COMMUNIQUE | Conférence de presse de la 36ème session des Journées Cinématographiques de Carthage
La conférence de presse de la 36ème session des Journées Cinématographiques de Carthage, sous la direction de Mohamed Tarak Ben Chaâbane et président du comité d’organisation, et la présence du chargé de la gestion du CNCI, Chaker Chikhi, et des membres du comité d’organisation, s’est tenue jeudi 4 décembre 2025, au Théâtre des jeunes créateurs, à la cité de la Culture Chedly Klibi, à Tunis.
La conférence de presse de la 36ème session des Journées Cinématographiques de Carthage, sous la direction de Mohamed Tarak Ben Chaâbane et président du comité d’organisation, et la présence du chargé de la gestion du CNCI, Chaker Chikhi, et des membres du comité d’organisation, s’est tenue jeudi 4 décembre 2025, au Théâtre des jeunes créateurs, à la cité de la Culture Chedly Klibi, à Tunis.
Au début de son intervention, Mohamed Tarak Ben Chaâbane a tenu à rappeler la ligne éditoriale qui a toujours guidé les Journées cinématographiques de Carthage et son soutien au cinéma engagé et au cinéma d’auteur, en plus de son ouverture sur le cinéma du Sud.
Quant à la Palestine, il a insisté sur la place que sa légitime cause occupe dans les cœurs et dans le vécu des JCC, avec au programme et en ouverture de cette session, un film palestinien de la réalisatrice Annemarie Jacir, « Palestine 36 ». Cela en plus d’autres films qui lui sont consacrés à l’instar de l’œuvre de « De ground zéro, histoires de Gaza », et une série documentaire produite par Rashid Mashharaoui.
Par la suite, le directeur de la 36ème session des JCC a évoqué les pays qui seront à l’honneur et les focus les concernant, l’Arménie avec 11films dont 4 restaurés, les Philippines avec 5 films, et des regards sur le cinéma espagnol et celui de l’Amérique-latine, et au menu la célèbre œuvre « Le sang du condor ».
Le cinéma arabe aura de même sa place par la projection de nombreux films et une table ronde ayant pour sujet « Y a-t-il un cinéma arabe nouveau ? », à la lumière des nouvelles tendances jeunes au niveau de la conception des textes, des scénarios et de la réalisation.
Le cinéma africain aura aussi la place qui lui revient habituellement lors de cette 36ème session des JCC, tout comme les précédentes, en axant les débats sur la question de la lumière. Cela en plus de la projection de films cultes du cinéma africain dont le premier réalisé par Paulin Soumanou Vieyra, « Afrique sur Seine ».
Au volet des hommages, plusieurs grands noms du cinéma tunisien et arabe seront célébrés à l’instar de Lakhdar Hamina, Zied Rahabani, le producteur tunisien Abdelaziz Ben Mlouka, le cinéaste Mahmoud Ben Mahmoud, le grand cinéaste africain Souleymane Cissé, le Libanais Walid Chmaïet et un hommage particulier à la star mondiale tuniso-italienne Claudia Cardinale.
Lors de ces Journées, Mohamed Tarak Ben Chaâbane a précisé que plusieurs films restaurés seront projetés en plus d’autres classiques des JCC et que tout a été mis en place afin de promouvoir davantage le cinéma arabe et africain dans l’axe et l’orientation qui ont toujours guidé les JCC.
M. Chaker Chikhi, chargé de la gestion du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) a mis l’accent, dans son intervention, sur les moyens matériels et financiers mis en place pour le bon déroulement de cette 36ème session des JCC avec une augmentation substantielle de son budget par rapport à celui de l’année dernière, avec le souci permanent de la bienveillance requise à l’égard des hôtes des JCC.
Par la suite, le spot de cette 36ème session des JCC a été présenté aux présents avec des images de certains films, de personnages, et d’autres montrant la grave situation à Gaza.
Une session dont le programme comportera pas moins de 165 films qui seront projetés dans 14 salles (96 longs-métrages et 69 courts-métrages), venus de 23 pays, entre les 54 films en compétition dans les différentes sections dont 14 pour la compétition des longs-métrages fiction, 12 pour celle des longs –métrages documentaire, 16 pour les courts-métrages et 12 pour « Ciné Promesses ».
Ceci en plus de la section « La Palestine au cœur des JCC » (10 films), les focus consacrés à l’Arménie (11 films) et aux Philippines (5 films), un « Regard sur le cinéma espagnol » (5 films), un « Voyage à travers le cinéma latino-américain » (7 films) et un « Panorama du cinéma tunisien » (15 films).
Parmi ces films, on comptera 46 œuvres tunisiennes, avec 23 longs-métrages et 23 courts-métrages.
Concernant les jurys, il y aura celui des longs-métrages fiction, présidé par la Palestinienne Najwa Najjar, celui des longs-métrages documentaire, présidé par la cinéaste tunisienne Raja Amari, celui des courts-métrages et Ciné-Promesse, deux sections fusionnées pour cette session, il sera présidé par le cinéaste et universitaire irakien, Hikmat Al-Beedhani, et enfin celui de la Première œuvre, présidé par la scénariste et romancière égyptienne, Maraim Naoum.