Deema Azar, productrice de films et consultante en scénario jordanienne mais également cofondatrice de TaleBox, une société de production à Amman soutenant les talents émergents en Jordanie et dans le monde arabe. Auparavant, elle fut responsable de la formation à la Commission royale du film jordanienne et dirigea l'industrie au premier Festival international du film d'Amman en 2020. Parmi ses réalisations, la production du court-métrage primé "THE PARROT" (2016) et du premier long métrage acclamé de Darin J. Sallam "FARHA" (2021) , qui a représenté la Jordanie à la 95e cérémonie des Oscars en 2023 et a remporté le prix du meilleur film pour la jeunesse lors des 15e Asia Pacific Screen Awards (APSA). En tant que membre de l'Asia Pacific Screen Academy et ancienne participante du programme Story Editing du Torino Film Lab, Deema propose des services de conseil en scénario à l'échelle nationale et internationale en plus d'être consultante privée sur des projets de films indépendants.

Jacqueline Nsiah est titulaire d'un master en anthropologie visuelle et médiatique de la Freie Universität Berlin, ainsi que d'une licence en études africaines et en politique de la SOAS - University of London. Elle exerce en tant que commissaire d'exposition indépendante et fait partie du comité de sélection de la Berlinale. Son parcours inclut des collaborations antérieures avec des événements cinématographiques de renom tels que le Festival du film africain de Cambridge et le Festival do Rio. Elle a également joué un rôle clé en tant que co-directrice et curatrice du festival de cinéma africain UHURU à Rio de Janeiro, ainsi qu'en tant que programmatrice pour Film Africa à Londres. Par ailleurs, Jacqueline a été chef de projet pour une plateforme cinématographique au Goethe-Institut, membre du comité de sélection du Berlinale Forum lors des quatre dernières éditions et co-curatrice du programme spécial "Fiktionsbescheinigung".

Katy Lena Ndiaye, vivant entre Dakar et Bruxelles, est une cinéaste documentariste dont les films dépeignent une Afrique contemporaine tout en explorant ses liens avec l'histoire, la mémoire et l'héritage. Son dernier opus, "L'argent, la liberté, une histoire du franc CFA," est un long métrage documentaire se penchant sur le franc CFA, une monnaie héritée du système colonial français, encore utilisée dans une douzaine de nations africaines. Ce film, basé sur des archives, nous invite à un voyage à travers l'histoire du continent, depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours. Ses documentaires précédents ont été projetés dans de nombreux festivals, dont l'IFFR, le FESPACO, le FIFA (Montréal), les JCC (Tunisie) et dans des musées renommés tels que le Metropolitan Museum de New York, le Musée Guggenheim de Bilbao, le Musée des Beaux-Arts de Montréal, la Maison des Cultures du Monde à Berlin et bien d'autres.

Né à Damas, Qutaiba Barhamji est un réalisateur/monteur basé en France. Chef monteur de plus de 50 films, fictions et documentaires dans 20 langues, ses films ont été présentés dans le monde entier dans le cadre de festivals internationaux. Parmi ses oeuvres: STILL RECORDING (Ghiath Ayoub et Saeed Al Batal, Grand prix de la Mostra de Venise, semaine de la critique 2018), LITTLE PALESTINE journal d'un siège (Abdallah Al-Khatib, ACID CANNES 2021), HOW TO SAVE A DEAD FRIEND (Marusya Syroechkovskaya, ACID CANNES 2022) et "LES FILLES D'OLFA" (Kaouther Ben Hania, compétition CANNES 2023, L’Œil d’or 2023).En tant que juré, il a participé à de nombreux festivals et fonds, notamment Sundance Documentary Fund, IDFA Bertha Fund et AFAC. .Son premier long métrage documentaire en tant que réalisateur "LA TERRE DE GEVAR" a participé à plus de 30 festivals notamment: Cinéma du Réel, Doclisboa, Ji.hlava, IDFA.

Sahbi Kraiem, diplômé en cinéma de l'Institut des arts multimédias de La Manouba, a poursuivi ses études à l'École des arts Sint-Lukas de Bruxelles, puis à l'Institut des arts de la radiodiffusion (IAD) de Louvain-La-Neuve, en Belgique, se spécialisant en post-production et études cinématographiques. Passionné d'histoire et d'archives audiovisuelles, il réalise son premier film en 2006, combinant animation et archives. En 2014, Sahbi a donné une conférence sur la postproduction et le patrimoine cinématographique, montrant son engagement envers le cinéma tunisien et marquant son retour au pays. Depuis, il a collaboré sur plus de 100 films, notamment en Belgique, Tunisie, Arabie saoudite, Maroc, Sénégal, Cameroun et France. Certains de ses films étaient sélectionnés et primés dans des festivals de renom tels que le Festival de Cannes, le Festival de Venise et les Journées Cinématographiques de Carthage. En outre, Sahbi travaille comme enseignant et formateur en post-production.