Edition extraordinaire de par les circonstances et le déroulement, édition exceptionnelle pour une année exceptionnelle. Le festival a résisté à tous les vents contraires et s’est tenu bravant la pandémie et témoignant d'une énergie belle et vivante : un éternel printemps en décembre.
Les journées cinématographiques de Carthage dans une édition d’hommages, de réflexion de retour sur soi nécessaire se sont tenues, différentes, riches innovantes et pleines de surprise.
Le maître de cérémonie Sami Bennour a souligné en présentant le récapitulatif du festival en vidéo avant de céder la parole à la coordinatrice générale des JCC Mme Sahar Yahyaoui qui a exposé le protocole sanitaire adopté, rigoureusement appliqué et respecté par le public coopératif . Elle a également cité les innovations et les nouveautés de cette édition : le ciné drive ,JCC Radio ,l’application Bitaka et les projections inédites en 35 mm …
Après une performance artistique mise en scène par Chedly Arfaoui , c’est le directeur artistique de la session Mr Ibrahim Letaief a tenu à remercier le public des JCC héros incontesté de cette édition, il a également insisté sur la nécessaire refonte du statut juridique du festival comme une structure autonome et permanente pour accomplir les projets de longue haleine trop souvent ajournés.
Dans son allocution Mr Ridha el Behi directeur général de la 31ème édition des JCC a exprimé sa joie d’avoir dirigé une édition aussi exceptionnelle remerciant le public et toute l’équipe des JCC 2020 pour ce miracle incarné. Il a annoncé la prochaine édition qui se tiendra du 30 novembre au 6 décembre 2021.
Mr Selim Dargachi a exprimé le soutien du CNCI aux JCC dans le cadre de cette édition exceptionnelle et la valorisation du cinéma.
Moment d’hommage et de grande émotion, la projection de la vidéo saluant la mémoire des disparus du cinéma tunisien qui « Nous ont quittés » a qui les JCC leur ont rendus hommage mardi 22 décembre.
Pour clore cette fête du cinéma, les invités ont eu « Bolbol » de Khedija Lemkacher qui à l’image cette 31éme édition des JCC , festif, porteur d’espoir de joie et de liberté retrouvée qui a illuminé le grand écran de la salle du théâtre de l’opéra de Tunis .
Rendez-vous est pris pour l’ouverture prochaine des salles de cinéma
Mercredi 23 décembre, dernier jour de la 31ème édition des journées cinématographiques de Carthage, le comité directeur du festival a organisé un point de presse à 10h 30 à la salle Sophie Golli à la Cité de la Culture pour présenter la synthèse et les recommandations du forum « Les JCC, Hier, Aujourd’hui et Demain »
Cette rencontre a réuni Mr Kamel Ouanés et Mr Issam Marzouki, coresponsables du forum ainsi que Mr Salim Dargachi, directeur général du CNCI, Mr Ridha Behi ,directeur général de la 31 éme édition des JCC et Mr Ibrahim Letaief ,directeur artistique de la session.
Le forum est l’aboutissement des travaux menés pendant quatre panels qui se sont tenus entre mai et septembre 2020 afin de mener une réflexion collégiale, confrontant des expertises dans différents domaines autour des Journées cinématographiques de Carthage : Repenser le festival dans son temps présent et imaginer son évolution future, tout en sauvegardant les belles pages de son histoire.
Ainsi, des cinéastes, des juristes, des experts en finance en communication et en ingénierie culturelle, mais également des critiques et des membres de la société civile comme des institutions publiques ont échangé durant près de six mois de débats pour dresser l’état des lieux et explorer les perspectives du festival.
Après avoir remercié tous les experts, Mr Kamel Ouanes a présenté les conclusions des quatre panels en exposant leur enjeu principal: replacer les JCC dans un monde en mutation et redonner sens au cinéma et à la cinéphilie comme patrimoine culturel vivant et lieu de vie et de partage. Il a ajouté que les recommandations des panels ont permis de dresser une feuille de route d’actions concrètes qui redessinent les contours des JCC ,structure vivante et dynamique.
Les panels se sont concentrés sur quatre thématiques fondamentales:« l'Industrie, Marché et Diffusion », « Le Rayonnement des JCC », «Les Archives les et la Réception critique » et enfin le “Devenir des JCC”.
Les travaux ont abouti à un travail de synthèse et à un plan d’action triennal en 7 grandes étapes qui s'étalera de 2021 à 2023 avec un calendrier précis à titre de proposition concrète. En se basant sur les recommandations des différents experts, il en est ressorti la nécessité de créer un des structures permanentes et techniquement qualifiées pour le travail d’archivage ,de restauration et de sauvegarde de la mémoire nationale des journées cinématographiques de Carthage.
Mr Ibrahim Letaief a par ailleurs mis l ‘accent sur l’urgence de la valorisation de la mémoire cinématographique des JCC et de ses archives avant qu’elle ne s’use.
Mr Salim Dargachi a exprimé son approbation du travail rigoureux des panélistes en déclarant que cette feuille de route est la base d’un projet en cours visant à la refonte du festival vers une entité plus indépendante et plus autonome. Ces décisions en coordination avec les institutions partenaires et de tutelle sont déjà en cours d’étude en vue d’exécution dès le début de 2021 et ce selon un organigramme ajustable selon les priorités et les plans de financement.
Mr Ridha el Behi a insisté sur l’urgence de l'adoption d'un cadre juridique pour les JCC ainsi que sur la poursuite du travail engagé de la sauvegarde et de la transmission de la mémoire en péril des JCC. Il a ajouté que le festival est un être vivant né il y a plus de 50 ans et qui doit s’adapter pour accompagner aux profondes mutations de la société tunisienne comme du septième art.
Mr Kamel Ouanes a conclu en espérant que les JCC se recentrent sur leurs identité afro-arabe" tout en évoluant dans son rôle de levier de promotion et de diffusion des films du sud, qui est l’essence même du festival depuis sa création.
Nous rappelons à nos cher ( e ) s collègues les dispositions pour la clôture :
Pour les photographes et cameraman : veuillez utiliser vos sur badge déjà distribuer le jour de l’ouverture. Les sur badges donnent accès à la salle uniquement pour une couverture médiatique au sein de la salle de l’opéra.
Pour les collègues qui souhaitent couvrir le tapis rouge (zone 1) et avoir des déclarations (zone2) votre badge est suffisant. Merci de respecter les zones.
Ci-dessous le zoning de la cérémonie de clôture.
Aujourd’hui, mardi 22 décembre 2020,
La dernière Carte Blanche des Journées Cinématographiques de Carthage 2020 fut congolaise. A la salle le 4 éme art c ‘est le jeune cinéaste congolais Dieudonné Hamadi qui a retrouvé son public pour une master class après la projection de son film "En route pour le Milliard » ( Congo 2019). Ainsi et avec cette projection se clôt la section carte Blanches des JCC 2020 qui a donné un libre espace à quatre réalisateurs africains, jeunes et confirmés, de retrouver leur public.
A la prison de Sfax , « fils » de Mehdi Barsaoui a été projeté suivi d’un débat avec les detenus.
Cérémonie d ‘Hommages : L'Adieu aux" Magiciens, bâtisseurs de nos rêves", ce mardi 22 décembre à 15 h à la salle Omar Khelifi, où s'est tenue une cérémonie d’hommage aux disparus du cinéma tunisiens lors de l’année 2020. Ils étaient techniciens, chef-electro , machinistes, ingénieurs du son, critiques de cinéma et producteurs ...Des artistes et artisans de l'ombre qui sont partis durant l ‘année 2020 et dont la 31 ème édition a tenu à illuminer leur mémoire.
Ainsi le comité directeur de la 31 éme session des Journées Cinématographiques de Carthage a témoigné de l'hommage de toute la profession et de tous les cinéphiles tunisiens, en honorant la mémoire des regrettés feus :Mustapha Ngabbo ( Critique de cinéma et rédacteur en chef du magazine Septieme Art),Faouzi Siala (Chef éléctro) ; Cherif Bousnina (ancien directeur de la SatPEC et ingénieur chimiste);Hssine Soufi(machiniste et producteur ) ; Aloulou Cherif ( producteur et grand collectionneur d’art)et Faouzi Thabet ( ingénieur du son et producteur).
La cérémonie d ‘hommage s ‘est déroulée en présence des familles des regrettés ainsi que de plusieurs membres de la grande famille du cinéma tunisien, et des cinéastes invités du festival. A cette occasion des documentaires retraçant les vies et les œuvres de chacun de ces hommes du cinéma tunisiens ont été produits par les JCC2020 et le CNCI et diffusés lors de la cérémonie d’hommage.
Il est à noter que certains changements ont été apportés au programme comme suit :
La projection du film ´´ Aziza ´´ de Abdelatif Ben Ammar prévu aujourd’hui mardi 22 décembre a été reportée à jeudi 16h30 à la salle Omar Khlifi.. La projection du Ciné Drive- prévu lundi 21 décembre a également été reporté à jeudi 17h30.
Demain, avant de clore cette édition exceptionnelle des Journées cinématographiques de Carthage 2020, vous avez rendez-vous pour un Point de Presse, le matin à 10h30 à la salle Sophie Golli à la Cité de la culture pour la présentation de la synthèse du forum « Les JCC, Hier, Aujourd’hui et Demain » ainsi que du bilan de cette édition exceptionnelle.
Demain sera la clôture de la 6ème édition des JCC en prison mais aussi de la 31 ème édition des JCC.
Une édition exceptionnelle dans un contexte exceptionnelle réussie grâce à nos collègues journalistes et notre public toujours au rendez-vous.
Mercredi 23 décembre 2020 10h30 -
Salle Sophie Golli / Cité de la culture
La 31 ème édition des journées cinématographiques de Carthage organise un point presse afin de présenter la synthèse du forum « Les JCC, Hier, Aujourd’hui et Demain » ainsi que le bilan de cette édition exceptionnelle.
Le point presse se déroulera le mercredi 23 décembre 2020 à partir de 10h 30 du matin à la salle Sophie Golli/ Cité de la culture
A la salle Omar Khelifi ,la dernière projection de presse des avant- premières a eu lieu à 10h pour le film « 200m » de Ameen Nayfeh ( Palestine 2020) en présence des journalistes et du réalisateur.
La prison de Sidi bouzid a accueilli aujourd’hui un court métrage “True Story” de Mohamed Amine Lakhnach et le long métrage “Visa” de Brahim Letaief suivi d’un débat avec avec les détenus.
La carte Blanche des JCC a été accordée à la réalisatrice tunisienne Sarra Abidi ,avec la projection de son film Benzine, à la salle le 4ème art qui a retrouvé son public pour un débat et une master class à la même salle.
Les Panels
A la cité de la culture et en marge des JCC 2020 deux panels ont été organisés afin de réfléchir sur l’état des lieux et le devenir de l’industrie cinématographique par différents volets.
« Femmes à la caméra »
En partenariat avec es Journées Cinématographiques de Carthage et le Centre National du Cinéma et de l’Image, la Tunisian Society of Cinematographers TSC a organisé ce lundi 21 décembre 2020 à la salle jeune créateurs une rencontre intitulée “Femmes à la caméra”en partenariat avec la Center of Arab Women for Training and Research - CAWTAR .
Ce panel s'est réuni autour de Amine Messaoudi président de l’Association tunisienne des directeurs de la photographie cinématographiqu (TSC) , quatre femmes opératrices de l'image et directrices photo tunisiennes: Lilia Sellami,Wafa Mimouni ,siwar hassine et Sana Fliss.
Chacune des intervenantes se basant sur son vécu a partagé son parcours,du combattant et échangé dans un débat sur les spécificités et les difficultés que rencontrent les femmes encore à ce jour trop peu nombreuses sur les plateaux pour les postes de DOP, réalisatrices machinistes.
Deux générations de femmes de l’image qui ont évoqué, les problématiques de la formation, de l 'exercice, dans un milieu particulièrement masculin.
A travers leurs expériences croisées de femmes et de mères, les panélistes se sont accordées sur l’acquis tunisien qui a permis à des femmes d’exercer les métiers de l' image, contrairement à d ‘autres pays arabo musulmans et africains.
Elles ont souligné les particularités physiques de ce travail et l’endurance nécessaire pour l’accomplir . Wafa Mimouni et Sana Fliss ont évoqué leur expérience de “Cinéma O féminin” un tournage et une formation de 5 mois dédiée aux étudiantes pour former de nouvelles génération de femmes techniciennes,leur donner plus de visibilité et faire avancer la parité et l’égalité dans les métiers de plateaux de tournage. Toutes quatre ont souligné les mêmes problèmes récurrents et ceux partout dans le monde: en Tunisie, comme en Europe: La difficulté d'accès au poste de premier rang, des postes techniques ?
La stigmatisation de la maternité et de la grossesse, un sentiment de devoir toujours faire plus que les femmes s’imposent. Néanmoins les panélistes ont mis en lumière l’importance du regard féminin derrière la caméra et l'empathie dont il se charge ainsi que du rôle médiateur, et catalyseur des femmes sur un plateau de tournage.
Les quatre directrices de la photographie ont exprimé à travers leurs expériences un parcours de lutte dans un métier qui reste très genré.
Audiovisuel et cinéma : quelles formations pour les professionnels ?".
En marge des Journées cinématographiques de Carthage, 2020,le Desk a organisé une rencontre autour du thème de la formation des professionnels des métiers de l’audiovisuel et du cinéma. Le panel a été modérée par la directrice du Bureau Creative Europe Desk Tunisia et la directrice générale du Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes Ennejma Ezzahra qui a réuni des spécialistes représentants divers secteurs, pour faire l’état des lieux de la formation professionnelle dans le secteur audiovisuel et cinématographique et proposer des pistes de solutions à ses différents problèmes. Les intervenants : Mme Lamia GUIGA, Directrice de l’école supérieure de l’audiovisuel et cinéma de Gammarth et responsable culturelle, Mme Khedija LEMKACHER Auteure, réalisatrice et productrice,Mr Anoir BENNOUR: General Manager Créative Digital Lab Incubator, Mme Sarra TABBOUBI : Productrice et présidente de l’association “Cinéma itinérant“ et Mr Khelil TRIKI Responsable communication et développement à Hakka Distribution ont exposé les carences et les besoins de leurs secteurs respectifs ainsi que les offres de formations Le panel a également cité plusieurs niveaux d’interventions du programme Europe Créative et son rôle de facilitateur pour les professionnels de l'audiovisuel et du cinéma dans leur parcours de formation.
Vos rendez-vous :
Demain vous avez rendez-vous avec la dernière carte blanche de Dieudo Hamadi au 4éme art avec son film « En route pour le Milliard »
Jcc en prison continuent avec la projection de « Un fils » de Mehdi Barsaoui (Tunisie 2019) à la prison civile de Sfax.
Les JCC rendront hommage à ceux qui nous ont quitté en 2020 : Faouzi Thabet,Aloulou Cherif ,Cherif Bousnina ,Mustafa Ngabou , hassine Soufi, Faouzi Thabet et Lotfi Siala et ce à la Salle Omar Khelifi à la cité de la culture à 15 h
Mardi 22 décembre 2020 - 15h - Salle des jeunes créateurs
La 31ème édition des journées cinématographiques de Carthage rend hommage aux pionniers du cinéma tunisien qui nous ont récemment quittés.
Ils étaient producteur, critique, chef electro, distributeur et ingénieur son… ils faisaient partie de ceux qu’on connaissait peu, travaillaient en silence, loin des projecteurs. A eux nous devons le cinéma que nous avons, le rêve que nous partageons.
Pour Mohamed Ali (Aloulou) Cherif, Lotfi Siala, Mustafa Nagbou, Faouzi Thabet, Houcine Souffi, Cherif Bousnina, les JCC leur rendront hommage lors d’une cérémonie en leur honneur mardi 22 décembre 2020 à 15h et ce à la salle des jeunes créateurs en la présence de leur famille ainsi que plusieurs hommes et femmes du 7ème art.
Les JCC en prison continuent ce dimanche 20 décembre avec la projection du long métrage documentaire « Le Disqualifié » de Hamza El Ouni à la prison civile de Siliana.
La carte blanche des JCC de ce dimanche 20 décembre 2020 fut dédiée à Alaa Eddine Slim, avec la projection au 4 éme art ce matin à 11h de son dernier film “ “Tlamess : Sortilèges” qui a été suivie d’un master class du réalisateur.
Au théâtre de l’Opéra à la cité de la Culture , les Avants- premières se sont succédées avec “La Fuite” de Ghazi Zaghbani (Tunisie 2020) Suivi de la première projection arabo-Africaine du film “La Nuit des Rois « de Philippe Lacôte” ( Côte d ‘Ivoire 2020)
Le Ciné Drive a offert aux automobilistes une projection au parking de la cité de la culture des deux films « Pot de Colle » de Kaouther Ben Henia et « le Ballon d’Or » de Cheikh Doukoué , avec une bande sonore du film diffusées en Fm sur la fréquence 90.2
L’exposition qui visite la mémoire des journées cinématographie de Carthage en photographies issues de plusieurs archives remonte à la création des journées jusqu’à nos jours. L’exposition se tout au long des journées et ce à la cité de la culture.
Vos rendez-vous :
Demain lundi 21 décembre, vous avez rendez-vous à partir de 10h30 à la cité de la Culture pour une rencontre organisée par l'association Tunisienne des Directeurs de la Photographie Cinématographique (TSC) autour du thème « Femmes à la Caméra ».
Le deuxième panel organisé parle Desk Europe Créative Tunisie aura lieu à partir de 14 h 30 autour du thème “"Audiovisuel et cinéma : quelles formations pour les professionnels ?".
La carte blanche des JCC aura lieu au 4éme avec la projection à 11h du film Benzine de Sara Abidi suivie du master class à 14h.
JCC dans les prisons se poursuivent avec la projection de deux films à la prison de Sidi Bouzid “True Story” de Mohamed Amine Lakhnach et « Visa » d'Ibrahim Letaief 21 décembre Sidi Bouzid.
La projection Presse du film de Amine Nayef« 200Métres » (Palestine 2020)
sera donné à 10h à la Salle Omar Khelifi .
Nous vous rappelons que les photographies des JCC sont disponibles sur ce lien
Vos tickets sont disponibles selon le quota sur ce lien
La quotidienne des JCC est disponible sur ce lien
Après une cérémonie d’ouverture, chargée en hommages, en émotion de retrouvailles cinéphiliques, voici venu le temps du cinéma: La 31ème édition des JCC 2020 commencent effectivement en force, et sans compétition dans les salles de cinéma, les tables rondes ,les master class et même dans le parking de la cité de la culture où la première séance en ciné drive a eu lieu.
La projection presse du film « L’homme qui a vendu sa peau » de Kaouther Ben Henia s’est tenu ce matin à 10h à la salle Omar Khelifi.
Le forum des JCC a tenu sa séance de synthèse ce matin, samedi 19 décembre 2020 de 9h30 , à la salle de Théâtre Jeunes créateurs à la cité de la culture . Ce forum a réuni plusieurs intervenants, avec la modération de Mr Kamel ben Ouanes autour du thème, « Les JCC : Hier, aujourd’hui et demain » les intervenants ont débattu des conclusions de travaux et des recommandations de quatre panels organisés par le festival entre mai et septembre 2020 pour réfléchir sur un meilleur avenir des Journées . Hichem ben Ammar, ancien directeur de la cinémathèque tunisienne et cinéaste a souligné l ‘importance de l ‘exploration de la mémoire cinématographique, comme lors de cette édition spéciale ,pour faire évoluer le festival.
Au 4ème art,les JCC ont donné carte blanche à la cinéaste franco sénégalaise Dyana Gaye qui a présenté son film “ Des étoiles" puis a débattu avec le jeune public des étudiants de cinéma et cinéphiles.
Le festival des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC)2020 perpétue la désormais incontournable section intitulée “JCC dans les prisons”, une tradition instaurée depuis 2015, dont le coup d’envoi a été donné ce matin à la prison civile d’Oudhna (Ben Arous). L’inauguration avait eu lieu avec la projection des 6 courts métrage du projet inédit « Remake by JCC ” qui ont fait l’ouverture de la 31 éme édition hier soir.
Pour cette édition exceptionnelle, le cinéma s'est décliné aussi en ciné drive dans le parking de la cité de la culture avec les films “Ali Zaoua ,Prince de rue de Nabil Ayouch” et « Visa » de Brahim Letaief qui rappelons âsse sur la bande fm 90.2.
Demain vous avez rendez-vous avec la projection presse de « La nuit des rois » Philippe Lacôte (côte d’ivoire 2020 ). Les JCC en prison continuent avec la projection en avant -première nationale du film « Disqualifié » de Hamza Ouni (Tunisie 2020) à la prison de Siliana
Vous pouvez prendre vos tickets sur la plateforme de lien
Nous vous rappelons que la quotidienne est disponible sur ce lien
Toutes les photos du festival sont disponibles sur ce lien
Samedi 19 décembre 2020
Théâtre des Jeunes Créateurs
Cité de La Culture
Le comité directeur de la 31ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage a le plaisir de vous convier à la conférence de synthèse du Forum des JCC 202 « Les JCC : Hier, aujourd’hui et demain » et ce le samedi 19 décembre 2020 à partir de 9h30, à la salle de Théâtre Jeunes créateurs à la cité de la culture, avenue Mohammed V Tunis.
Cette conférence est organisée par les Journées cinématographiques de Carthage et réunira plusieurs intervenants critiques de cinéma, journalistes et cinéastes, directeurs de festivals: Hichem Ben Ammar, Baba Diop ,.Brahim Ltaief
Le forum des JCC se présente comme une synthèse des travaux des 4 panels antérieurement tenus entre mai et septembre 2020 autour d’une réflexion sur l’évolution du festival par la réforme ou la restructuration des Journées Cinématographiques de Carthage.
Le forum sera l ‘occasion de débattre des recommandations des panels autours de 4 grands thèmes : Industrie, marché et diffusion de films, Le rayonnement des JCC, l’importance des archives et la promotion du patrimoine et enfin Le devenir des JCC ainsi que le cadre juridique et financier du Festival.
Le Programme de ce forum se déroulera comme suit :
9h30 : Présentation du Forum par les responsables des panels
10h : Projection d’extraits des panels
10h25: Intervention de M.Hichem Ben Ammar
10h45: Intervention de M. Baba Diop
10h55 : Intervention de M.Brahim Ltaief
11h05 Pause
11h25 Débat général
13h fin du débat
Le rideau de la salle de théâtre de l ‘Opéra de Tunis s’est levé ce soir vendredi 18 décembre sur une édition exceptionnelle, miraculée des JCC 2020. Avec conviction et responsabilité, les organisateurs de la 31 éme édition des journées cinématographiques de Carthage ont mis en place des mesures strictes pour assurer la sécurité des invités, artistes, cinéastes et cinéphiles, tout en célébrant, ensemble, la fête incontournable du Cinéma.
Une 31ème édition placée sous le signe de la résistance, et de l ‘espoir, mais également de la prudence et de la sûreté en cette ère de crise sanitaire. Le glamour des galas d’ouverture s’est parfaitement accordé aux masques de protection et des gels antiseptiques.
En préambule de la cérémonie d’ouverture, le poète tunisien Anis Chouchene a clamé un Poème empreint de toutes les valeurs qui sont les siennes et celle du JCC, l ‘Afrique la liberté la paix la justice et la beauté.
Sami Bennour et Samira Magroun ont présenté les grandes lignes de la 31 éme édition des JCC, son caractère exceptionnel et son spot officiel
Invité par le maître de cérémonie, Mr Ridha El Behi directeur de la 31éme édition a commencé son discours en rendant hommage à un cinéphile, un assidu des jcc et grand homme de cinéma marocain Noureddine Saïl récemment disparu. Il a ensuite exprimé sa gratitude à toute l’équipe des JCC 2020, qui a mené à bon port une 31ème édition malgré des contraintes exceptionnelles .Mr Ridha El Behi a également exprimé son soutien à tous les artistes, ainsi que tous ceux qui œuvrent dans le cinéma, un secteur grandement affecté par la pandémie mondiale du covid 19. Il a ajouté que les JCC sont et restent la tribune de tous les artistes et les cinéphiles.
Ibrahim Letaief ,directeur artistique des JCC 2020 a rendu hommage à tous les professionnels,techniciens intermittents du spectacle qui connaissent des temps durs et a remercié le public d' être au rendez vous en promettant des retrouvailles riches avec le cinéma, trop longtemps déserté.
Sur l’écran de l’opéra de Tunis, le spot du protocole sanitaire adopté durant les JCC2020 a succédé à un making off du festival.
Ensuite, c ‘est la cantatrice Leila Hejaiej qui a rendu un vibrant hommage musical à la regrettée Naama récemment disparue.
Cet intermède musical émouvant a laissé place au deuxième temps fort de la soirée ; les hommages.
Placée sous le signe de la mémoire et la fidélité, la 31ème édition a choisi de rendre un Tanit d’honneur à l ‘acteur égyptien M Abdel Azize Makhyoune remis par le chef du cabinet du ministère des affaires culturelles.
Un Hommage fervent et nécessaire a été rendu à feu Chedly Klibi, par la remise du Tanit d’or à sa famille.
L'instant cinéma de la cérémonie était une exception heureuse, à l ‘image de
Il y avait pas « le film d’ouverture», mais bien 6 courts-métrages produits par le CNCI spécialement pour cette édition des JCC. Les REMAKE sont des films librement inspirés de chef œuvre de cinéma qui ont marqué les JCC depuis leur création en 1966 et jusqu’à l ‘édition présente.
Ainsi fut le départ de 31 éme édition des Journées cinématographiques de Carthage, une édition exceptionnelle en tout point, mais essentielle portant des espoirs d’un meilleur lendemain, une meilleure année où le cinéma reste, une lumière en temps obscurs.
Fidèles au passé et tournées vers l‘avenir et le présent du cinéma, les JCC 2020, édition exceptionnellement non compétitive, ont néanmoins gardé une section de compétition officielle : Carthage Pro : Chabaka et Takmil.
Ainsi Sami Bennour a invité les Jury des deux sections à discerner leurs prix aux lauréats :
Lauréat Chabaka:
Les membres du jury Chabaka est composé de: Mme Sonia Chamkhi, Mr Aymen El Amir et Mr Sebastien Onomo. Le jury s’est réuni à l a date du jeudi 17 décembre 2020 et a décidé à l’unanimité du palmarès suivant:
1- Prix Fondation Maison de Tunisie a été attribué au projet " Grain de Beauté" de Amine Boukhris
2- Prix CNCI a été attribué au projet "Les saisons de Jannet" de Moufida Fedhila de Tunisie
3-Prix TV5 Monde a été attribué au projet " Angle Mort" de Lotfi Achour de Tunisie
4-Prix OIF a été attribué au projet " Les routiers de l'espoir" de Ahmadou Bamba Diop du Sénégal
5- Le prix supplémentaire offert par Dreamer's House a été attribué au projet "Les saisons de Jannet" de Moufida Fedhila de Tunisie
Lauréat Takmil :
Les membres du jury Takmil 2020 composé de: Mme. Dyana Gaye, Mr. Ziad Hamzeh et Mr. Nidhal Chatta se sont réunis à la date du 18 décembre 2020 après avoir visionné les 7 copies de travail sélectionnées.
Suite aux délibérations les membres du jury ont décidé à l'unanimité du palmarès suivant :
1- le prix OIF revient au film « The sharpness edge of Nature » de Alexandre Sibomana
2- le prix CNCI revient au film “Black Médusa” de Ismaël Louati de tunisie
3- le prix IFT revient au film “ we are inside” de Farah Kassem du Liban
La 31éme Edition des Journées Cinématographiques de Carthage, JCC2020 organisent des séances de projections quotidiennes réservées à la presse et ce du jeudi 17 décembre 2020 au lundi 21 décembre 2020 à partir de 10 h du matin à la salle Omar Khelifi (Cité de la Culture)
Les séances se déroulent selon le planning suivant :
Jeudi 17 décembre 2020 :
Les films de la cérémonie d’ouverture (six courts métrages)
« La fuite « de Ghazi Zaghbani (Tunisie 2020)
Vendredi 18 décembre 2020 :
« Disqualifié » de Hamza Ouni (Tunisie 2020)
Samedi 19 décembre 2020 :
« L’Homme qui a vendu sa peau » Kaouther Ben Hania ( Tunisie 2020)
Dimanche 20 décembre 2020 :
« La nuit des Rois » de Philipe Lacôte (Côte D’Ivoire 2020)
Lundi 21 décembre 2020
« 200 Mètres » de Amine Nayfeh (Palestine 2020)
Invitation
Cher(e)s collègues
A l’occasion de la 6ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage dans les prisons (JCC dans les prisons du 19 au 23 décembre 2020) , nous avons l’immense plaisir de vous inviter à la conférence de presse qui aura lieu le mardi 15 décembre 2020 à 10h à la cité de la culture (salle Sophie Golli) avec la participation de Sofien Mezghich, le porte-parole du Comité Général des Prisons et de la Rééducation (CGPR), Ridha Behi, directeur des des Journées Cinématographiques de Carthage ( JCC) et Gabriele Reiter, directrice de bureau de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) en Tunisie.
Au programme :
- Présentation de la 6ème édition des JCC dans les prisons et la synthèse des éditions précédentes.
- Présentation de la programmation et des cinéastes qui participeront aux projections
- Présentation des prisons où il y aura lieu les projections.
- Explication de la logistique qui sera mise en place pour faciliter la couverture médiatique de l’évènement.
NB : Cette conférence est dédiée à la réception des demandes de couverture pour les journalistes qui souhaitent couvrir les projections des films. Merci de fournir votre CIN ou passeport pour les journalistes étrangers.
Remarque : Compte tenu de la situation sanitaire, le nombre de journalistes qui seront autorisés à couvrir sera déterminé en fonction du protocole sanitaire de chaque établissement pénitentiaire.
Nous comptons sur votre présence
Ce vendredi 12 décembre 2020 à 12h la toute nouvelle radio dédiée à la 31ème édition des journées cinématographiques de Carthage Radio Jcc a commencé à émettre sur les ondes FM .Cette radio est née d un partenariat médiatique inedit entre le festival des JCC et la radio IFM.
La première emission diffusée en direct de la cité de la culture sur les ondes de radioJCC "MidiJCC" a été consacrée à la présentation générale de la grille de programmation radiophonique avec ses différentes rubriques et les rendez vous qui se poursuivront tout au long du festival. Autour du micro de MidiJCC se sont reuinis Mr Ridha El Behi,directeur general de la 31eme edition,Mr Ibrahim Letaief,Mr Khaled Azgui,secrétaire général du CNCi ,Mr Hichem Snoussi ,représentant de la HAICA et Mr Sabri Mezoughi directeur technique de Bitaka (la plate forme de guichet en ligne).
Radio JCC, est la radio officielle de la 31 ème édition des JCC et elle diffusera sur la fréquence 93.5 FM quotidiennement de 7h du matin à 22h et ce des aujourd'hui jusqu'à la clôture du festival. Sa programmation sera entièrement orientée sur les JCC ainsi que sur le septième art en général. Les musiques et chansons de films ,les interviews exclusives et l actualité des JCC seront au rendez-vous.
Mardi 8 décembre 2020 à 10H
Salle Omar Khelifi (salle 350) / Cité de la Culture
Le Comité́ Directeur du Festival des journées cinématographiques de Carthage a l’honneur de vous convier à la Conférence de Presse de sa 31éme session JCC 2020 le Mardi 08 Décembre 2020 à 10H du matin à la Salle Omar Khelifi (Salle 350) à la Cité de la Culture, Avenue Mohammed V Tunis.
Cette conférence sera l ‘occasion de dévoiler les nouveautés et les différentes sections du festival ainsi que les détails des cérémonies d ‘ouverture et de clôture pour cette édition exceptionnelle des Journées Cinématographiques de Carthage qui se tiendra du 18 au 23 décembre 2020.
Le Comité ́ des JCC exposera à cette occasion le protocole sanitaire de rigueur qui sera adopté durant les JCC.
NB : Veuillez confirmer votre présence auprès du bureau de presse.
La 31ème édition des JCC révèle son affiche officielle
En ces temps difficiles de confinement et de cloisonnement, l’affiche de cette session pourrait exprimer cette porte ouverte sur le monde.. elle pourrait exprimer aussi une ouverture vers la lumière… un déni aux temps obscurs qui nous accablent et un espoir de renouveau qui nous console.
Épurée et minimaliste dans sa composition, l’affiche des JCC nous renvoie à l’obscurité d’une salle de cinéma, espace de toutes les émotions et étendue de prédilection de l’imaginaire.
Aujourd'hui, les ateliers d’aide au développement Chabaka et à la post-production Takmil font partie des fondamentaux des Journées Cinématographiques de Carthage. Une section qui a vu le jour depuis plusieurs années et qui n'a cessé depuis d'évoluer.
Cette année aussi, grâce à nos différents partenaires qui ont, une fois de plus, répondu présent, nous sommes heureux d'organiser nos ateliers du 16 au 18 décembre 2020
En effet, depuis sa création en 2014, Takmil a soutenu 44 projets en phase post-production. Quant à Chabaka et depuis que cet atelier est devenu compétitif en 2018, 9 projets en développement ont été soutenus.
Nombreux sont les films sélectionnés qui ont connu une carrière internationale, dans des festivals ou dans des plateformes professionnelles similaires.
Les porteurs de projets Africains et Arabes ont tous pu bénéficier des expériences, échanges, débats et l’expertise des invités professionnels de l’industrie cinématographique.
Ces deux ateliers sont devenus complémentaires, ainsi Carthage Pro se positionne comme la plateforme qui accompagne les cinéastes de la première étape de création jusqu’à la finition.
En cette année très difficile pour tous les artistes de tous bords, il est primordial de continuer à faire en sorte que les artistes continuent à nous faire rêver.
Les JCC et malgré la pandémie, résistent et maintiennent Carthage Pro, une plateforme plus adaptée aux conditions sanitaires.
Fidèle à sa ligne éditoriale les JCC découvreur de talents, pour cette édition exceptionnelle, le festival a décidé de soutenir les premières et deuxièmes œuvres des réalisateurs.
Et nous sommes très honorés d’annoncer notre sélection officielle :
المشاريع المختارة في ورشة شبكة للدورة 31 من أيام قرطاج السينمائية
Les projets sélectionnés à l’atelier Chabaka de la 31éme édition des JCC 2020
Titre / العنوان : Eboui.e.s/ Dazzled
Pays / البلد : Gabon الغابون
Réalisatrice / Director / المخرجة : Matamba Kombila/ متمبا كمبيلا
Producteur / المنتج : Gakou Boubacar/ جاكو بوبكر
Titre / العنوان : Le cirque soufi / السرك الصوفي
Pays/ البلد : Jordanie / الاردن
Réalisatrice /المخرجة : Deema Dabis/ ديما دعيبس
Productrice / المنتجة : Cherien Dabis/ شرين دعيبس
Titre / العنوان : Les routiers de l'espoir
Pays / البلد : Sénégal
Réalisateur / المخرج : Cheikh Ahmadou Diop / شيخ احمدو ديوب
Producteur / المنتج : Moussa Toure/ موسى توري
Titre/ Title / العنوان : Richter/ رختر
Pays/ البلد : Egypte / مصر
Réalisateur- Producteur / المنتج -المخرج : Mohamed Kheidr/ محمد خضر
Titre/ العنوان : Angle mort / Blind Spot
Pays/ البلد : Tunisie/ تونس
Réalisateur / المخرج : Lotfi Achour/ لطفي عاشور
Productrice / المنتجة : Anissa Daoud / أنيسة داود
Titre/ Title / العنوان : Grain de beauté / بوستخالة
Pays/ البلد : Tunisie/ تونس
Réalisateur- Producteur / المنتج -المخرج : Amine Boukhris / أمين بوخريص
Titre / العنوان : Les saisons de Jannet/ جنات
Pays/ البلد : Tunisie/ تونس
Réalisatrice /المخرجة : Moufida Fedhila/ مفيدة فضيلة
Producteur / المنتج : Mehdi Hmili/ مهدي الهميلي
الأفلام المختارة في ورشة تكميل الدورة 31 من أيام قرطاج السينمائية
Les films sélectionnés à l’atelier Takmil de la 31éme édition des JCC 2020
Titre/ العنوان : L’oliveraie/ هاجر
Pays/ البلد : Algérie / الجزائر
Réalisateur / المخرج : Anis Djaad / أنيس جعاد
Producteur / المنتج : Moncef Delici / منصف دليسي
Titre/ العنوان : We are inside/ نحن في الداخل
Pays/ البلد : Liban/ لبنان
Réalisateur / المخرجة : Farah Kassem / فرح قاسم
Productrice / المنتجة : Cynthia Choukair / سينتيا شقير
Titre/ العنوان : On the sharpness edge of nature
Pays/ البلد : Rwanda/ رواندا
Réalisateur- Producteur / المنتج -المخرج : Alexandre Sibomana / اليكسندر سيبومنا
Titre/ العنوان : Kinema/ كيناما
Pays/ البلد : Rwanda / رواندا
Réalisateur / المخرج : Ganza Moise , Remy Ryumugabe/ غانزا مويزريميريوموغابي
Producteur / المنتج : Shema Deve/ شيما ديف
Titre/ العنوان : Rien sur ma mère / لا شيء عن أمي
Pays/ البلد : Tunisie / تونس
Réalisatrice / المخرجة : Latifa Doghri/ لطيفة الدغري
Producteur / المنتج : Salem Trabelsi/ سالم الطرابلسي
Titre/ العنوان : Streams/ ستريمز
Pays// البلد : Tunisie/ تونس
Réalisateur / المخرج : Mehdi Hmili/ مهدي الهميلي
Productrice / المنتجة : Fedhila Moufida/ مفيدة فضيلة
Titre/ العنوان : La Méduse Noire / بلاك ميدوزا
Pays/ البلد : Tunisie / تونس
Réalisateur / المخرج : Ismaël, Youssef Chebbi/يوسف الشابي اسماعيل
Producteur / المنتج : Ismaël/ اسماعيل
Ridha Behi, directeur général des journées cinématographiques de Carthage et Hamed Soyah président directeur général d’IFM ont signé aujourd’hui mardi 22 septembre 2020, une convention de partenariat.
Ridha Behi a déclaré que "Cette session est exceptionnelle et est organisée dans des circonstances exceptionnelles. Une session qui se distingue par la richesse de sa programmation. Une session et un programme qui méritent le soutien de véritables partenaires médiatiques, comme radio IFM avec laquelle le festival est fier de s'associer,"
À son tour, le directeur général d’IFM Hamed Soyah , a exprimé sa fierté de s’associer aux JCC , soulignant que IFM soutiendra le festival à travers une programmation spéciale sur plusieurs plateformes.
Le directeur artistique des Journées du cinéma de Carthage, Brahim Letaief a déclaré que le partenariat avait eu lieu après plusieurs rencontres entre les deux parties, et a déclaré que la radio "IFM" avait soumis une proposition digne de respect.
D'autres partenariats avec d’autres médias seront conclus ultérieurement avec la 31 ème édition des JCC.
Aujourd’hui s’est déroulé le point presse autour des résultats du forum Les JCC « Hier, aujourd’hui et demain » en la présence de plusieurs journalistes nationaux et internationaux. Le point presse avait pour objectif de présenter les objectifs et les conclusions des panels. Les quatre panels ont fait l’objet d’un travail sur la mémoire des JCC depuis sa genèse en ayant une démarche prospective afin de réfléchir sur la mise en place d’un marché, sur son rayonnement en Tunisie et dans le monde afin d’assurer la pérennité et la continuité du festival.
Les résultats du forum constituent la pierre angulaire d’un document qui sera proposé le 8 novembre qui constituera les bases d’un plaidoyer qui permettra la structuration du festival.
Lors de ce point presse Ridha Behi directeur général a introduit le travail qui a été effectué en amont et les questions qui constituent la préoccupation principale du forum afin de structurer les recommandations et de pouvoir les exposer lors du colloque qui se déroulera pendant la semaine des JCC. Il a aussi annoncé que le festival se déroulera du 7au 12 novembre selon les directives sanitaires que nous impose la pandémie. Cette édition sera une édition exceptionnelle dans un contexte exceptionnel. Cette année le festival présentera des films qui ont marqué l’histoire du festival, une occasion pour les différentes générations de revoir ou de découvrir des noms de réalisateurs, pionniers du cinéma tunisien, arabe et africain.
Brahim Letaief directeur artistique a insisté sur l’importance d’honorer la mémoire afin de structurer les JCC , assurer sa pérennité et sa continuité. Il a annoncé la tenue du colloque le 8 novembre afin de présenter les recommandations et les conclusions émises lors des quatre panels. Il est temps de s’intéresser à la structuration des JCC. Établir une structure juridique est une priorité. La synthèse des quatre panels constituera un premier pas vers la structuration du festival via un document écrit par différents experts, professionnels du cinéma et structures partenaires. 120 personnes ont participé lors des différents ateliers afin d’enrichir la réflexion sur le devenir des JCC.
Kamel Ben Ouanès responsable du Forum a présenté la méthodologie et l’essence des quatre panels qui ont été mis en place depuis le mois de mai. Les panels sont une tentative de réhabilitation de la vocation première des JCC à savoir la création d’un marché. Le forum s’est posé la question sur son public, la nature de son comportement et sa fidélisation qui constituent un élément important pour la pérennité d’un festival. Des experts ont suggéré des idées et des recommandations qui seront dévoilées lors du colloque le 8 novembre et qui seront mis à la disposition de ceux qui s’intéressent au cinéma. Kamel Ben Ouanès a insisté sur le fait que les JCC ont besoin aujourd’hui d’une structure et d’une continuité.
D’autre part il est important de comprendre le public, comment il réagit, comment il se comporte pour pouvoir accéder à la sociologie du festival.
L’enjeu est donc identitaire, politique et culturel.
Issam Marzouk co-responsable du Forum a présenté les finalités et les objectifs du forum. Il a commencé par un constat que les JCC commencent à se figer, à connaitre une forme de routine et à perdre des éléments de son identité. Lors des quatre panels il y a eu un essai de réflexion sur cette manifestation culturelle. Ainsi une évaluation s’est faite sur le devenir des JCC chez le spectateur et les professionnels. Les panels ont répondu aux questions suivantes :
Dans le cadre de cette édition exceptionnelle des JCC, Le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI) a lancé un appel d’offre pour soumettre des projets de courts-métrages autour du thème « Remake coup de cœur JCC 1966-2019 ». Les candidats ont porté leurs choix sur un des films qui a marqué les JCC de 1966 à 2019.
un comité, présidé par Kehna Attia, a sélectionné six courts-métrages.. Les films sélectionnés seront à l’honneur lors de la cérémonie d’ouverture de la 31ème édition des JCC.
Liste des courts-métrages sélectionnés :
Sonia Chamkhi
Titre : « le temps qui passe » inspiré du film « soleil des hyènes» de Ridha Behi qui rappelons a participé à la « quinzaine des réalisateurs » au festival de cannes en 1977, et a reçu plusieurs prix dans plusieurs festivals et a marqué les JCC en 1978
Production : Amyclar films Lotfi Layouni
Habib Mestiri
Titre : « Noir 2 » inspiré du film « la noire de… » Ousmane Sembene qui a reçu le premier Tanit d’or lors de la première édition des JCC en 1966
Production : mind shift
Heifel Ben youssef
Titre : « Manda » inspiré du film « le mandat » de Sembene Ousmane
Production : Iris productions
Tarak Khalladi
Titre : « Le Réverbère » au pays du tararani inspiré de « Réverbère » un des trois volets du film tunisien au pays du tararani produit en 1973
Production : play production
Alaeddin abou taleb
Titre : » السابع » inspiré du film “la noce” du Nouveau Théâtre
Production : key prod
Faouzi Chelbi
Titre: « Sur les traces de Saida » inspiré du film « Saida » de Mohamed Zran. Faouzi Cheldi a choisi de présenter son court-métrage aux côtés de Mohamed Zran et Hichem Rostom en tant qu’acteurs
Production : Artus production
Les six films sont une initiative des JCC et seront produits par le CNCI.
Les films seront d’une durée entre 10 et 15 min
Les journées cinématographiques de Carthage organisent un point presse le mardi 15 septembre 2020 à partir de 10h du matin à la salle Sophie El Golli pour divulguer les résultats des panels du forum Les JCC : « Hier, aujourd’hui et demain ».
Le forum est organisé dans le cadre de la ligne directrice de la 31 ème édition des journées cinématographiques de Carthage qui consiste à revisiter la mémoire du festival, en ayant un regard sur l’avenir tout en évaluant le présent avec toutes ses problématiques et ses enjeux.
En essayant de répondre aux questions que posent le forum, les réponses constituent l’objet de réflexion collective avec tous ceux qui sont concernés et impliqués par la vocation des JCC et répondant aux besoins des professionnels du cinéma.
Le forum a été axé sur plusieurs panels :
- Industrie, marché et diffusion de films
- Le rayonnement du Festival
- Archives, promotion du patrimoine et réception critique
- Le devenir des JCC
Le point presse est une occasion de présenter la synthèse des quatre panels et l’annonce des dates du colloque qui se tiendra lors de cette édition exceptionnelle des JCC.
4ème panel « Le devenir des JCC »
Samedi 5 septembre 2020
Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes, "Ennejma Ezzahra"/ Sidi Bou Said
« Ce panel est une opportunité de constat et une tentative de restructuration de ce festival qui s’organise cette année dans des circonstances exceptionnelles. Le choix de ceux qui y travaillent est de ne pas le reporter mais de choisir les films qui ont marqué toute son histoire depuis sa création en 1966. L’objectif de ce forum est de redéfinir plusieurs de ses aspects et de proposer des suggestions et de pouvoir archiver ce forum afin qu’on ne soit pas toujours dans une optique d’improvisation » A déclaré Ridha Behi le DG des JCC lors de l’ouverture la journée d’étude. Le 4ème panel intitulé « Le devenir des JCC » s’est déroulé en la présence de professionnels du cinéma tel que Sonia Chamkhi, Abdelatif Ben Ammar, Hamid Bouabid, de critiques, d’experts en droit et en finances, représentants des associations et structures partenaires des JCC. Rappelons que les travaux des trois panels précédents ce sont étalés et qui vont déboucher sur un colloque qui se déroulera le 8 novembre pendant la prochaine édition des JCC.
Le Ministre des affaires culturelles Walid Zidi était présent à cette journée d’étude et a déclaré « Nous sommes là afin de développer le paysage culturel, notre objectif est commun, celui d’investir culturellement l’enfant vulnérable. Chaque artiste est le conseiller du ministre afin de produire, créer et de rendre justice à cet enfant. »
Le ministre des affaires culturelles a demandé à recevoir les propositions et les conclusions de ce forum afin de participer à la concrétisation tout en préservant la liberté de création.
Mr Kamel Ben Ouanès responsable du forum a présenté les objectifs du 4 ème panel qui ont permis de réfléchir sur le devenir des JCC tout au long de cette journée d’étude
Le 4ème panel s’est articulé sur trois séances :
- Quel cadre juridique pour les JCC ?
- Pour un nouveau dispositif de partenariat
- La culture cinématographique et le devenir des JCC
La première séance s’est déroulée en la présence de Mme Hana Ben Abda enseignante universitaire en droit et experte auprès des organismes, Mr Ramzi Jebabli avocat et producteur ainsi que Mr Ramses Mahfoudh producteur et représentant du syndicat des producteurs. Les trois sont d’accord qu’un cadre juridique est plus que primordial pour que les JCC continuent à rayonner, et acquérir leur indépendance morale et financière, garder sa pérennité et que les JCC puissent trouver d’autres moyens de financement.
Hana Ben Abda a commencé dans son intervention par une métaphore pour dire que les JCC sont tel un corps sans âme en l’absence d’un cadre juridique d’où la nécessité de créer un cadre juridique permettant de préserver la création et qui permettrait de structurer le festival. Elle a proposé la mise en place d’une société tout en expliquant que dans les lois tunisiennes nous n’avons pas le terme « fondation » certes mais que dans la pratique il n’y a rien qui empêcherait sa création se basant sur le cadre juridique des associations. La loi permet qu’une association prennent la gestion d’une société. Dans ce cadre elle a proposé que le chef de gouvernement aurait la possibilité de rendre les JCC un établissement public ou de lui conférer une nature associative.
Ramzi Jebabli a souligné l’importance de garder la ligne éditoriale des JCC et a posé un diagnostic sur les quatre problématiques des JCC à savoir, la pérennité, la démocratisation des décisions, le financement ainsi que la centralisation. Sur la question de la structuration il propose de créer un réseautage entre les différentes associations cinématographiques, les JCC ainsi que des institutions publiques et privées qui s’articulent autour d’une société commerciale comportant un conseil scientifique qui permettrait aux JCC une indépendance financière et morale.
Ramses Mahfoudh est intervenu au nom du syndicat des producteurs en soulignant l’avis des experts et en proposant d’inscrire les JCC en tant propriété intellectuelle et une marque déposée dans le cadre d’une structuration qui garantirait l’indépendance du festival.
En ajoutant qu’il faut distinguer entre la gestion et la création pour espérer la continuité du rayonnement des JCC à l’échelle internationale.
L’absence d’un cadre juridique et d’une structuration qui organisent les JCC, sous la forme d’association ou d’une société, était le sujet d’un débat intéressant.
Ridha Najjar expert en communication est intervenu pour proposer une forme associative aux JCC, puisque cette forme permet plus de souplesse dans la gestion financière d’une part et d’autre part le cadre associatif permet la dissociation entre le comité exécutif et le conseil consultatif. Il a aussi ajouté qu’il est primordial d’avoir une équipe permanente qui travaille tout au long de l’année pour espérer une productivité. Il a ajouté la nécessité de prendre en considération les nouveaux formats de consommation, les changements d’horaires et de public surtout que cette transformation est fondamentale.
La seconde séance fut enrichie par Mr Hakim Ben Hamouda économiste, écrivain et ancien Ministre des Finances ainsi que Mr Mourad Sakli consultant en ingénierie culturelle, représentant d’Altissimo consulting et ancien Ministre des affaires culturelles.
Mr Hakim Ben Hamouda a commencé par exposer l’importance du cinéma, qui étant jeune, il a appris grâce au cinéma l’art du débat et de la liberté. Il a souligné l’importance du cinéma qui est selon lui plus important que l’Histoire écrite dans les manuels. Il a continué son intervention par définir cette manifestation comme étant à l’origine d’une affirmation civile et citoyenne. Selon lui il faudrait maintenir cette identité et développer les relations tout en tenant compte de la mondialisation, il est nécessaire d’avoir une autonomie de gestion afin de commercialiser le festival. Un festival devrait pouvoir vivre de ses produits que ce soit pour les JCC ou pour tout autre grande manifestation dans le pays. Il a souligné que l’avenir des JCC est telle une âme qu’il ne faudrait pas y toucher. Du coté administratif il a prôné la privatisation du festival tout en gardant la place de l’État afin de garantir la transparence et la création. La décision de la privatisation a besoin d’un ministre qui oserait prendre ce parti pris.
Mr Mourad Sakli a commencé son intervention par le fait qu’on devrait définir le nouveau positionnement des JCC. Dans cette optique le reste sera facile à définir.
Le nouveau positionnement devrait se faire par rapport à la nouvelle politique des JCC. Pour pérenniser les JCC nous devons réfléchir à une politique de développement tout en préservant les acquis tel que le public des JCC.
« Le positionnement va nous donner tout un cadre logique qui va nous guider et nous faciliter la recherche de partenariat. ». D’après lui on doit optimiser ce qui existe c’est à dire le public qui est toujours au rendez-vous et capitaliser sur cet acquis inestimable.
Il a souligné la nécessité d’organiser ce festival tout au long de l’année afin de connaitre nos besoins en partenaires. Il a proposé de faire des petits partenariats avec de petites structures et les fidéliser avant d’accéder aux grands mécènes et sponsors. D’après lui nous ne devons pas attendre le changement du cadre juridique mais se questionner sur comment optimiser les acquis ainsi que les outputs du forum afin de faire évoluer le festival.
La troisième séance s’est déroulée avec les interventions de Mr Ghazi Ghrairi juriste de renom et ambassadeur de Tunisie auprès de l’UNESCO, Mr Taher Chikhaoui universitaire et critique de cinéma et Mr Ibrahim Letaief réalisateur, directeur artistique de la 31ème édition des JCC et ancien directeur des JCC (2015 et 2016)
Ghazi Ghrairi a souligné la nécessité d’une structure des JCC et l’importance de l’inclure dans le patrimoine vivant et de le défendre auprès de l’UNESCO.
Il a appelé dans son intervention à capitaliser sur l’indépendance des JCC et de prendre en considération ce que les fondateurs ont mis comme objectif tout en respectant les besoins des générations futures. Il est important de trouver un réseau associatif où les JCC seraient un élément important afin de préserver ce festival. « Les JCC font partie de l’identité nationale moderne »
Taher Chikhaoui a insisté sur l’importance de l’épanouissement du cinéma tunisien afin d’espérer un rayonnement mondial. Il est aussi important de créer une dynamique de réflexion grâce aux professionnels du cinéma sur l’avenir des JCC pour qu’elles ne soient pas réduites à un évènement ponctuel. Il a rappelé que le désir du cinéma, la cinéphilie ont précédé la production. Le désir de cinéma impressionne toujours les observateurs et les critiques parce qu’on voit rarement un festival avec autant de ferveur et un tel public.
Il faut donc articuler le festival avec la vie cinématographique.
Faire le festival avec tous les acteurs de la profession : cinéastes, producteurs, distributeurs et exploitants… mais aussi dont la passion et leur travail s’articulent autour du cinéma qui ne sont pas forcément les mêmes personnes. Il propose un comité qui doit continuer à réfléchir et construire un discours pour bien envisager l’évolution du festival.
Ibrahim Letaief a commencé par souligner que l’identité du festival est arabo-africaine mais qu’il reste ouvert à d’autres pays. Le festival est un espace d’expression de plusieurs cinéastes et une opportunité de rencontre et d’échange. Il a souligné qu’un cadre juridique est important afin de garantir sa continuité et sa transparence.
Il propose de constituer un comité sans les personnes qui organisent les JCC afin de continuer à réfléchir sur le devenir des JCC.
La question des archives est primordiale d’où le choix de travailler cette édition sur les archives, la collecte, la numérisation de plusieurs documents et plusieurs collections privées.
Les JCC doivent continuer à rayonner dans les institutions scolaires et la diplomatie culturelle
5 septembre 2020
au Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes, "Ennejma Ezzahra"
Les Journées Cinématographiques de Carthage organisent une journée d'étude sous la thématique « le devenir des JCC » en la présence de professionnels du cinéma, critiques, experts en droit et en finances, représentants des Associations et structures partenaires des JCC et ce Samedi 5 septembre à 9h du matin au Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes, "Ennejma Ezzahra"/ Sidi Bou Said.
Slim Darguechi directeur général du centre national du cinéma et de l’image, Ridha Behi, directeur général des journées cinématographiques de Carthage et Chawki Tabib président de l’instance nationale de lutte contre la corruption ont signé aujourd’hui vendredi 14 aout 2020, une convention de partenariat permettant de renforcer le partenariat entre les trois structures.
La signature de la convention a pour objectif de diffuser la culture de la bonne gouvernance au sein du festival et de s’entraider afin de lutter contre la corruption.
La convention établit différentes closes du partenariat entre les JCC et l’INLUCC, dont les plus importantes sont la participation à l’organisation d’un séminaire sous le titre « la gouvernance au sein des festivals » et établir un partenariat avec le medias radio « nazaha ».
Slim Darguechi a souligné que la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption font partie des principes du centre national du cinéma et de l’image.
Par ailleurs Chawki Tabib a déclaré que les journées cinématographiques de carthage sont un portail qui permet la diffusion de la culture de la bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.
Rappelons que le directeur général des JCC, Ridha Behi a déclaré suite à sa prise de fonctions au sein du festival de sa décision de gérer à bon escient les ressources mises à disposition du festival.
Mr Ridha Behi a pris l’initiative de déclarer ses biens auprès de l’instance après sa nomination à la direction générale des JCC.
Dans le cadre des préparatifs de la 31ème édition des JCC 2020, qui aura lieu du 7 au 12 novembre 2020, et en vue de la tenue à cette occasion d’un forum sur trois axes. Une première partie des trois premiers panels s’est déroulé le 16, 17 et 19 juin avec la présence de professionnels du cinéma, critiques, experts, institutions partenaires qui ont pu exposer leurs propositions autour des thématiques en conférant ainsi à cette session une approche rétrospective qui ouvrira la voie à une démarche prospective.
Dans ce cadre le comité directeur a l’honneur de rappeler que la seconde partie des panels se déroulera la semaine prochaine afin de continuer à réfléchir sur l’industrie de films, le rayonnement ainsi que les archives. Cette réflexion constituera la pierre angulaire de la prochaine session et celles à venir. La synthèse et le résultat de ces réflexions constitueront la matière qui viendra enrichir le quatrième panel sous la thématique « Le devenir des JCC ». Ce dernier, aura pour objectif de traiter toutes les propositions issues des trois premiers panels afin de faire évoluer le festival, ainsi que le secteur cinématographique en Tunisie, en Afrique et dans le monde Arabe.
Professionnels du cinéma ou leurs représentants, critiques, experts en droit et en finances, représentants des Associations et structures partenaires des JCC seront invités à prendre part à la seconde partie des panels sectoriels suivants :
Industrie, marché et diffusion de films : le Mardi30 juin 2020
Le rayonnement du Festival : le Mercredi 1 juillet 2020
Archives, promotion du patrimoine et réception critique : Le Vendredi 3 juillet
Le devenir des JCC : Le Mercredi 22 juillet et Mercredi 5 aout
Les Journées Cinématographiques de Carthage rendent hommage à l’homme de la culture feu Chedli Klibi
Au lendemain de la nomination de Ridha Behi a la direction des JCC, il a pensé à rendre hommage à l’un des hommes et pionnier de la culture en Tunisie feu ChedliKlibi.
ChedliKlibi a été interrogé un jour sur ses intentions d’écrire ses mémoires et a répondu qu’il n’en avait pas l’intention car il pensait que la mémoire n’est pas au rendez-vous dans la plupart du temps.
Mais la mémoire de Ridha Behi a été au rendez-vous pour rendre hommage au feu ChedliKlibi pour sa carrière, ses actes qu’il a offerts.
Un hommage de ce pionnier a été donc une décision primordiale en guise de reconnaissance à l’homme de la culture.
La mort a eu son dernier mot, Mr ChedliKlibi nous a quitté le 13 mai 2020, quelques mois avant la 31 ème édition des JCC. Les JCC souhaite alors lui rendre un dernier hommage et offrir un Tanit au feu ChedliKlibilors de la cérémonie de la 31 ème édition des JCC comme cela été prévu depuis le départ en guise de reconnaissance à tout ce qu’il a pu donner à la culture tunisienne et arabe.
En effet il fut un fervent défenseur pour la mise en place d’un esprit libre et s’est consacréà plaider pour la cause des artistes et de leurs productions. Il a été le fondateur du ministère de la culture et un des pionniers des Journées Cinématographiques de Carthage. Tout au long de sa carrière politique il a cru aux principes de droit et des libertés.
Il a suivi les conseils de son professeur feu Mahmoud Messaadi qui lui a conseillé de changer ses études de médecines’il souhaitait aider son pays. En effet feu ChedliKlibi s’est orienté vers des études de littératures arabes à l’Université Sorbonne ce qui lui a permis de donner beaucoup à la culture.
Il est donc de notre devoir de lui rendre hommage aujourd’hui afin que sa mémoire reste gravée à jamais.
Pensons l’Avenir, Ensemble
Dans le cadre des préparatifs de la prochaine session des JCC 2020, qui aura lieu du 7 au 12 novembre 2020, et en vue de la tenue à cette occasion d’un Forum qui portera sur la mémoire et le devenir du Festival, le Comité Directeur se propose de lancer une consultation générale auprès des professionnels, des critiques et du public de cinéphiles.
L’objectif de ce forum consiste à revisiter la mémoire du Festival, évaluer son audience à l’intérieur, comme à l’extérieur, réfléchir sur son devenir, réinventer les moyens de son rayonnement, programmer les meilleurs titres des sessions précédentes, dépoussiérer des pans entiers de la production critique qui lui est dédiée.
C’est donc autour de ces objectifs que s’est attelé le comité directeur des JCC où l’approche rétrospective ouvrira la voie à une démarche prospective.
Dans ce cadre, réfléchir, examiner, concevoir, envisager seront la clef de voûte du programme de la session. Et cela sous forme d’un colloque qui prendra la forme de forum dont le contenu et les objectifs seront l’émanation de tous ceux qui se sentent concernés et impliqués par la vocation des JCC et leur devenir (Professionnels, critiques, cinéphiles juristes, économistes, etc.) Et c’est le résultat de ces réflexions qui constituera la matière et l’enjeu du Forum, voire de l’ensemble de la session.
Professionnels du cinéma ou leurs représentants, critiques, experts en droit et en finances, représentants des Associations et structures partenaires des JCC seront invités à prendre part aux panels sectoriels suivants, chacun selon leur intérêt professionnel, leur statut ou leur expertise afférente :
Une édition exceptionnelle pour une année exceptionnelle !
En cette période de crise sanitaire mondiale, nos pensées vont aux personnes victimes de ce virus, aux professionnels de santé qui luttent contre cette pandémie et qui veillent à notre santé.
Nous sommes conscients, que l’art et particulièrement le cinéma occupe une place privilégiée dans nos cœurs et continuera à nous faire rêver, tant que notre foi et notre résistance sont indéfectibles face à cette pandémie. Les JCC sauront s’adapter à cette situation inhabituelle, en permettant au public de retrouver son festival dans des conditions des plus aménagées.
L’équipe des JCC décide alors de maintenir cette édition exceptionnelle et fixe son déroulement pour la date du 7 au 12 novembre 2020 selon l’évolution de la situation sanitaire mondiale.
En effet, cette année les JCC brilleront grâce aux films africains et arabes qui ont marqué son histoire. Ces films ne sont pas forcément des films primés, mais essentiellement des films qui ont écrit l’histoire de ce grand festival. Ainsi ça sera une occasion rêvée pour les jeunes générations de découvrir le cinéma africain et arabe des décennies précédentes (1966 -2019).
Le bureau directeur a décidé de reporter la compétition officielle mais de garder les inscriptions des films ouvertes et ce pour toutes les catégories. Les films inscrits sur notre plateforme seront pris en considération pour la prochaine édition 2021. Nous travaillons en étroite collaboration avec le ministère de tutelle et le centre national du cinéma et de l’image CNCI pour vous tenir informés régulièrement de toutes nouvelles décisions.
P/ LE COMITE DIRECTEUR
Le Directeur général des JCC
Ridha Béhi