Depuis son inauguration en 2015, dans un partenariat entre le ministère de la culture, le ministère de la justice, la direction générale des prisons et de la rééducation et l’Organisation Mondiale Contre la Torture, les JCC dans les prisons ont toujours participé à la genèse de la lumière au milieu des chambres obscures des prisons.
C’était aussi une occasion pour les cinéastes, éternels chercheurs du sens de la vie, pour poursuivre leurs rêves dans ces endroits pleins de désespoir, et la meilleure manifestation de la consécration du principe du droit du prisonnier à la culture.
C’est un changement qui a élargi la sphère de la liberté d’expression dans les prisons, puisqu’on compte la présence de plus de 8000 prisonniers qui ont participé à la diffusion de plusieurs films et aux débats avec les acteurs de la scène cinématographique.
C’est dans le but d’entretenir le plus noble des arts, celui de la vie sur cette terre, que nous continuons cette tradition, puisque le 7ème art, synonyme du possible et de l’impossible, du sens et de l’absurdité, de la réalité et de l’imagination, est un des meilleurs moyens pour accentuer la rééducation des prisonniers et leurs réintégration dans la société.
Ce sont des conditions exceptionnelles pour une édition exceptionnelle, qui sera marqué par l’établissement d’ateliers de narration cinématographique et de débats animés par les professionnels du cinéma autour des films qui ont marqué les anciennes éditions des JCC, avec la présence de plus de 12000 prisonniers à travers 5 prisons : Celles de Oudhna, Seliana, Sidi Bouzid, Sfax et Borj El Amri, et on ne peut qu’espère la généralisation de cette expérience intégratrice dans toutes les prisons de la république.
Coordinateur JCC dans les prisons
Chahine Berriche