Saidane, Nooman Hamda et Ghanem Zrelli.


 

Cartage Pro

Carthage Pro est la plate forme professionnelle des Journées Cinématographiques de Carthage qui ,depuis son lancement en 2015 ne cesse de se développer et s’étendre tout en restant fidèle aux fondamentaux du festival: la promotion d’un cinéma arabe et africain indépendant et ouvert. Cette plate-forme a pour but d’établir des connexion entre les cinéastes africains et arabes avec des professionnels de l’industrie mondiale,la mise en avant des talents émergents et prometteurs de la région, et l’ouverture sur les dernières innovations et technologies du septième art ce à travers cinq sections : CARTHAGE DIGITAL,CHABAKA, TAKMIL , CARTHAGE TALKS et les MASTER CLASS.

CARTHAGE DIGITAL

Carthage Digital est l'innovation de cette édition des Journées Cinématographique de Carthage JCC 2019(Session Néjib ayed).Cette plateforme a pour but de réunir les artistes,producteurs, distributeurs, investisseurs, développeurs des nouvelles technologies numériques de l ‘image immersive avec les acteurs internationaux du monde digital pour favoriser les échanges et explorer les opportunités de collaboration,de financements et de distribution.Carthage Digital se décline en plusieurs volets: expositions à l’espace Pro à la Cité de la Culture avec des ,démonstrations, networking et des rencontres B2B ainsi qu’un volet ouvert au large public.

Les espaces Carthage Digital :

  • - Espace Pro : Situé aux Rez-de-chaussée de la Cité de la culture c ‘est un lieu qui réunit les stands d'exposants, professionnels et de l’industrie digitale créative: studios, développeurs de technologie numérique immersives,créateurs de contenu, éditeurs et distributeurs de films VR et de films animation 2D/3D et offre aux professionnels et aux festivaliers l'opportunité de découvrir les innovations digitales et les applications culturelles des réalités immersives ( réalité étendue (XR), réalité virtuelle (VR), réalité augmentée (AR), réalité mixte (MR), réalité cinématique (CR), effets visuels / invisibles (VFX).
  • - Espace public : Au coeur de Tunis ,Avenue Habib Bourguiba se dresse un espace d’exposition et d’interaction ouvert au large public qui y découvrira le monde digital et faire son expérience de la réalité virtuelle à travers des films VR qui seront projetés grâce à un équipement de haute technologie.
  • - Espace de rencontre B2B : situé dans le Hall principal de la Cité de la culture ,c est le lieu de rencontre des professionnels, exposants et développeurs et créateurs de contenus avec les investisseurs et les bailleurs de fonds nationaux et internationaux.

Conférences et panels :

Carthage Digital propose des panels et des conférences sur les nouvelles technologies de l’animation, de la réalité virtuelle. Ces rencontres s’adressent et de aux designers, scénaristes, réalisateurs et producteurs qui pourront y découvrir les innovation sur le plan africain et international et auront lieu à laSalle Jeunes Créateurs à la Cité de la Culture. Parmi ces tables rondes :

  • -Panel Cinéma d ‘animation : Conférence inaugurale et ouverte au public et dirigé par Emira Ben Saâd pour découvrir et débattre pendant 2h de l’univers d’animation africain et arabe,de son évolution et de ses potentiels.
  • - Panel “Réaliser son premier film de Réalité Virtuelle” modéré par Zied Hamrouni
  • - Panel “Les Effet Visuels VFX au cinéma) modéré par Fadhel Guiga avec pour invités Nouri Bouzid,Abdel Halim garrass,Néjib Belkadhi Slim Larnaout, et Imed Marzouk.

De nombreux invités prendront part à ces panels parmi lesquels on retrouve:

Carthage Talks :

Lieu de débats professionnels et des échanges sur l'industrie cinématographique,ces débats se distinguent pour cette édition des JCC 2019 (Session Néjib Ayed) par une nette orientation vers la spécialisation et le volet professionnel. Du 27 octobre au 1 novembre 2019 les différents panels, workshops,rencontre de networking,et études de cas ,traiterons des questions majeures et actuelles posées à l industrie cinématographiques,en présence d'intervenants nationaux et internationaux.

Carthage talks se conjugue en Cinq volets pour ces JCC 2019(Session Nejib Ayed)

1- Engage @JCC

Baptisés “Imaginons une communauté pour les cinémas africains, arabes et de la diaspora” et faisant suite à Engage @DFM” Imagine Community” (Durban FilmMart juillet 2019 Afrique du Sud), les Engage@JCC naissent dans le but de poursuivre la réflexion et de l'étendre aux pays pays arabes. Cette manifestation est organisée par les JCC en partenariat avec Steps, Durban FilmMart,AWOTELE et United Screens.

Engage @JCC offre un espace de discussion Afro-Arabe en se basant sur sa position de carrefour naturel et culturel rassemblant les cinéastes africains arabes et internationauxpour traiter des états des lieux,des dynamiques en présence et des et des défis posés aux industries du cinema africaines et arabes.Ces débats s'articulent sur deux grands thèmes :“Permission to narrate” et “Cinéma pour le futur: construire pour et avec les nouvelles générations”.Engage @JCC est conçu comme une série de think tanks,problématisés pour débattre et trouver des solutions pratiques aux questions posées, suivis de panels ouverts au public.

“Permission to narrate”: La référence claire à Edward W. d fait,suite à Engage @DFM”( Durban 2019) et pose le problème du développement des cinémas africains, arabes et de la diaspora en considérant les freins structurels,et historiques au travail collectif.Posant la problématique d’une décolonisation du cinéma ,par la réappropriation des récits et le développement des collaborations éthiques et équilibrés avec davantage de coproductions Sud-Sud.

“Cinéma pour le futur: construire pour et avec les nouvelles générations” sera l'occasion de débattre des pistes à suivre pour faire émerger des écosystèmes cinématographiques solides et viables pour et avec les nouvelles générations.

2- Diasporas

Cette section lancée cette année par Les Journées Cinématographiques de Carthage JCC 2019 (Session Nejib Ayed) présente au public dans le cadre de la programmation,une sélection de 6 longs métrages (3 documentaires et 3 fictions) ainsi que de deux panels au sein de Carthage Talks.Ces films traitent des grands thèmes du cinéma de la diaspora : l’exil, la migration, la nostalgie, l’éloignement, la quête dela mémoire individuelle et collective, de l’identité et des racines. Elle invite à l'interrogation sur les problématiques du cinéma diasporique dans sa diversité et sur la questions de la naturalisation des cinéastes et à leurs films.Cette section est conduite en collaboration avec le Programmers of Colour Collective (POC 2 ) et se déroulera en deux panels:

« Parlons des cinémas de la diaspora »,sous forme de discussion avec des curateurs, chercheurs et critiques qui traitera entre autres des relations centre cinéma national et cinéma diasporique, et de la remise en cause de l'un par l'autre.Le deuxième panel « Elles font les cinémas de la diaspora » est une conversations avec des réalisatrices de la diaspora.

3- Carthage Docs et “Short Talks”

Devant le développement et le foisonnement de créativité du genre documentaire et l’émergence avec force de ce genre dans les pays africains et arabes les JCC s’impliquent et rejoignent cet élan régional et international en lançant Carthage Docs. Ce rendez-vous annuel, offre un espace aux professionnels du documentaire pour se rencontrer ,discuter des potentialités et des défis de la création documentaire ainsi que de ses perspectives. Pour cette édition de Carthage Docs des JCC 2019 (Session Nejib Ayed) les principales thématiques traitées sont,les récits documentaires et la remise en cause de l’ordre établi, la Distribution et circulation alternatives du documentaire dans les pays arabes et africain avec une étude de cas autour de “Couscous, les graines de la dignité”de habib Ayeb (2017) .A coté de ces panels,Carthage Docs Meet Up est une session de networking où les réalisateurs et les porteurs de projets des ateliers Chabaka,Takmil, Cinephila et Follow the Nile sont pourraient rencontrer des professionnels régionaux et internationaux du secteur documentaire, (programmateurs, de distributeurs, vendeurs internationaux et représentants de différents fonds et plateformes de développement.)

Chabaka

Concernant Chabaka Tarek Ben Chaabene ,le conseiller artistique des JCC 2019 a affirmé que cette section a pu donner vie à des projets prometteurs à travers l’atelier d’aide au développement et les possibilité d’échange de savoir-faire.Pour cette nouvelle édition des Journées Cinématographiques de Carthage, « Edition Néjib Ayed » l'atelier se déroulera du 28 au 30 Octobre où les réalisateurs-producteurs issus des pays Africains et Arabes bénéficieront de l’expertise et conseils de spécialistes de l’audiovisuel.

Takmil

L’atelier TAKMIL présente des projets africains et arabes en cours de finition à un jury international composé de professionnels de l’industrie du cinéma. et aux invités de Carthage Pro: agents de vente, distributeurs, responsables de fonds, ou programmateurs de festivals.

La cérémonie de clôture de CHABAKA et TAKMIL se tiendra le 30 octobre 2019 par la remise de bourse au développement (Chabaka) et de bourses d’aide à la finition aux projets (Takmil).

Master class

Pour cette éditionles JCC 2019 ( Session Nejib Ayed ) invitent Jean-Michel Frodon journaliste français, critique, enseignant et historien du cinéma. Il a été directeur de la rédaction des Cahiers du Cinéma de 2003 à 2009.En 2014, il est nommé vice-président de la Commission Cinémas (CNC -Institut français) Il collabore à de nombreuses revues de cinéma.En 2017, il devient membre du Conseil scientifique de La Femis.Il anime “l’Exception” un groupe de réflexion sur le cinéma avec Olivier Assayas, Claire Denis, Emmanuel Ethis…

Il a publié une vingtaine d’ouvrages dont : La Projection nationale, Hou Hsiao-hsien, Horizon cinéma, Le Monde de Jia Zhang-ke,Crisnée, Yellow Now , Treize Ozu...


 

Sections parallèles / Focus : Nigéria - Chili - Japon - Liban

Dans un élan de renforcement des piliers par la promotion d’un “cinéma du sud et pour asseoir son tropisme tricontinental (Afrique -Asie et Amérique Latine), la section « FOCUS» instaurée en 2017 met en lumière quatre pays représentant l’Afrique subsaharienne, le monde arabe, l’Asie et l’Amérique latine. À travers une sélection de films pour chaque pays ”Focus” permet de retracer une histoire du cinéma et de mettre les bases d'une cinéphilie éclairée, ouverte et engagée. Feu Nejib Ayed qui a préparé cette 30ème édition, donnait une grande place au Focus comme le lieu de découverte des cinémas du sud, de leur évolution et de leurs engagements .Cette spécialisation géographique pionnière au moment de la création du festival en 1966 distingue sans la résumer l’identité des JCC : Un festival engagé pour le cinéma du sud, militant pour les grandes causes, et un forum d’ouverture de passion et de découverte des cinémas du monde. Après l l’Afrique du Sud, L’Algérie, et la Corée du Sud et l’Argentine en 2017, L. Irak, L’Inde, Le Brésil et la Corée du sud C'est le Japon, le Liban, le Nigeria et le Chili qui seront à l'honneur pour les JCC 2019 (Session Nejib Ayed)

Focus Liban

Le Liban, en pleine mouvance d’espoir et de changement est parmi les focus des JCC 2019 sessions Nejib Ayed, avec 16 films de différentes époques, qui retracent l'évolution de ce pays du Cèdre et du Cinéma. En effet l’histoire du septième art au Liban est d'un côté celle d’une industrie prospère et prometteuse, mais également celle d'un peuple qui a connu le déchirement, le traumatisme et qui ne cesse d’essayer de se construire. Au moment des débuts dans les années 40 le cinéma libanais a oscillé entre une compétition avec le géant cinématographique qu'étaient l'Égypte et l’adoption dès les recettes de réussite du cinéma égyptien, mais peu à peu le Liban s’est distingué. Un langage cinématographique propre est né, d'histoire mouvementée du Liban, se son multiculturalisme et de son ouverture sur le monde. Les années 70 ont été marquées par une double tendance : un cinéma commercial mais de qualité comme les est trois films écrits par les frères Rahbani : Le vendeur de bagues de Youssef Chahine (1965), Safar Barlekt (1967) et La Fille du gardien (1968) de Henry Barake de avec la grande Fairuz. et un cinéma “engagé” particulièrement pour la cause palestinienne comme .Beyrouth oh ! Beyrouth en 1975 de Marouan Baghdadi, Kafr Kassem de Bourhan Alaouié ou Le Liban dans la tourmente. (1974) de Jocelyne Saab.

La guerre, a déchiré le Liban. De cette époque, à travers le documentaire essentiellement, les cinéastes ont essayé de livrer un vécu parfois à la frontière de l'irréel, d’une guerre intestine et déchirante. Au sortir de la guerre un nouveau cinéma libanais verra le jour avec des cinéastes qui ont connu la guerre et l’exil. Samir Habachi, réalisateur du tourbillon (1992). Ghassan Salhab, Ziad Doueiri Danielle Arbid puis Nadine Labaki ont fait évoluer le cinéma Libanais, le portant dans les plus grands festivals et dans les palmarès les plus prestigieux de Cannes à Venise ou Locarno. Le focus Liban des JCC 2019 sessions Nejib Ayed porte sur 16 films dont West Beyrouth-l’abri des enfants!) de Ziad Doueiri 1998 Caramel de Nadine Labaki, Good Morning de Bahij Hojeij(2018),Il était une fois Beyrouth, histoire d’une Star - Jocelyne Saab, Kafr Kassem de Borhane Alaouié(1975), Little Wars de Marouan Baghdadi(1982)Mabrouk de Cynthia Sawma(2015),Terra Incognita - Ghassan Salhab(2002) et Waves 98 de Ely Dagher(2015) , qui a remporté la Palme D'Or du court-métrage au festival de cannes 2015.

L’ouverture de cette semaine de « Focus » se fera avec le film « 1982 » de Walid Mouannes. Récit d’ enfance de l'invasion du Liban par Israël un jour de juin 1982,on y retrouve notamment la réalisatrice Nadine Labaki en premier rôle féminin. « 1982 » de Walid Mouaness a récemment été sélectionné pour représenter le Liban aux Oscars de dans la catégorie «Meilleur long métrage international». Cette projection sera précedé d’une exposition de la collection phénoménale de phtographies des grands classiques du cinéma arabe de Aboud Abou Jawda.Artiste ,cinéphile et collectionneur ,sa collection est considéré comme un « Musée de l’âge d’or du cinéma arabe » commencée en 1965 et qui compte prés de 20000 posters et photographies de stars du cinéma arabe.

Focus Nigéria

Le Focus Africain met la lumière sur un cinéma en pleine effervescence, Nollywood. Tout comme ses homologues américains et indiens, Nollywood, est en train de devenir une vraie industrie cinématographique, une machine à films. qui produit environ 2000 longs métrages par an et qui se classe second, après Bollywood, au niveau de la quantité de films produits par an, devançant ainsi Hollywood. Le Nigeria est désormais le plus grand marché de cinéma africain et si la vidéo amateur en était à l'origine, une nouvelle ère s'ouvre, où New Nollywood s'affirme, gagne en qualité et porte haut les causes du Nigeria mais également du continent. Un cinéma jeune, populaire avec peu de moyens mais dont le spectre s’élargit et que l'on retrouve dans les plus grands festivals de Tribeca à Sundance ou Toronto...

Lors de ce focus Nigeria des JCC 2019 (Session Néjib Ayed) le public pourra découvrir neuf films entre les classiques Nollywoodiens et les productions les plus récentes. Parmi les plus connus Ezra de Newton I. Aduaka qui a reçu L'Étalon d'or de Yennenga (Grand prix) au FESPACO 2007 et qui a fait partie du Jury Takmil des JCC 2014,Green White Green de Abba Makama(2016) et Octobre 1, de Kunle Afolayan, sorti en 2014, et qui a reçu le prix du meilleur film nigérian aux Africains Movie Académie Awards 2015 . Le jeune réalisateur est C. J. Obasi qui sera présent aux JCC 2019 (Session Néjib Ayed) est un des réalisateurs les plus connus de la vague hollywoodienne. Le public tunisien pourra découvrir parmi ce focus deux de ses films : Hello, Rain( 2018) et Ojuju (2014) qui a remporté le prix du «Meilleur film nigérian» en 2014 le prix du pionnier de l'année en 2015, aux Africa Choice viewers "Choice Awards (AMVCA).

Autre film incontournable de cette sélection, au cœur de l’actualité régionale, est « The Delivery Boy » d'Adekunle Adejuyigbe (2018) qui parle des fléaux que sont le terrorisme et la radicalisation, des moyens de résister et du devoir désobéissance. Un sujet grave traité avec sensibilité et grande justesse.

Un des temps forts de ce focus sera certainement la projection en première mondiale du film « Òlòtūré »de Kenneth Gyang(2019)en présence de l’équipe du film .Ce film traite d’une actualité poignante et se déroule dans un Lagos impitoyable, entre traite des êtres humains, prostitution et quête de vérité... Kenneth Gyang est un des réalisateurs incontournables de Nollywood. En 2013 son film « Confusion Na Wa » a reçu l'Africa Movie Academy Awards du meilleur film et le meilleur scénario et réalisateur de l'année au Best of Nollywood Awards 2013.

L’ouverture du Focus Nigéria aura llieu avec la projection du film Mokalik (Mechanic)( 2019) du réalisateur Kunle Afolayan (2019)

Focus Chili

Avec bien plus d’un siècle de production cinématographique, le Chili est une des plus grandes patries du cinéma d’Amérique Latine .Le cinéma chilien a porté haut la voix toutes les luttes du peuple chilien pour son indépendance, la résistance à la dictature ,et la reconstruction d’un pays traumatisé. Son évolution esthétique donne à voir aujourd'hui un cinéma d’une grande créativité et une production importante en qualité et en quantité. Sous la dictature ce cinéma était l'outil de résistance des artistes, en exil ou au cœur du Chili. Depuis les années 1990 le pays, en pleine mutation après des années d’oppression, aura livré des chefs-d’œuvre de cinéma, présent dans les palmarès les plus prestigieux. C'est cette évolution d’un art de la lutte à un cinéma du renouveau que le Focus Chili des JCC 2019 (Session Néjib Ayed) a décidé de mettre en lumière et qui traite autant de fracture sociale, que d’identité mais également de poésie et d'art, de philosophie...et même de la Tunisie. En effet parmi les 8 films chiliens choisis on retrouve “Miroirs de Tunis”(1993) un film de Raoul Ruiz, écrit par le regretter grand philosophe et poète Tunisien, et qui retrace l'amitié entre ces deux grands artistes à travers une balade onirique dans le vieux Tunis de Abdel Wahab el Meddeb et les similitudes entre leurs deux cultures avec la latinité tunisienne et l’arabité hispanique, toutes deux enfouies dans les cœurs des deux artistes. Autre style et autres époque, El Mocito de Marcella Saïd (2011) est un documentaire poignant qui parle des tortionnaires employés par la dictature militaire de Pinochet dans les années 70 et entre devoirs de mémoire, de justice de revanche des victimes ou de pardon. Ce documentaire a reçu le prix VIKTOR DOK horizon au Festival International du Film Documentaire à Munich en 2011. Dans cette sélection on retrouve également le film Dawson Isla(2009) du réalisateur Chilien d’origine palestinienne Miguel Littin, Neruda de Pablo Larrain, Nostalgie de la lumière de Patricio Guzman(2010) et Poésia Sin Fin de Alejandro Jodorowsky(2016).

L’ouverture du Focus chilien aura lieu le 27 octobre 2019 à 20:30 à l'Africa, au cinéma l’Africa avec le film « Cabros de mierda » de Gonzalo Justiniano en présence du Réalisateur. Ce film dépeint un quartier pauvre de Santiago du Chili en 1983, dans unune histoire où la tragédie quotidienne de la répression côtoie les petits bonheurs de la vie. Une histoire qui ressemble au cinéma de de Justiniano vivant au plus prés des êtres et des lieux qu’ il aime. Cabros de mierda (2018)est le dixième long-métrage du réalisateur chilien.

Focus Japon

Le Japon est une des grandes références du septième art. Et s'il arrive en troisième position de point de vue du nombre de films produits par an, après l'Inde et la Chine, le cinéma nippon, est de loin celui qui est le plus récompensé. Clairement distinct, malgré la richesse et la diversité esthétique, c'est un cinéma plein de vitalité et de ressource à l’image de l'archipel asiatique. Pour appréhender ce focus Japon des JCC 2019, la sélection a été chronologique essayant de retracer l'histoire de cinéma “à part” à la fois poétique, social, engagé et profond. De son âge d’or des années 1950 ou les traditions théâtrales et poétiques sont prédominantes aux films japonais les plus récents, plus urbains, ou la recherche identitaire esthétique et sociale prédomine . Ainsi on retrouve le chef-d’œuvre absolu d'Akira Kurosawa, Les Sept Samouraïs( 1954) qui est sans doute le plus connu des films nippons au monde(Lion d'argent à la Mostra de Venise en 1954) ainsi que (Les Contes de la lune vague après la pluie, Ugetsu Monogatari, 1953) de Kenji Mizoguchi(Lion d'argent à la Mostra de Venise en 1953.). Ce film est connu comme un des” meilleurs films au monde” et reste presque 70 ans après sa sortie un chef-d’œuvre fascinant de beauté et de profondeur. On trouve également dans ce focus, des films du Japon d'aujourd'hui plus concret mais non moins poétique, comme Tenzo de Katsuya Tomita (2019) qui dépeint une réalité sociale faite de crise identitaire, sociale et spirituelle. Katsuya Tomita ancien chauffeur routier taxiste et ouvrier devenu cinéaste ne cesse d’explorer les marges d’une société japonaise en crise avec une mélancolie puissante et boulversante.Son film Tenzo a été sélectionné et projeté en séance spéciale lors de la 58e Semaine de la Critique Cannes 2019)

On trouve également parmi cette sélection le film A. Girl missing - (L’infirmière) (2019) de Koji Fukada, présent parmi le grand jury des JCC 2019 (Session Nejib Ayed) .D’autres films d’un Japon foisonnant de questionnement sont parmi cette sélection de Focus Japon comme “The Kamagasaki Cauldron War” de Leo Sato (2018) un jeune cinéaste indépendant qui formé à l’école du documentaire, livre un film poignant et bouleversant sur les bidons villes d’osaka,loin de l image nippone idyllique. Shashin Koshien Un été de 0.5 seconde d’Hiroshi Sugawara fait également partie de cette sélection de huit chefs œuvre du cinéma nippon à découvrir.


 

Les Projections Avenue Habib Bourguiba

En Prémices festives des Journées Cinématographiques de Carthage qui arrivent à grands pas, le coup d’envoi du “ciné Avenue” a été donné ce mercredi 23 octobre à l’avenue Habib Bourguiba.

Une programmation de projections en plein air , offerte au public se poursuivra du 23 octobre jusqu‘au 2 novembre.

Durant toute la durée du festival les riverains, et le public vivront aux rythme du septième art à l'air libre et dans un décor original avec les meilleures conditions de projections. Le public aura ainsi droit à une sélection de films parmi les différentes sections du programme des JCC 2019 (session Nejib Ayed). Par ailleurs dans le cadre de “Ciné- Avenue” des film en hommage à Nejib Ayed, des films des sections « Cinémas d’Amérique Latine » , « Cinémas d’Asie » ainsi que de grands classiques du cinéma mondial, arabe, et africain seront projetés.

Par ailleurs, l’animation culturelle de l'avenue Habib Bourguiba, ne se limitera pas aux projections. Durant toute la durée du festival, des concerts de rue, des spectacles de danses et des performances d’arts vivants auront lieu chaque jour et à plusieurs moments de la journée ainsi que le soir.

Les JCC 2019 (Session Nejib Ayed)seront une fête où l'art de rue aura toute sa place au côté du septième art.

Les Projections Avenue Habib Bourguiba


 

Remerciements aux partenaires privilégiés du CNCI et des JCC

Suite à la tenue de la conférence de presse des Journées Cinématographiques de Carthage 2019, la Direction Générale du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), exprime sa gratitude et ses remerciements à tous les partenaires qui ont manifesté leur intérêt pour nous accompagner et nous soutenir afin de réussir « La session Néjib Ayed », dont l’absence est toujours aussi douloureuse. Leur engagement auprès du comité directeur et de l’équipe d’organisation des JCC nous a rendus plus forts et plus confiants pour la mise en œuvre d’un programme riche et varié dédié à un public cinéphile connu par son exigence et son amour pour le cinéma.

Nous tenons à adresser en premier lieu nos vifs remerciements à Tunisie Télécom, le partenaire officiel et privilégié du CNCI, des JCC et de la Cinémathèque Tunisienne. Au-delà de son soutien indéfectible aux JCC, Tunisie Télécom accompagne tout au long de l’année le CNCI et ce depuis trois ans, dans la mise en place d’une stratégie de développement des Industries digitales créatives en tant que pionnier technologique et plateforme de diffusion de contenus numériques. Nous aimerions particulièrement remercier Tunisie Télécom pour l’attention adressée à la famille des JCC, en offrant via son agence de communication l’affiche officielle de l’édition « Néjib Ayed ».

Nous saluons également la Poste Tunisienne, notre partenaire officiel qui à travers Tikashop offre au public des JCC le service de vente en ligne des tickets.

Compagnon fidèle de la culture, nous remercions la compagnie Tunisair, le transporteur international officiel des JCC. Nous adressons notre reconnaissance à La Société Tunisienne de Banque qui s’est associée aux JCC en tant que partenaire stratégique.

Nous saluons également les ONG partenaires des JCC à savoir : l’UNICEF, l’OIM et l’OMCT qui ont fait l’honneur aux JCC d’être l’espace de partage et de communication autour de diverses problématiques touchant l’humanité.

Nous remercions vivement tous nos partenaires au premier rang, nombreux et précieux : l’ONTT, TOPNET, l’OACA, l’Institut Français de Tunis, l’OIF, UNIFRANCE, le Ministère de l’Education, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, l’Académie d’Art de Carthage, l’Ambassade des Etats Unis, FATALES, TOYOTA, JTI, l’Hotel AFRICA et BeTounsi.

Nous remercions chaleureusement les fidèles partenaires de la plateforme professionnelle « Carthage Pro » pour leur contribution : OIF, OIM, IMS, Robert Bosh, LaserFilm, Charbon Studio, TV5MONDE, Le Goethe Institut, Programmers of Colour Collective, Hakka Distribution, AJAR et Culture Funding Watch.

Nos vifs remerciements vont à nos partenaires média nationaux et internationaux, à savoir : La télévision Tunisienne, El Hiwar Ettounsi, TV5MONDE, la Radio Tunisienne, Mosaique FM et Radio Misk.

Nous saluons tous ceux qui ont manifesté leur enthousiasme pour faire des JCC 2019 une plateforme d’échange et de rayonnement de l’industrie cinématographique arabe et africaine.

Enfin, nous adressons toute notre gratitude à Monsieur le Ministre des Affaires Culturelles pour son engagement et son appui au comité directeur et à l’équipe d’organisation des JCC 2019 et pour avoir mis à notre disposition tous les espaces de la Cité de la Culture.

Signé Pour le CNCI et les JCC
Chiraz Latiri DG du CNCI


 

Les Journées Cinématographiques de Carthage 2019 (Session Néjib Ayed)

Le comité directeur des journées cinématographiques de Carthage a organisé ce matin du vendredi 18 octobre une conférence de presse pour annoncer la tenue des Journées Cinématographiques de Carthage JCC 2019 (Session Nejib Ayed) du 26 octobre au 2 novembre 2019. En présence de la presse et des médias nationaux et internationaux, la direction du festival a révélé les détails de la programmation des JCC 2019 et les nouveautés pour cette Session Nejib Ayed.

Le comité a annoncé que la cérémonie d’ouverture aura lieu le samedi 26 octobre 2019 .Le film d’ouverture pour cette édition est le dernier opus de Nouri Bouzid « Les épouvantails ».

Dans son allocution inaugurale Madame Chiraz Latiri, Directrice Générale du CNCI, a énoncé les nouveautés de cette édition des JCC 2019 parmi les quelles" Carthage Talks"," Carthage digital", et « Diasporas » : un volet consacré au cinéma de l‘exil de la migration et au cinéma de « ceux qui sont loin de chez eux”.

La directrice générale du CNCI a présenté "Carthage Digital", autre nouveau-né du Festival, comme un espace de rencontre tous les professionnels du cinéma et de l'industrie digitale créative. Cette plateforme rassemblera Les artistes producteurs directeurs de programmation des festivals, créateurs de contenus diffuseurs dans le but de créer réseaux de financement et de distribution avec des partenaires internationalement reconnus dans le domaine.

En effet, "Carthage Digital" est une opportunité unique pour les festivals et les professionnels désireux de découvrir les dernières technologies du monde numérique : Réalité augmentée, réalité virtuelle, réalité mixte, réalité cinématographique, effets visuels et invisibles, mais aux côtés des œuvres cinématographiques les plus enrichissantes.

La directrice du CNCI a présenté Cette première édition de « Carthage Digital » sera également l'occasion de présenter au grand public, des œuvres de cinéma d'animation avec les techniques les plus modernes tel que la réalité augmentée, la réalité renforcée' dans un espace public à l'Avenue Habib Bourguiba.

L’hommage à Nejib Ayed

Dans son allocution, Madame Najet Nabli, Coordinatrice auprés du commité des journées cinématographiques de Carthage 2019 a dévoilé avec grande émotion l'hommage qui sera rendu à feu Nejib Ayed, disparu quelques mois plus tôt. Après un hommage lors de la cérémonie d'ouverture des JCC 2019, qui portent son nom, une cérémonie officielle d'hommage aura lieu le dimanche 27 octobre au cours de laquelle ses amis et compagnons de route interviendront pour parler de l'homme, du cinéaste, de l’ami et de l’artiste visionnaire qu’il a été. On retrouve parmi les intervenants, le ministre des affaires culturelles M .Mohamed Zinelabidine, la directrice Générale du CNCI Mme Chiraz Laatiri, Mr. Hssan Alilech ,Mr Hakim Ben Hamouda, Amine Boukhris Hamadi Arafa,Leila Toubel et le fils du regretté Najib Ayed, Ahmed Ayed. Madame Najet Nabli, émue et affectée a également rendu hommage au regretté Chawki Mejri, ami proche et collaborateur de feu Néjib Ayed. Le défunt qui devait être parmi les intervenants et qui a disparu il y a quelques jours voulait témoigner de vive voix sa peine et son hommage,mais le destin en a voulu autrement .Un concert accompagnera la cérémonie d’hommage avec le pianiste Selim Ajroun accompagné de la voix de Zohra Lajnef. Ultime salut musical son ami « Christian Lacroix » a composé « Une promenade avec un ami », qui sera joué durant cette soirée en hommage à feu Néjib Ayed.

Madame Najet Nabli a par ailleurs estimé que la création d'un espace dédié aux cinéphiles, à la Fédération des Ciné-Clubs et aux associations actives dans le cinéma au sein de la Cité de la Culture serait le plus bel hommage à Néjib Ayed et une preuve de fidélité à l'esprit fondateur des journées cinématographiques de Carthage.

Les partenaires des Journées Cinématographiques de Carthage

Hichem Ben Khamsa chef du département de la communication des JCC 2019 a tenu dans son allocution à remercier les partenaire du festival pour leur soutien actif et infaillible: Tunisie Télécom, la Poste tunisienne qui assurera la vente des E-tickets via la plate-forme tikashop.tn, la Société Tunisienne de Banque (STB), Tunisair, ainsi que l'OIM, l'UNICEF et tous les partenaires médias des JCC 2019. Hichem Ben Khamsa a également exprimé au nom du festival ses vifs remerciements au ministère des affaires culturelles et au Centre national du cinéma et de l'image pour leur soutien inconditionnel au Festival du film de Carthage.

La Programmation Artistique

Le conseiller artistique des JCC 2019 Tarek ben Chaabéne a rappelé les principes fondateurs et les piliers du festival qui détermine son identité : un festival engagé, solidement orienté vers un cinéma du sud, indépendant, défendant les films d’auteurs à distance des circuits conventionnels.

Tarek Ben Chaabéne a mis l’accent sur d’autres programmes tels que les « JCC dans les prisons » organisées en partenariat avec la Direction générale des Prisons et de la Rééducation (DGPR) et Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT-Tunisie), qui auront lieu dans 6 lieux de privation de liberté à travers la Tunisie.

Il a annoncé la poursuite du programme “JCC dans les régions”. Cette manifestation a évolué sur le plan logistique et organisationnel et devenue à ce jour une structure solide et pérenne .Les « JCC dans les régions » 2019 auront lieu pour cette édition dans les villes de Bizerte, Jendouba, Mahdia et Gafsa.

Le Conseiller Artistique du festival a également souligné le rôle de la section "Carthage Pro" dans la promotion et le développement d'un cinéma africain et arabe de qualité avant de passer la parole à Mme Lamia Guiga Déléguée Générale Artistique des JCC 2019 qui a dévoilé le programme en chiffres et en détails.

Les différents comités de sélection des JCC 2019 ont reçu 674 films arabes et africains produits entre 2018 et 2019, en vue de participer à la compétition officielle des JCC 2019, dans les différentes sections. Parmi ceux-là 170 films ont été sélectionnés représentant 40 pays.

-Pour les différentes sections de la Compétition Officielle 44 films ont été sélectionnés.

12 films dans chaque catégorie : 12 long Métrage de fiction, 12long métrage documentaire, 12 courts métrage de fiction et 8court-métrages documentaires.

Pour la sélection officielle et hors compétition "Regard sur le cinéma tunisien», le jury indépendant a sélectionné 9 courts et longs métrages documentaires et de fiction.

Les Jurys

Lors de la conférence de presse, le comité directeur a présenté les jurys des différentes compétitions officielles .Quinze cinéastes, écrivains scénaristes, et réalisateurs répartis en trois jurys. Le grand jury sera présidé par le cinéaste Franco sénégalais, Alain Gomiz aux côtés du réalisateur tunisien Mahmoud Ben Mahmoud ,du cinéaste Japonais Kodji Fukada,de la réalisatrice marocaine Meriem Ben Mbarek,,de l'acteur algérien Hassan Kachach,de la cinéaste zimbabwéenne Tsitsi Dangarembga est et de la romancière libanaise Yasmine Khlat, Le Jury du Documentaire est présidé par le producteur Jérôme Gary avec M Mohamed Medouini, (Directeur des JCC 201) la critique Congolaise Dija Mambo, le cinéaste Jean Marie Teno et le réalisateur égyptien, Mohamed Siam.

Le Jury de la première oeuvre est composé de trois membre et présidé par M Mohamed Keblewi , cinéaste Palestinien et directeur du festival du cinéma arabe de Malmö, avec la cinéaste et actrice tunisienne Anissa Daoud et le cinéaste rwandais Joël Karekezi.

Carthage Pro

Tarek Ben Chaabéne, le consultant artistique des JCC 2019 a présenté en dernière partie de la conférence de presse le programme détaillé de la plateforme ” Carthage Pro” qui connait pour cette édition un développement et s’est enrichit de plusieurs volets tels que “Carthage Talks “

La professionnalisation et le développement de cette nouvelle plate-forme de débat et de dialogue (Carthage Talks) a été longtemps souhaité par feu Néjib Ayed directeur des JCC, qui y a travaillé avec assiduité jusqu’à sa disparition.

Cette plateforme sera dirigée par Samia Laabidi et s’étendra du 27 octobre au 2 novembre. Durant six jours les professionnels et des académiciens spécialistes et du cinéma locaux et internationaux auront à débattre des enjeux actuels de l ‘industrie cinématographiques à travers des rencontres, conférences, des présentations d’études et des workshops. A travers la construction d’un réseau solide de partenaires ,cette plateforme réaffirme l ‘engagement des JCC dans la promotion du cinéma du sud et de son ouverture sur tous les horizons avec une vision critique et ambitieuse pour relever les défis que rencontre les septième art dans notre région.

Le programme “Diasporas “ dans sa première édition vise à repenser la représentation collective et personnelle, du cinéma de « la diaspora », du déplacement et de la migration, le programme " Engage @JCC " invite à une réflexion critique sur les défis actuels et les perspectives du cinéma africain et arabe.

“Carthage Docs “et le panel “Short Talk” créent des créneaux dédiés à accompagner la foisonnante créativité que connaissent le film documentaire et le court métrage, soulignant l'importance et la place légitime qu’occupent ces deux genres désormais majeurs du septième art.

Enfin, sur les traces de Chabaka et Takmil, tous deux investis dans l'autonomisation et la mise en avant des voix du cinéma africain et arabe, le nouveau programme “Meet the Talents “offre aux experts, producteurs professionnels du cinéma ,l'opportunité de découvrir et de rencontrer des talents émergents et les futurs grands cinéastes de la région.

Dans la section "Chabaka" Tarek Ben Chaabane a déclaré que cet atelier continuait d'appuyer les duos réalisateurs / producteurs de pays africains et arabes, qui font appel au savoir-faire et aux conseils de spécialistes de l'audiovisuel, du 28 au 30 octobre 2019.

L'atelier TAKMIL, qui présentera des projets de post-production de films arabes et africains, sera présenté à un jury international composé de cinq professionnels de l'industrie cinématographique. Lors de la cérémonie de clôture des ateliers «Chabaka» et «Takamil», le 30 octobre 2019, des représentants d'entreprises prometteurs et des programmateurs de festivals internationaux recevront ensuite des récompenses financières.

La conférence de presse des Journées Cinématographiques de Carthage a été l’occasion d’une commémoration à la mémoire du directeur général du festival, Najib Ayad. De plus, l’accent a été mis sur l’ouverture du festival aux cinémas du monde et le soutien aux plateformes du secteur cinématographique et du marché de distribution.


 

Communiqué de Presse du CNCI : Remerciements aux partenaires privilégiés du CNCI et des JCC

Suite à la tenue de la conférence de presse des Journées Cinématographiques de Carthage 2019, la Direction Générale du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), exprime sa gratitude et ses remerciements à tous les partenaires qui ont manifesté leur intérêt pour nous accompagner et nous soutenir afin de réussir « La session Néjib Ayed », dont l’absence est toujours aussi douloureuse. Leur engagement auprès du comité directeur et de l’équipe d’organisation des JCC nous a rendus plus forts et plus confiants pour la mise en œuvre d’un programme riche et varié dédié à un public cinéphile connu par son exigence et son amour pour le cinéma.

Nous tenons à adresser en premier lieu nos vifs remerciements à Tunisie Télécom, le partenaire officiel et privilégié du CNCI, des JCC et de la Cinémathèque Tunisienne. Au-delà de son soutien indéfectible aux JCC, Tunisie Télécom accompagne tout au long de l’année le CNCI et ce depuis trois ans, dans la mise en place d’une stratégie de développement des Industries digitales créatives en tant que pionnier technologique et plateforme de diffusion de contenus numériques. Nous aimerions particulièrement remercier Tunisie Télécom pour l’attention adressée à la famille des JCC, en offrant via son agence de communication l’affiche officielle de l’édition « Néjib Ayed ».

Nous saluons également la Poste Tunisienne, notre partenaire officiel qui à travers Tikashop offre au public des JCC le service de vente en ligne des tickets.

Compagnon fidèle de la culture, nous remercions la compagnie Tunisair, le transporteur international officiel des JCC.

Nous adressons notre reconnaissance à La Société Tunisienne de Banque qui s’est associée aux JCC en tant que partenaire stratégique.

Nous saluons également les ONG partenaires des JCC à savoir : l’UNICEF, l’OIM et l’OMCT qui ont fait l’honneur aux JCC d’être l’espace de partage et de communication autour de diverses problématiques touchant l’humanité.

Nous remercions vivement tous nos partenaires au premier rang, nombreux et précieux : l’ONTT, TOPNET, l’OACA, l’Institut Français de Tunis, l’OIF, UNIFRANCE, le Ministère de l’Education, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, l’Académie d’Art de Carthage, l’Ambassade des Etats Unis, FATALES, TOYOTA, JTI, l’Hotel AFRICA et BeTounsi.

Nous remercions chaleureusement les fidèles partenaires de la plateforme professionnelle « Carthage Pro » pour leur contribution : OIF, OIM, IMS, Robert Bosh, LaserFilm, Charbon Studio, TV5MONDE, Le Goethe Institut, Programmers of Colour Collective, Hakka Distribution, AJAR et Culture Funding Watch.

Nos vifs remerciements vont à nos partenaires média nationaux et internationaux, à savoir : La télévision Tunisienne, El Hiwar Ettounsi, TV5MONDE, la Radio Tunisienne, Mosaique FM et Radio Misk.

Nous saluons tous ceux qui ont manifesté leur enthousiasme pour faire des JCC 2019 une plateforme d’échange et de rayonnement de l’industrie cinématographique arabe et africaine.

Enfin, nous adressons toute notre gratitude à Monsieur le Ministre des Affaires Culturelles pour son engagement et son appui au comité directeur et à l’équipe d’organisation des JCC 2019 et pour avoir mis à notre disposition tous les espaces de la Cité de la Culture.

Signé
Pour le CNCI et les JCC
Chiraz Latiri
DG du CNCI


 

Communiqué de Presse : Les jurys

À édition exceptionnelle, Jurys exceptionnels. C'est ainsi que l'on pourrait qualifier les JCC 2019 Éditions Nejib Ayed ainsi que les trois jurys qui auront à départager les films en compétition pour cette édition qui se déroule du 26 octobre au 2 novembre 2019. Quinze jurés, réalisatrices, réalisateurs, producteurs, scénaristes ou critiques, répartis en trois jurys et unis par le talent et la dévorante passion du cinéma seront conviés à regarder les films en compétition, avant de dévoiler leur palmarès le 2 novembre 2019 lors de la cérémonie de clôture des JCC 2019(Édition Nejib Ayed)

Le grand Jury

Sous la présidence d'Alain Gomis, le grand jury des JCC 2019 Édition Néjib Ayed se compose de six membres, scénaristes, réalisateurs producteurs, six femmes et hommes du cinéma pour juger les films en compétition officielle.

Le président du Grand Jury Alain Gomis est réalisateur, scénariste, Compositeur Franco-sénégalais. Son cinéma est recherché identitaire et esthétique qui lui a valu plusieurs nominations dans de grands festivals de cinéma tek lue Sundance, San Francisco. Son film Félicité a remporté Grand Prix du jury (Ours d'argent) à la BERLINALE (ÉDITION 67) et le prix de la meilleure Interprète Féminine aux JCC 2017 pour l'actrice Véronique Tshanda Beya Mputu. Alain Gomis est un compagnon de route du festival des journées cinématographiques de Carthage, son film” Aujourd’hui avait remporté le prix Spécial du Jury aux JCC 2012.

Aux côtés d'Alain Gomis figure Yasmine Khlat, comédienne réalisatrice poétesse romancière libanaise de naissance égyptienne .Elle a eu une brève carrière d’actrice et joué dans des films cultes comme Nahla de Farouk Beloufaen 1979, Aziza d'Abdellatif Ben Ammar en 1980 et “les rêves de la ville “de réalisateur syrien Mohammad Malas en 1983. En 1987 Yasmine Khlat réalise son, documentaire de création” Notre nuit” avant e se consacrer à l'écriture et la traduction ”Le Désespoir est un péché” est un de ces romans les plus célèbres a obtenu le prix des Cinq continents de la francophonie.

L’acteur algérien Hassan Kachachest également un membre du grand Jury. Connu auprès du grand public pour son rôle dans la série télé Machaer (2019),l'acteur a travaillé avec les plus grands réalisateurs Algériens et tunisiens pour des films comme « Lotfi » (2015), et « Mostefa Ben Boulaid »(2008) de d'Ahmed Rachedi ou ”En attendant les hirondelles « de Karim Moussaoui” : en 2017.

Kōji Fukada, quatrième membre de ce Grand Jury des JCC 2019, est un jeune réalisateur, scénariste, monteur et producteur japonais. Plusieurs fois sélectionné et primé, il a reçu notamment le “ Loup du meilleur réalisateur du festival du film Nuits noires de Tallinn, pour « Au revoir l'été » en 2013 et le prix du jury de la section Un certain regard au Festival de Cannes 2016, pour son film “ Harmonium”.

Le Tunisien du Jury est le cinéaste Mahmoud Ben Mahmoud qui a le long de sa carrière, réalisé de nombreux courts et longs métrages, de fiction et documentaires traitant de l'histoire des luttes nationalistes et pour les droits des minorités en Tunisie. Parmi ses films on peut citer «Le Professeur» (prix du meilleur scénario au JCC2012 et “Fatwa» couronné par la Tanit d’or en 2018.

La dramaturge, metteure en scène et romancière Tsitsi Dangarembga est également membre du Grand jury JCC2019. Grande figure du cinéma Féministe africain, la romancière zimbabwéenne est la fondatrice et directrice du festival international de Cinéma Images de Women, Hararé (Zimbabwe).

La septième membre du grand jury est Meryem Benm' Barek, scénariste et réalisatrice marocaine dont le film Sofia” a reçu trois prix lors de la 29ème édition des journées cinématographiques de Carthage (JCC 2018) le prix Taher Cheriaa de la première œuvre, La mention spéciale du jry de la compétition officielle des longs métrages fiction, et le Prix “TV5 Monde”

La compétition officielle des courts et longs métrage documentaire

Pour La compétition officielle des courts et longs métrage documentaire le Jury Doc est composé de cinq membres et présidé par Jérôme Gary, scénariste Producteur et réalisateur français qui dirige le groupe Visionaire Media. Son documentaire “Génération Iron” lui a valu la nomination aux oscars 2013.

À ses côtés on retrouve la journaliste et critique de cinéma belgo Congolaise Djia Mambu .Lors du festival de Cannes de 2019, Djia Mambu était membre du jury de la Semaine de la critique. Djia Mambu est également membre de la Fédération africaine des critiques de cinéma (FACC) et de la Fédération internationale de la presse cinématographique.

Troisiéme membre de ce Jury Doc, Mohammed Medouini, homme de théâtre Tunisien a dirigé Journées cinématographiques de Carthage(JCC2012). Parmi les jurées de la compétition officielles des documentaire JCC 2019(Édition Nejib Ayed ) on retrouve également Jean-Marie Teno , réalisateur, monteur et producteur de cinéma camerounais, qui a réalisé une vingtaine de documentaires dont Clando qui a reçu le Prix de la fédération Internationale des ciné-clubs au festival international de films de Fribourg (Suisse1996) ou « La tête dans les nuages » qui a reçu le Prix du jury de l'OUA aux journées cinématographiques de Carthage JCC 1994.

Le Cinquième membre de ce Jury est Mohammed Siam, réalisateur, producteur et directeur photo égyptien. Avant de choisir le cinéma, il a fait des études de psychologie. Il est membre du conseil d’administration et vice-président d'Arterial Network dont le but est de promouvoir l’art et la culture sur le continent africain et membre de l'Académie des arts et des sciences du cinéma qui remet les Oscars du cinéma .Son dernier film SAMAL a reçu la Tanit d'Or du documentaire aux JCC 2018, et son premier film” FORCE MAJEURE” a reçu le Prix spécial CNCI de l'image "Ali Ben Abdallah" pour le premier long-métrage documentaire aux JCC 2017.

Le Jury Première Œuvre

Récompense les œuvres des jeunes cinéastes avec le prix " Tahar Chriaa de la première œuvre ". Pour cette édition des journées Cinématographiques de Carthage 2019 (Edition Néjib Ayed) ce jury se compose de trois membres et est présidé par Mohamad Keblawi réalisateur palestinien et président du festival arabe de Malmö. A ses côtés la Tunisienne Anissa Daoud, actrice, dramaturge et productrice et qui a présenté son premier court métrage « Best Day Ever خوذو عيني" en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs (Cannes 2018) dans le cadre du programme “Tunisia Factory”.

Le troisième membre de ce jury de la première œuvre est Joël Karekezi, scénariste, réalisateur et producteur rwandais. Ses films ont raconté la réconciliation et le génocide rwandais contre les Tutsis. Son film Le Pardon, remporte le Golden Impala au Amakula International Film Festival en Ouganda(2010), Son deuxième long-métrage ”La Miséricorde de la jungle” a remporté l’Étalon d’Or au FESPACO2019 festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.


 

Communiqué de Presse : La liste des projets sélectionnés dans le cadre des ateliers TAKMIL

La Direction des Journées Cinématographiques de Carthage annonce la liste des projets sélectionnés dans le cadre de l’atelier TAKMIL 2019 (Work-in-progress), de la plate-forme professionnelle des JCC, Carthage PRO.
Liste des projets sélectionnés :

  • - GARDERIE NOCTURNE de Sanou Moumouni (Burkina Faso)
  • - SOUAD de Ayten Amin (Egypte)
  • - THE LETTER de Lekow Maia et Christopher King (Kenya)
  • - WE ARE FROM THERE de Wissam Tanios (Liban)
  • - LE CHEMIN de Silvana et Mohamed de Maher Abi Samra (Liban)
  • - FARITRA de Luck Razanajoana et Tovoniaina Rasoanaivo (Madagascar)
  • - EN ROUTE POUR LE MILLIARD de Dieudo Hamadi (République Démocratique du Congo)
  • - LA TERRE NE SE MEUT PAS de Yosr Gasmi et Mauro Mazzocchi (Tunisie)

L’Atelier « TAKMIL » qui se tiendra les 28, 29 et 30 Octobre 2019, accueille des films de fiction et documentaires, africains et arabes, en phase de postproduction. Les cinéastes et producteurs sélectionnés seront invités à Tunis et rencontreront des professionnels de l’industrie cinématographique internationale pour présenter leurs films à un jury. Des bourses d’aide à la finition seront attribuées aux lauréats.


 

Communiqué de Presse : La liste des projets sélectionnés dans le cadre des ateliers CHABAKA

Les Journées Cinématographiques de Carthage annonce la liste des projets sélectionnés dans le cadre de CHABAKA 2019 (atelier des projets), de la plate-forme professionnelle des JCC, Carthage PRO.
Liste des projets sélectionnés :

  • - DES ESPOIRS Long métrage documentaire/ فيلم وثائقي طويل Tunisie/ تونس De : Dhia JERBI Produit par : Arige SEHIRI
  • - Séparé de ma gazelle / فراق غزالي Long métrage fiction / فيلم روائي طويل Tunisie / تونس De : Younes HAJRIA Produit par : Kamel Ben Ouanès
  • - PIECES OF SALMA Long métrage fiction / فيلم روائي طويل Afrique du Sud De : Imrah Hamdoulay Produit par Khosie Dali et David Horler
  • - DE LA CHENILLE AU PAPILLON Long métrage documentaire/ فيلم وثائقي طويل Burkina Faso/ بوركينافاسو De : Parfait K. KABORE Produit par : Serge Désiré OUEDRAOGO
  • - SWEET ANNOYANCE Long métrage fiction/ Feature Narrative/ فيلم روائي طويل Ethiopie/ اثيوبيا De : Getaneh Hiwot Admasu Produit par : Mandefro Mehret Ayalew
  • - NSHIGA / ضباب / Le Brouillard Long métrage hybride Lebanon / لبنان De : Ruba Atiyeh Produit par : Muhanad Hayal
  • - MENSONGE ORIGINEL Long métrage documentaire / فيلم وثائقي طويل Maroc / المغرب De : Asmae El Moudir Produit par : Lucie Rego
  • - THE GENERAL’S AMNESTY Long métrage fiction/ Feature Narrative/ فيلم روائي طويل Ouganda / أوغندا De : Emurwon Angella Jacqueline Produit par : Olwoch Patricia Achiro
  • - WEEDESTINE / حشيشستان Mong métrage comédie dramatique / دراما كوميدية طويلة Palestine / فلسطين De : Said Zagha Produit par : Mais Salman
  • - IBIHOZO / La Berceuse Long métrage ficton / فيلم روائي طويل Rwanda / رواندا De : Wa Nkunda Mutiganda Produit par : Amuli Yuhi

L’Atelier « Chabaka » qui se tiendra les 28, 29 et 30 Octobre 2019, accueille des projets de films de fiction et documentaires, africains et arabes, en phase de développement. Les participants seront invités à Tunis pour rencontrer des professionnels de l’industrie cinématographique internationale et notamment des producteurs intéressés par le financement de films africains et arabes. Des bourses d’aide au développement seront attribuées aux lauréats.


 

Communiqué

Nous tous, membres de l’équipe des Journées Cinématographiques de Carthage sans exception, tenons à remercier toutes les personnes qui ont partagé notre peine suite à la perte aussi brutale que douloureuse de notre cher directeur général Mr Nejib Ayed. Nous apprécions les marques de sympathie reçues du monde entier et nous nous engageons à rester fidèles à l’esprit d’ouverture et à l’engagement militant de Si Néjib pour le cinéma et la culture.

Nous tenons à faire savoir à tous ceux qui nous suivent et nous regardent, que rien ne nous déviera de notre mission, telle que voulue par notre regretté directeur général et tous ses prédécesseurs depuis 53 ans. Les JCC font partie du patrimoine immatériel de la Tunisie, de l’Afrique et du Monde Arabe et nous en sommes les gardiens.

Nous tenons surtout à rappeler que nous travaillons dans la plus grande intelligence, l’amitié et le sens du devoir avec le Centre National du Cinéma et de l’Image CNCI qui est notre partenaire dans la réussite du festival.

Le festival aura bien lieu aux dates prévues, c'est-à-dire du 26 Octobre au 2 Novembre 2019 et selon le programme préparé et voulu par Feu Nejib Ayed ; programme d’ailleurs déjà validé à plus de 80% par notre cher directeur général. Nous en faisons le serment, pour Nejib Ayed et pour notre public en or à qui nous donnons rendez-vous.

L’équipe des Journées Cinématographiques de Carthage


 

Communiqué : Conférence de presse JCC à Cannes

Cannes le 22/05/2019
Aujourd’hui, 22 Mai 2019 a eu lieu sur le pavillon du cinéma Tunisien au festival de Cannes, la conférence de presse des Journées Cinématographiques de Carthage.

Présidée par Néjib Ayed, directeur général du festival, la conférence a présenté la session 2019 à un public de journalistes, de critiques de cinéma et de professionnels de l’industrie du cinéma, présents au plus grand festival de film du monde.

Les sujets débattus ont englobé les orientations générales du festival qui se veulent toujours aussi militantes et engagées que lors des premières sessions.

En plus de la sélection officielle qui sera sans nul doute exceptionnelle, au vu de la production arabe et africaine très riche de l’année 2019, la conférence a présenté les activités à venir pour la plateforme professionnelle Carthage Pro. Avec les ateliers de coproduction Chabaka, de films en finition Takmil, les panels de discussion Carthage Talks proposeront aux professionnelles des sujets d’actualité, alors que les Masterclass inviteront trois grands noms du cinéma pour parler de leur art à un public d’étudiants en cinéma et de jeunes professionnels. Enfin la grande conférence internationale portera sur les droits d’auteurs.

La section FOCUS des JCC aura quatre pays invités d’honneur, la Liban pour le monde arabe, le Nigeria pour l‘Afrique subsaharienne, le Chili pour l’Amérique latine et le Japon pour l’Asie.

La prochaine session des JCC se tiendra du 26 Octobre au 2 Novembre 2019.


 

Communiqué

Suite à la programmation du film tunisien Tlamess de Ala Eddine Slim à la Quinzaines des réalisateurs le 21 Mai à 11:45, la direction des Journées Cinématographiques de Carthage annonce que la conférence de presse de la session 2019, programmée au Festival de Cannes le 21 Mai est retardée au 22 Mai 2019 à 11h du matin au Pavillon du Cinéma Tunisien, 105 Riviera.