Guila Thiam est le secrétaire général du CIRTEF, le Conseil international des radios et télévisions d’expression francophone, dont le siège se trouve à Bruxelles. Invité des JCC, il tente de rencontrer divers partenaires en vue de finaliser divers projets relatifs au cinéma d’expression française.
Le CIRTEF est en effet important à plus d’un titre pour le développement du cinéma en Afrique, car, nous dit M. Thiam, «nous apportons notre soutien à une cinquantaine de projets, à travers la co-gestion d’un fonds institué par l’AIF, l’Agence intergouvernementale de la francophonie, qui a pu diffuser des films africains sur le réseau de TV5».
Pour cela, les deux organismes suivent de près les projets et «apportent l’aide nécessaire à l’écriture, à la production, au développement du film, à la finition...». Le montant de cette aide «est de 110 000 euros, et nous intervenons en tant que co-gestionnaire car, comme vous le savez, les films aujourd’hui ne sont plus financés par une seule source».
Cette quête de projets innovants et originaux conduit M. Thiam dans divers festivals en Afrique et dans le monde: JCC, Fespaco, Média Nord-Sud... «Cela nous permet de suivre l’évotution des projets que nous gérons et de dénicher des scénarios originaux».
En outre «le CIRTEF s’occupe de la formation et du perfectionnement des professionnels des cinémas du Sud, avec la coopération du Nord». Il y a aussi le volet de la coopération entre les TV du Nord et du Sud, les échanges de programmes, la coproduction... «Autant d’éléments qui permettent la maîtrise technique et améliorent l’organisation et la présentation de l’oeuvre».
Concernant les JCC, «ce que j’ai apprécié lors de la cérémonie d’ouverture, c’est la fidélité à la mémoire à travers l’hommage rendu aux pères fondateurs de ce festival. C’est en s’inscrivant dans la continuité que l’on peut avancer... Quant à la qualité des films et des projets présentés lors de cette session, je vous donnerai mon sentiment et mes impressions à la fin des JCC...».
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