ديودو حمادي
Un an après la présentation de son film Atalaku, le réalisateur congolais Dieudo Hamadi revient aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), avec Examen d’État, un documentaire de 92 minutes qui pointe les circonstances parfois difficiles dans lesquelles des jeunes tentent de s’accrocher à l’ascenseur social qu’est l’obtention de diplômes.
Après un film sur la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), le cinéaste Dieudo Hamadi a braqué ses caméras sur un autre dossier d’État : l’avenir de la jeunesse, entre expectatives et déconvenues.
Loin des arènes du pouvoir, le réalisateur se concentre précisément sur l’examen qui permet à bon nombre de Congolais d’obtenir leur sésame pour l’université, et pourquoi pas un meilleur avenir.
Faute d’avoir dû payer leur dû («prime aux enseignants»), un groupe d’étudiants de l’Athénée Royale de Kisangani sont contraints de quitter leur salle de classe et leurs collègues.
Ils décident alors de se prendre en main. Les meilleurs devront soutenir les autres. Ils s’organisent en sorte de société avec un président, des règles, ainsi que des réunions.
Pauvre, sans un sou, cette jeunesse littéralement sacrifiée tente de prouver que la solidarité et l’entraide peuvent sortir l’Homme de sa torpeur et de ses faiblesses.
À sa manière Dieudo Hamadi se concentre sur l’aventure de ses jeunes et choisit de ne pas parler du système dans lequel ils évoluent.
Le cinéaste suit notamment Joël, un de ses jeunes qui rêve de diplôme. On le voit se démener comme il peut pour trouver la modique, mais importante somme d’argent qui lui donnera le droit de passer l’examen.
Par inconnu
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