L’espace El Hamra, sis à la rue El Jazira, prêté grâcieusement par l’homme de théâtre Ezzeddine Gannoun, abritera vendredi 8 octobre à 11 heures une journée consacrée aux courts métrages produits par la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs (F.T.C.A.).
Primés lors des deux manifestations qu’organise la F.T.C.A à Kélibia, ces courts métrages réalisés avec des moyens dérisoires ne manqueront pas d’intéresser les cinéphiles, les spectateurs curieux et même nos chers invités, qui ne manqueront pas de découvrir un cinéma «pauvre», mais susceptible de faire rougir certains films courts professionnels coûteux mais qui nous laissent de marbre.
En pesant mes mots, la F.T.C.A est l’unique association dans le Monde arabe et en Afrique qui maintient sans coup férir ses activités depuis maintenant quarante ans; ce qui n’est pas une broutille.
Elle a servi d’école de cinéma depuis sa création en 1962. Des cinéastes tunisiens ont fourbi leurs armes au sein des ciné-clubs de Tunis et Hammam-Lif avant d’aller parachever leurs études en France, notamment à l’IDHEC et à Vaugirard.
La F.T.C.A organise chaque deux ans le Festival international du film amateur (FIFAK) en alternance avec les J.C.C.
Ayant servi de banc d’essai, la première édition nationale du festival, qui remonte à 1964, s’est transformée à partir de 1966 en une manifestation internationale biennale en gardant sa périodicité juqu’à nos jours.
La session de 2005 consacrera la vingt-deuxième édition de ce festival dont la longévité est un signe de bonne santé.
Mohamed Abdessalem