Ils étaient un peu plus d’une vingtaine de cinéphiles passionnés de débats et de rencontres, ce dimanche matin à discuter le film de Hassan Benjelloun
« La chambre noire », en présence de l’actrice Hanane Ibrahimi. Des débats dirigés avec beaucoup de tact par Hassen Alilech, président de la FTCC (Fédération Tunisienne des Ciné Clubs).
On était bien loin des foules passionnées et des débats houleux qui agitaient la salle lorsqu’un Nouri Bouzid présentait son « Homme de cendres », pour ne citer que celui-là.
Le public, essentiellement composé d’étudiants dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel, semblait bien sage et ceux qui prenaient la parole parlaient sur un ton mesuré.
Pourtant le thème du film avait de quoi allumer les passions puisqu’il évoquait selon son réalisateur « les années de plomb ». Au fil des questions et des interventions, Hassan Benjelloun expliquera que son film « n’est pas destiné aux Marocains seulement, mais aussi à tous les peuples qui luttent en Afrique et en Amérique latine. «J’ai surtout recherché le moyen de parvenir à la réconciliation nécessaire pour que cette période de notre histoire ne soit plus un sujet tabou. »
Rappelons que les critiques des films et les débats se tiennent tous les jours au 2ème étage de la Maison de la Culture Ibn Khaldoun, à 10 heures du matin, le plus souvent en présence des auteurs…
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