Panorama du cinéma tunisien
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Hommage à Taïeb Louhichi
Gorée, l’île du grand-père ( Tunisie 1987 )
Couleur : Documentaire, 50’30’’
Réalisation : Taïeb Louhichi
Scénario : Taîeb LOUHICHI
Image : Ramon SUAREZ
Son : Hichmi JOULAK
Musique : Jimmy OWENS
Montage : Moufida TLATI
Production : Taïeb LOUHICHI/ Jean – Michel CARRETaïeb LOUHICHI/ Jean – Michel CARRE
Synopsis
JIMMY OWENS, jazzman américain, trompettiste de renom, arrive à Gorée, au large de Dakar. Il s’installe dans l’historique « Maison des Esclaves». Un soir, le son de sa trompette s’élève. Un vieux pêcheur et son petit-fils l’écoutent de l’autre côté de l’île. L’air de la chanson de Louis ARMSTRONG « Nobody knows the trouble I’ve seen », que joue le musicien, provoque une crise violente chez le vieil homme. Celui-ci raconte son histoire au petit garçon.
Réalisateur
Taïeb Louhichi a étudié le cinéma à Paris. Il est également titulaire d’un doctorat en lettres et en sociologie. Il réalise plusieurs courts métrages, dont Mon village, un village parmi tant d’autres, Tanit d’or aux JCC 1972 , le Métayer, Carthage an 12.
En 1982, il écrit et réalise son premier long métrage de fiction, l’Ombre de la terre, sélectionné et primé à la semaine de la Critique à Cannes et dans plusieurs festivals mondiaux. Sa carrière s’enrichit, successivement de Gorée, l’île du grand-père (1987), Prix spécial du Jury à Alger, Laylâ, ma raison (Mejnoun Laylâ), 1989, sélectionné en compétition officielle à la Mostra de Venise et récompensé à Milan et à Ouagadougou, Noces de lune, primé à Bari, Montréal, Johannesburg… et La Danse du vent.
En 2006, Taïeb Louhichi est victime d’un accident de voiture à Dubaï alors qu’il y était pour présider un festival de cinéma. Il y perd l’usage de ses membres. Mais, le cinéaste fait partie de ceux qui, quoi qu’il arrive et en dépit des obstacles, possèdent cette volonté d’aller de l’avant, laissant une empreinte indélébile de leur passage.
Celui qu’on nomme «le plus africain des cinéastes tunisiens» ou le cinéaste du désert, en référence à sa naissance à Mareth en 1948 (Sud tunisien) et à sa façon de filmer le Sahara, continue son chemin comme il a toujours su le faire : élaborer les projets, écrire des scénarii et peut-être même, un livre.
Il tourne un documentaire en 2011 Les gens de l’étincelle. Actuellement, il achève Les enfants du soleil, un long métrage fiction.