يانيس كوسيم
Le film de Yanis Koussim, campé par Samia Meziane, Anya Louanchi, Salami Abada, Nabil Asli, Nadia Koussim et Yasmine Koussim, décrit un drame familial généré par le machisme du frère Tarek qui impose violemment son diktat sur ses trois sœurs Nabila, Imen et Yamina. La mère interprétée par Sonia assiste à ces scènes insupportables où elle voit tour à tour ses filles battues mais s’avère impuissante à remédier à la situation. La tension monte d’un cran lorsqu’une des protagonistes refuse un mariage arrangé.
Une des sœurs tue accidentellement le frère ombrageux mais la mère se fait passer pour la meurtrière pour épargner à sa fille la prison… Le réalisateur né en 1977 à Sétif semble affectionner particulièrement la thématique référant à la famille algérienne, plus précisément à la solidarité féminine. Ce n’est donc pas la première fois que Yanis Koussim tourne un film qui fait un clin d’œil à la parentèle. Il a déjà à son actif «Khti» (Ma sœur), sorti sur les écrans en 2007. Un film qui «libéral» choque son met en scène un internement psychiatrique d’une malade dont le comportement médecin traitant, une femme qui finit quand même par accéder au désir de la malade de visiter la ville de nuit». Yanis Koussim a fait ses premiers pas dans le cinéma dans la capitale des Hauts-Plateaux en réalisant des documentaires avant d’aller parfaire sa formation à Paris en exerçant le métier d’assistant dans différents films. Ce qui lui a donné la latitude de côtoyer des professionnels comme Philippe Faucon et Costas-Gavras. Yanis Koussim n’a jamais cru «sérieusement» que l’amour du cinéma vienne de l’école».
Par Larbi Graïne
(Extraits)
lemidi-dz.com